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    Lomé, 25 avril 2025C’est dans une atmosphère imprégnée de chaleur fraternelle et de solennité que s’est ouverte, vendredi à Lomé, la 4ᵉ édition du Marché international de l’artisanat du Togo (MIATO), avec le Burkina Faso célébré en majesté en tant que pays invité d’honneur. Par la voix du ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo, Ouagadougou a exprimé sa profonde gratitude pour ce témoignage éclatant d’amitié entre les deux nations.

    Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo au MIATO
    Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo au MIATO

    À la tribune, sous les regards attentifs d’une assemblée bigarrée de créateurs, d’officiels, d’ambassadeurs et de passionnés d’artisanat venus de tous horizons, le ministre Ouédraogo a salué un honneur « exceptionnel » rendu au pays des Hommes intègres. « Les plus hautes autorités du Burkina Faso, à travers ma voix, expriment leur profonde fierté pour le privilège que vous nous avez accordé », a-t-il proclamé avec émotion, faisant vibrer l’auditoire aux accents d’une reconnaissance sincère.

    Au-delà de la simple formalité diplomatique, cette reconnaissance est apparue comme le sceau d’une longue et solide histoire de coopération, de fraternité et de solidarité entre les peuples burkinabè et togolais. « Cet acte de solidarité et de fraternité témoigne de l’excellence des relations de coopération et d’amitié entre nos deux pays », a martelé le ministre Ouédraogo, insistant sur la profondeur des liens tissés au fil des décennies.

    Un rayonnement artisanal remarquable

    Pour donner tout son éclat à cet hommage, le Burkina Faso n’a pas lésiné sur les moyens : une délégation riche de plus d’une centaine d’artisans, représentant la quintessence du savoir-faire traditionnel burkinabè, a fait le déplacement, épaulée par une trentaine de hauts responsables gouvernementaux et institutionnels. Sculptures, tissages, maroquineries, bijoux traditionnels, poteries ancestrales, broderies savantes : la diversité et la maîtrise des œuvres exposées incarnent l’âme même du Burkina Faso, ce creuset d’identités plurielles.

    La journée du samedi 26 avril, dédiée en intégralité au pays invité d’honneur, s’annonce comme un moment d’intense communion entre les artisans et le grand public. Démonstrations de techniques ancestrales, défilés de mode mettant en lumière les étoffes du Faso Dan Fani, performances musicales enracinées dans les rythmes mandingues et moaga, conférences sur la préservation du patrimoine artisanal : tout a été minutieusement orchestré pour magnifier la créativité burkinabè et la rendre accessible à tous.

    Un message au-delà des frontières

    Fidèle à l’esprit de l’Alliance des États du Sahel (AES), dont il a porté la voix, le ministre Ouédraogo a tenu à saluer l’initiative togolaise d’ouvrir son marché aux artisans des pays sahéliens. « Au nom de l’ensemble des États membres de l’AES, nous exprimons notre reconnaissance à la République togolaise pour cet acte d’ouverture et de solidarité régionale, favorisant les échanges commerciaux et culturels avec le reste du monde », a-t-il déclaré.

    Dans un contexte géopolitique où les États du Sahel redoublent d’efforts pour bâtir des ponts économiques et culturels avec leurs voisins du littoral, cet accueil chaleureux offert par Lomé revêt une portée hautement symbolique. Il manifeste la volonté commune de transcender les défis sécuritaires et économiques pour forger un avenir africain fondé sur l’échange, le respect mutuel et la valorisation des identités.

    Le MIATO, vitrine d’une Afrique artisanale en mutation

    Placée sous le thème « Protection des œuvres artisanales : enjeux et défis », cette 4ᵉ édition du MIATO s’inscrit dans une réflexion profonde sur les mutations du secteur artisanal africain. À l’heure où la mondialisation expose les créations traditionnelles aux risques de contrefaçon et d’appropriation illicite, la nécessité de protéger juridiquement et économiquement ces savoir-faire ancestraux apparaît plus urgente que jamais.

    Le MIATO, en devenant un carrefour d’échanges et de débats autour de ces enjeux, affirme ainsi son rôle de locomotive pour une nouvelle ère de promotion de l’artisanat africain, non plus cantonné à l’image pittoresque de l’« exotisme », mais reconnu à sa juste valeur comme un levier de développement durable, d’innovation culturelle et de rayonnement international.

    Une promesse d’avenir

    L’ouverture du MIATO 2025, avec le Burkina Faso en lumière, a résonné comme une promesse : celle d’une Afrique artisanale fière, résiliente et tournée vers l’avenir. En magnifiant la richesse des héritages culturels, en renforçant les passerelles entre les peuples, et en consolidant les bases d’un commerce équitable et solidaire, cet événement augure de lendemains fertiles en coopération et en prospérité partagée.

    Dans la douce lumière déclinante de Lomé, entre les stands embaumés de senteurs de bois précieux, de cuir tanné et de tissus imprégnés de pigments naturels, l’Afrique a, l’espace d’un instant, chanté l’une de ses plus belles partitions : celle d’une unité dans la diversité, portée haut par les mains d’or de ses artisans.

    RADIO TANKONNON 

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