• IBRAHIM TRAORÉ SUR RT : ENTRE MÉMOIRE HISTORIQUE, LUTTE ANTI-IMPÉRIALISTE ET VISION POUR UNE AFRIQUE SOUVERAINE
  • À Panghin, le Moogho Naaba Baongo magnifie l’éducation traditionnelle comme socle du patriotisme et de la cohésion sociale
  • Ali Bongo en exil à Luanda : épilogue discret d’une dynastie déchue
  • Africa Sports : Le temps de la réflexion après un nouveau désenchantement
  • Retour sur le terrain : La FIFA lève la suspension du Congo-Brazzaville, les Diables Rouges réintègrent la course au Mondial 2026
  • Emmanuel Kundé s’en est allé : le dernier coup franc d’une légende
  • Ousmane Sonko à Ouagadougou pour l’inauguration du Mausolée Sankara : Une rencontre historique sous le signe de la mémoire, de la souveraineté et de la fraternité panafricaine
  • Énergie, croissance et diplomatie économique : la Côte d’Ivoire s’associe aux États-Unis pour bâtir sa deuxième raffinerie de pétrole
  • Les leaders ne naissent pas. Ils se révèlent… en prenant la parole
  • Faso Foot – 29ᵉ journée : Quand une confusion de maillots vaut forfait à l’USFA
  • Rabat 2025 – Congrès mondial de l’AIPS : Le Burkina Faso en première ligne pour un journalisme sportif éthique, innovant et influent
  • Burkina Faso – Afghanistan : Téhéran, théâtre d’un rapprochement Sud-Sud aux allures de défi diplomatique
  • COOPÉRATION STRATÉGIQUE ET SOUVERAINETÉ ASSUMÉE : LE CAPITAINE IBRAHIM TRAORÉ EN VISITE HISTORIQUE À MOSCOU
  • Adjamé-Liberté se réinvente : du chaos urbain à l’écrin de dignité
  • Sharaph Coulibaly, étoile d’or du reggae 2025 — Une consécration au SIAO pour un artiste en pleine apothéose
  • Incendie à la mairie de Lakota : les locaux de l’État civil réduits en cendres, une onde de choc dans la cité
  • MESSAGE DE FÉLICITATIONS DE RADIO TANKONNON À SA SAINTETÉ LE PAPE LÉON XIV
  • ROME, MESSAGÈRE DE L’INVISIBLE : L’INTRONISATION D’UN PAPE, ENTRE CÉRÉMONIAL ET VERTIGE DU DON DE SOI
  • Général Lamizana, un bâtisseur effacé de la Haute-Volta : austérité, dialogue et vision républicaine
  • Patrimoine et justice : entre enracinement culturel au Burkina Faso et débats sur l’indépendance judiciaire en Côte d’Ivoire
  • Lumières sur Munich : le PSG terrasse Arsenal et s’offre une place en finale de Ligue des Champions

    By in Sport share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Ce mercredi soir, la capitale française a vibré d’un élan inouï, portée par les clameurs d’un Parc des Princes incandescent, témoin d’une bataille haletante aux allures d’épopée. Le Paris Saint-Germain, en quête de consécration continentale, a décroché son billet pour la finale de la Ligue des Champions après une victoire convaincante (2-1) face à Arsenal, grâce notamment à une performance magistrale de l’international marocain Achraf Hakimi, qui a incarné l’âme d’un PSG conquérant, inspiré et solidaire.

    Achraf Hakimi envoie le PSG en finale
    Achraf Hakimi envoie le PSG en finale

    Une entame électrique, un PSG lucide

    Dès les premières secondes, l’intensité s’est installée comme une évidence. Arsenal, porté par un Declan Rice intrépide, a voulu faire mal d’entrée, tentant d’imposer son tempo. Mais c’était sans compter sur un Gianluigi Donnarumma en état de grâce. Le gardien italien, tel un dernier rempart inébranlable, a repoussé coup sur coup les assauts londoniens, signant deux parades décisives dans les dix premières minutes qui ont figé les ambitions précoces des Gunners.

