Loumbila, matrice nourricière de la résilience nationale : inauguration du site maraîcher du 8-Mars, promesse tenue du Capitaine Ibrahim Traoré
Loumbila, 1er mai 2025 – Sous un soleil radieux et dans une atmosphère empreinte de gratitude et de fierté, le village de Zongo, dans la commune rurale de Loumbila, a accueilli ce jeudi une cérémonie d’une portée symbolique et politique considérable : la réception officielle des travaux d’aménagement du site maraîcher du 8-Mars. Ce projet, voulu et initié par le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, incarne à la fois un acte de reconnaissance envers les femmes burkinabè et une contribution concrète à la souveraineté alimentaire du pays.

À l’occasion de cette journée, le Directeur de cabinet du Président du Faso, le Capitaine Martha Céleste Anderson Dekomwin MEDAH, a procédé à la mise en eau du site, parachevant ainsi la promesse formulée par le Chef de l’État lors de sa visite impromptue du 6 mars 2025, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes. Une promesse devenue réalité. Une parole tenue, dans une époque où la cohérence entre les discours et les actes devient une denrée rare.

Une oasis de résilience au cœur du Plateau-Central
D’une superficie de 3,76 hectares, le périmètre aménagé se présente aujourd’hui comme un modèle d’agro-développement endogène. Clôturé dans son entièreté pour assurer la sécurité des cultures, le site dispose désormais de deux forages à haut débit, d’un château d’eau robuste et de quinze bassins d’irrigation répartis de manière stratégique pour garantir une gestion optimale de l’eau. Autant d’infrastructures essentielles, pensées pour libérer les femmes du joug des saisons capricieuses et des pénuries hydriques chroniques.
Le site, autrefois laissé en friche, s’est métamorphosé en un potentiel grenier communautaire. Et ce sont des femmes en liesse, visiblement touchées par l’acte de considération, qui ont accueilli avec chants, youyous et danses le représentant du Chef de l’État. À leur tête, le Gouverneur de la région du Plateau-Central et les autorités administratives locales ont salué « un moment de grâce et d’émancipation » pour des milliers de foyers.

Des femmes au centre de la transformation sociale
Au nom de toutes les bénéficiaires, Mme Élise OUÉDRAOGO, digne représentante d’une génération de battantes, a livré une allocution sobre mais profondément émotive :
« Ce périmètre n’est pas seulement un champ, c’est une réponse à nos larmes, à notre patience, à notre engagement quotidien. Nous remercions le Président du Faso, non pas uniquement pour les tuyaux et les semences, mais pour avoir regardé les femmes rurales droit dans les yeux. Ce qu’il fait pour nous est une semence de dignité. »

La remise d’intrants agricoles – engrais biologiques, semences améliorées, outils de travail – est venue parachever ce geste présidentiel à forte valeur humaine. Cette dotation initiale vise à permettre aux femmes d’amorcer sans délai les premiers cycles de culture, dans une logique d’exploitation durable et de rendement optimisé. L’objectif, à moyen terme, est d’atteindre l’autonomie économique des bénéficiaires tout en renforçant les circuits de distribution alimentaire locaux.
Une vision nationale de justice sociale et de réconciliation par la terre
Prenant la parole devant les notables, les responsables coutumiers, les jeunes, les femmes et les techniciens agricoles réunis sous un hangar improvisé, le Capitaine MEDAH a tenu à transmettre fidèlement le message du Chef de l’État :

« Le Capitaine Ibrahim TRAORÉ a une vision claire et constante : reconstruire le Burkina Faso sur ses fondations humaines, populaires, paysannes. Il a foi en chaque Burkinabè. Il veut bâtir un pays où la terre ne ment pas, où la sueur est respectée, et où chaque citoyenne trouve sa place dans la marche vers la souveraineté. »
Dans ce sens, le Directeur de cabinet a exhorté les populations bénéficiaires, mais aussi les responsables administratifs de la région, à adopter une posture vigilante de gardien et de gestionnaire. Il a appelé à une coresponsabilité partagée : préserver les installations, assurer la maintenance régulière des infrastructures hydrauliques, organiser la production de manière équitable, et empêcher toute tentative de récupération politicienne ou de clientélisme autour du site.
Une initiative modèle à répliquer à l’échelle nationale
L’inauguration du site maraîcher du 8-Mars s’inscrit dans une dynamique plus large impulsée par le gouvernement de transition sous l’égide du Capitaine TRAORÉ : celle de la refondation nationale par le travail, l’inclusion et la justice sociale. En renforçant la capacité productive des femmes, en leur donnant les moyens concrets d’agir sur leur destinée économique, l’État burkinabè affirme ici une politique de développement profondément enracinée dans les besoins réels des populations.
Déjà, plusieurs communes rurales ont manifesté leur souhait de bénéficier d’un tel modèle. Des experts en aménagement hydro-agricole saluent l’approche participative, l’adaptation au contexte écologique local, et la vision intégrée liant genre, sécurité alimentaire et autonomisation économique.

Une image forte d’un Burkina debout
Le site maraîcher du 8-Mars de Loumbila restera dans l’histoire récente du Burkina Faso comme un symbole : celui d’un leadership politique en phase avec les priorités populaires. Celui d’un gouvernement de combat, qui place les citoyens au cœur de l’action publique. Celui d’une nation qui se relève, non par les discours incantatoires, mais par les sillons creusés à la main, les bassins remplis d’eau, et la terre fécondée d’espoir.
Car ici, à Loumbila, ce 1er mai 2025, l’émancipation n’était pas une idée théorique. Elle était tangible. Elle avait le goût du maïs semé, l’odeur de l’humus irrigué, et la lumière de ces femmes burkinabè, debout, dignes, et désormais prêtes à nourrir la nation.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon