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    Ils ont illuminé la CAN U17 par leur panache offensif, leur maturité tactique et une foi inébranlable dans leur collectif. Aujourd’hui, les Éléphanteaux de Côte d’Ivoire s’apprêtent à porter plus haut encore les couleurs de la nation, cette fois sur le théâtre universel du football des moins de 17 ans : la Coupe du Monde FIFA U17, qui se tiendra au Qatar du 3 au 17 novembre 2025.

    Eléphanteaux U17
    Eléphanteaux U17

    C’est désormais officiel : à l’issue d’un tirage au sort aussi attendu que redouté, la Côte d’Ivoire a hérité du groupe F, aux côtés du Mexique, de la Corée du Sud et de la Suisse. Un groupe relevé, exigeant, mais loin d’être insurmontable pour une sélection qui s’est forgée une réputation de rouleau compresseur offensif sur le continent.

    Le Groupe F : entre défis tactiques et chocs de styles

    Les Éléphanteaux affronteront trois écoles footballistiques aux identités bien affirmées.

    Le Mexique, habitué des grands rendez-vous de jeunes, dispose d’un football fondé sur la technicité, le jeu rapide en triangle et une intelligence collective redoutable. La Tricolor, championne du monde U17 en 2005 et en 2011, reste un client très sérieux.

    La Corée du Sud, avec sa discipline de fer, son pressing constant et sa mobilité impressionnante, incarne la rigueur asiatique et une capacité d’adaptation rarement égalée. Une équipe qui ne lâche jamais et qui mise sur l’endurance autant que sur l’intensité.

    La Suisse, enfin, représentera l’école européenne avec son organisation millimétrée, sa transition rapide et une solidité défensive qui pourrait mettre à rude épreuve la fougue ivoirienne. Nation montante du football de jeunes, elle n’est plus à sous-estimer.

    La Côte d’Ivoire, forte de son titre de meilleure attaque de la CAN U17, aborde ce tournoi avec ambition et détermination. Mais l’enjeu est double : se hisser dans le Final Four et, surtout, faire résonner l’hymne national jusqu’aux confins du désert qatari.

    Un nouveau format pour une nouvelle ère du football de jeunes

    Cette édition 2025 inaugurera un format inédit, conçu pour donner plus d’opportunités aux jeunes talents de briller sur la scène internationale.

    Les 48 nations qualifiées sont réparties en quatre mini-tournois distincts de 12 équipes, chacune subdivisée en trois groupes de quatre équipes. Dans chaque mini-compétition, les premiers de chaque groupe et le meilleur deuxième accèdent aux demi-finales, puis à une finale qui désignera le champion de ce bloc.

    À l’issue de cette première phase, les quatre vainqueurs de ces mini-tournois s’affronteront lors du Final Four, ultime étape vers le titre mondial, avec demi-finales, match pour la troisième place et grande finale.

    Cette architecture inédite vise à fluidifier la compétition, éviter les éliminations prématurées de certaines grandes nations dès les phases de groupes, et à maximiser l’exposition des talents émergents du football mondial.

    Une génération ivoirienne à fort potentiel

    Sous la houlette du sélectionneur Soualiho Coulibaly, les Éléphanteaux arrivent avec des certitudes : un fond de jeu affirmé, des individualités éclatantes, mais surtout une alchimie de groupe rare à cet âge.

    Le milieu de terrain Kévin Konaté, métronome infatigable, est déjà perçu comme un futur grand. Le duo offensif Daouda Diabaté – Brayan Touré, auteur de 9 buts à eux deux lors de la CAN, suscite l’admiration des recruteurs européens. Et la défense centrale, emmenée par le capitaine Ismaël Kouamé, allie robustesse, sérénité et relance propre.

    Mais au-delà des talents bruts, ce qui impressionne dans cette équipe, c’est sa maturité collective. Les jeunes Ivoiriens jouent avec la tête haute, le cœur sur la pelouse, et surtout l’intelligence de ceux qui veulent bâtir un destin.

    Un état d’esprit forgé dans la sueur et la résilience

    Ce groupe n’a rien d’un feu de paille. Son parcours vers le Mondial fut semé d’embûches : conditions d’entraînement précaires, manque de compétitions amicales internationales, pressions sociales et économiques pesant sur ces jeunes pour la plupart issus de milieux modestes.

    Et pourtant, ils sont restés soudés, concentrés, habités par une foi inaltérable en leurs chances. À l’image de leur pays, souvent confronté à l’adversité mais jamais résigné, les Éléphanteaux ont appris à transformer les vents contraires en élan vital.

    Ils seront donc au Qatar avec cette énergie de ceux qui savent que le football est plus qu’un sport : un langage, une cause, une revanche pacifique sur l’histoire.

    Les attentes d’un peuple, l’enjeu d’un continent

    En se qualifiant parmi les dix représentants africains de cette Coupe du Monde, la Côte d’Ivoire endosse également une responsabilité continentale. Car sur ces pelouses qataries, il s’agira aussi de montrer que l’Afrique est prête à écrire une nouvelle page, au-delà des exploits passés du Nigeria ou du Ghana.

    Chaque but ivoirien, chaque passe lumineuse, chaque tacle salvateur, portera les espoirs de tout un peuple, mais aussi les rêves d’un continent qui voit en sa jeunesse la clé de son renouveau.

    Qatar 2025 : au carrefour de l’ambition et de l’histoire

    Ce tournoi ne sera pas qu’un rendez-vous sportif. Il s’annonce aussi comme une grande scène d’observation pour les recruteurs, un tremplin médiatique pour les jeunes stars en devenir, et un moment de communion entre cultures.

    Dans un Qatar post-Coupe du Monde 2022, les infrastructures de luxe, les stades ultramodernes et l’organisation sans faille offrent un écrin parfait pour un football juvénile d’excellence, où la spontanéité, la fougue et l’authenticité retrouvent toute leur place.

    Conclusion : des Éléphanteaux qui rêvent en grand

    La Côte d’Ivoire entre dans cette Coupe du Monde U17 avec le regard tourné vers l’avenir, la mémoire des luttes passées, et l’ambition de ceux qui veulent écrire l’histoire. Ce ne sera pas facile. Chaque match sera un combat. Chaque minute, une leçon.

    Mais si les Éléphanteaux continuent de jouer avec leur âme, leur cœur et leur audace, alors le Qatar pourrait devenir le théâtre d’un conte ivoirien inoubliable.

    Et peut-être qu’en novembre 2025, au milieu du désert, c’est bien l’éléphant qui fera trembler la planète football.

    Saidicus Leberger

    Pour Faso Patriotes TV

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