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    Port-Bouët, 21 juin 2025C’est dans l’enceinte imposante du Parc des expositions d’Abidjan-Port-Bouët, métamorphosé pour l’occasion en une arène politique vibrante, que s’est tenu ce samedi le 2ᵉ Congrès ordinaire du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP). Une grand-messe politique placée sous le signe de la paix, de la prospérité et de la solidarité, dans la droite ligne de l’héritage du père de la Nation, le Président Félix Houphouët-Boigny, et de la vision de son illustre successeur, le Président Alassane Ouattara.

    Patrick Achi appelle à l’union
    Patrick Achi appelle à l’union

    Un Congrès d’envergure nationale à quatre mois d’un tournant politique majeur

    À quatre mois d’une échéance cruciale pour la Côte d’Ivoire, le RHDP, fort de son maillage territorial et de ses réalisations phares, a voulu marquer les esprits. Le choix du Parc des expositions n’a rien d’anodin : c’est ici même, en 2018, que s’était tenu le congrès fondateur du parti unifié. En ce mois de juin 2025, l’histoire s’écrit à nouveau, avec la même ferveur militante et un sentiment d’urgence renouvelé.

    La cérémonie d’ouverture, empreinte de solennité et d’enthousiasme, a été présidée par le Vice-président de la République, Tiémoko Meyliet Koné, représentant le Président du parti, Alassane Ouattara. Flanqué d’une imposante délégation de cadres, de ministres, de députés, de sénateurs et de représentants de la société civile, il a lancé les travaux de ce congrès stratégique avec des mots de rassemblement et de lucidité politique.

    Patrick Achi, chantre de l’unité et de la vigilance politique

    Dès l’entame, Patrick Achi, conseiller spécial du Président de la République et président du Congrès, a donné le ton :

    « Le thème de notre congrès, ‘Le RHDP, pour une Côte d’Ivoire en paix, prospère et solidaire’, n’est pas une simple formule. C’est notre raison d’être. »

    Dans une allocution d’une intensité rare, l’ancien Premier ministre a plaidé pour une mobilisation sans faille et sans distraction, insistant sur la responsabilité collective à maintenir le cap :

    « Le seul adversaire, c’est le doute. Le seul danger, c’est la dispersion. Soyons unis, comme les pierres d’un même mur, les bâtisseurs d’une même cité. »

    Évoquant les défis à venir, il a rappelé que sans paix, point de développement ; sans prospérité partagée, point de stabilité ; et sans solidarité, point de justice sociale. Une profession de foi qui sonne comme un rappel à l’ordre dans un contexte national et sous-régional chargé d’incertitudes.

    Un parti structuré, fort de ses réalisations et tourné vers l’avenir

    Le Congrès s’est voulu autant réflexion stratégique qu’acte de gratitude. Patrick Achi a tenu à exprimer sa reconnaissance au Président Ouattara pour sa constance, sa vision et sa gouvernance exemplaire, qui ont permis au RHDP de devenir, en seulement sept années, le plus grand parti politique de Côte d’Ivoire, avec une empreinte visible dans tous les domaines : infrastructures, éducation, santé, sécurité, autonomisation des jeunes et des femmes.

    Ce deuxième Congrès a également permis de reconduire le président du directoire, le Haut représentant Koné Kafana, avec un quitus unanime des militants. Un acte fort, salué par des acclamations nourries, confirmant la stabilité des instances et la maturité des débats internes.

    Des figures emblématiques pour une direction collégiale

    Aux côtés du président du Congrès, plusieurs figures de proue du RHDP ont apporté leur pierre à l’édifice de ce rassemblement stratégique. Parmi elles, Téné Birahima Ouattara, Anne Désirée Ouloto, Kobenan Kouassi Adjoumani, Amadou Koné, Mariatou Koné, cette dernière assurant la fonction de rapporteure générale des travaux.

    La diversité et la complémentarité des profils traduisent la volonté du parti de maintenir une direction inclusive, équilibrée et ancrée dans les réalités sociales du pays.

    2025 : L’horizon d’un renouveau assumé

    Si le nom du candidat du RHDP à l’élection présidentielle d’octobre 2025 n’a pas été révélé durant cette phase publique du Congrès, les discours et les gestes laissent peu de place au doute quant à la confiance accordée au leadership du Président Ouattara. Son absence physique a été compensée par sa présence symbolique et l’omniprésence de son œuvre dans les débats.

    « À quatre mois de l’échéance présidentielle, le RHDP est prêt à assurer une victoire éclatante à notre candidat naturel, notre champion », a assuré le président du directoire Koné Kafana, dans une déclaration accueillie par une ovation debout.

    Une plateforme de clarification et de consolidation

    Au-delà de la préparation électorale, ce Congrès s’est imposé comme une plateforme de clarification politique, de redéfinition stratégique et de consolidation idéologique. Des résolutions majeures sur la restructuration des bases, le renforcement des coordinations régionales, l’implication accrue des jeunes et des femmes, ainsi que la modernisation des outils numériques du parti ont été adoptées.

    L’objectif est clair : gagner dans les urnes mais aussi gouverner avec efficacité, en s’appuyant sur des relais territoriaux bien formés, des cadres compétents et une doctrine fondée sur la paix et la performance.

    Conclusion : Une machine politique prête à conquérir l’avenir

    Ce deuxième Congrès ordinaire du RHDP aura marqué un tournant à la fois politique et symbolique. À travers l’unité affichée, la reconnaissance du leadership du Président Ouattara, la réaffirmation des valeurs fondatrices et la lucidité des discours, le parti présidentiel se projette vers l’échéance d’octobre 2025 avec sérénité et détermination.

    Loin des agitations de surface, le RHDP se présente désormais comme un pôle de stabilité, d’expérience et d’espoir. Et dans les travées du Parc des expositions, l’écho d’un mot d’ordre résonne encore :

    « Ne perdons pas de temps dans les divisions inutiles. Ne nous trompons pas de combat. Un seul doigt ne peut ramasser le mil. »

    Le cap est tracé. L’heure est à la mobilisation. L’histoire, peut-être, est en train de s’écrire — encore une fois — sous la bannière houphouëtiste.

    Saidicus Leberger
    Pour Radio Tankonnon

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