    De l’autre côté du terrain, Achraf Hakimi, infatigable métronome du couloir droit, a multiplié les courses tranchantes, brisant les lignes anglaises et semant le désordre dans la défense d’Arsenal. Tour à tour ailier, latéral, milieu de débordement, le Marocain a incarné la verticalité parisienne avec un panache rare, amorçant nombre d’initiatives offensives durant le premier quart d’heure.

    Ruiz libère, Hakimi crucifie

    C’est à la 27e minute que le Parc a exulté pour la première fois. Sur un ballon mal repoussé par la défense anglaise, Fabien Ruiz, d’une volée pure, a ouvert le score. Une frappe limpide, précise, imparable, qui est venue couronner une période de domination progressive des Parisiens. À partir de cet instant, Arsenal a semblé tétanisé, comme vidé de son jus créatif. Martin Ødegaard, souvent l’homme des grands soirs, est resté muet. Saka, isolé. Et Havertz, transparent.

    Luis Enrique, stratège avisé, a intelligemment densifié le milieu en deuxième période, muselant toute velléité de relance anglaise. Et même lorsque Paris a manqué le coche – à l’image du penalty raté par Vitinha à la 66e minute, consécutif à une main de Lewis-Skelly sur une frappe d’Hakimi – l’équipe n’a pas douté.

    C’est d’ailleurs ce même Hakimi, omniprésent, qui a scellé le sort du match. À la 72e minute, servi dans la surface après un contre rondement mené, il arme une frappe soudaine et précise à ras du poteau. Raya, impuissant, ne peut qu’accompagner du regard le cuir qui file dans ses filets. Le Parc chavire. Paris est en transe.

    Le frisson Saka, l’impuissance anglaise

    Le sursaut des Gunners ne s’est pas fait attendre. À la 76e minute, Bukayo Saka, fidèle à sa réputation de dynamiteur, a redonné un souffle d’espoir à Arsenal d’un tir croisé qui trompe Donnarumma. Quatre minutes plus tard, l’international anglais aurait pu devenir le héros de toute une nation, mais son tir dans un but déserté frôle le poteau extérieur. Une occasion manquée qui scelle symboliquement le destin du match : Arsenal n’aura pas les ressources pour recoller.

    Le temps additionnel, tendu et rugueux, n’aura pas suffi à faire basculer le destin. Le PSG, porté par un collectif soudé et une lucidité tactique admirable, a tenu bon. Le coup de sifflet final a déclenché des scènes de liesse dans tout Paris. Les supporters, les joueurs, le staff — tous ont sué, tremblé, espéré ensemble. Tous ont mérité ce soir-là.

    Une finale aux allures de revanche historique

    Le Paris Saint-Germain retrouvera donc l’Inter Milan en finale de la Ligue des Champions, le 31 mai prochain à Munich. Une affiche savoureuse entre deux institutions européennes au riche passé continental. Pour Paris, ce rendez-vous n’est pas seulement une finale : c’est la possibilité de faire tomber le spectre des désillusions passées, d’offrir à son palmarès la couronne qui manque, et de confirmer qu’un nouveau cycle s’est définitivement ouvert sous l’ère Enrique.

    Achraf Hakimi, élu homme du match, incarne plus que jamais cette ambition. Sa performance, à la fois flamboyante et disciplinée, aura été le catalyseur d’un PSG métamorphosé, patient, stratège, mais aussi déchaîné lorsqu’il le faut.

    Conclusion : le rêve est vivant, plus que jamais

    Le chemin vers Munich est désormais tracé. Mais au-delà du simple exploit sportif, c’est l’âme d’un club qui s’est exprimée ce mercredi soir. Une âme qui doute, qui trébuche, mais qui ne renonce jamais. Une âme qui croit à l’impossible et qui, ce soir, l’a touché du doigt. Le PSG n’a pas seulement battu Arsenal : il a prouvé à toute l’Europe qu’il est prêt à écrire l’histoire. Et peut-être, enfin, à la soulever.

    Rendez-vous le 31 mai.

    Souhaitez-vous que je décline cet article en version podcast, résumé vidéo ou post Instagram pour les réseaux sociaux du PSG ?

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon

    Recommended posts
    Recommended posts