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    Quelques jours après avoir annoncé son retour imminent en République démocratique du Congo « par la partie orientale », l’ancien président Joseph Kabila voit ses allées et venues surveillées de près : dans la matinée du jeudi 17 avril, les services de sécurité ont procédé à des perquisitions dans deux de ses propriétés, à Kinshasa et à Kingakati, selon Adam Shemisi, porte‑parole de Marie‑Olive Lembe Kabila.

    L'ancien président Joseph Kabila
    L’ancien président Joseph Kabila

    Fouilles à Kingakati et à Kinshasa

    À une centaine de kilomètres à l’est de la capitale, la ferme de Kingakati – ancienne plaque tournante des réunions du Front commun pour le Congo (FCC) – a été investie par la police judiciaire. « Les entrepôts, conteneurs, locaux et véhicules présents sur la concession, pour la plupart loués à des tiers, ont été fouillés », a précisé Adam Shemisi, assurant qu’« aucun élément compromettant n’a été découvert ». Quelques jours auparavant, mardi 15 et mercredi 16 avril, une concession de la famille Kabila sise en ville avait déjà fait l’objet d’une opération similaire : les enquêteurs y recherchaient « des effets ou matériels militaires qui auraient été volés ou dissimulés », sans succès.

    Des soupçons liés à l’Alliance Fleuve Congo

    L’ombre d’un soutien occulte aux rebelles plane sur l’ex‑chef de l’État : Kinshasa le suspecte d’être à l’origine de la création de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), coalition politico‑militaire dont fait partie le M23, groupe armé qui contrôle une partie du territoire oriental. Les autorités congolaises ne cachent pas leur crainte qu’un retour de Kabila en province ne serve de catalyseur à une « insurrection ».

    Retour justifié, accueil incertain

    Dans une lettre adressée début avril à Jeune Afrique, Joseph Kabila, aujourd’hui sénateur à vie, affirmait vouloir « contribuer à la recherche d’une solution » face à la crise sécuritaire dans l’est du pays. Mais le président Félix Tshisekedi, qui peine à obtenir un gouvernement d’union nationale capable de contenir le M23, n’a eu de cesse d’accuser son prédécesseur de soutenir les rebelles. L’ex‑président, pour sa part, demeure discret sur le choix des itinéraires qui lui permettront de regagner le territoire congolais, laissant planer le doute entre une entrée par des zones sous contrôle officiel ou par des axes tenus par la rébellion.

    Un climat de défiance

    Alors que la RDC se débat avec une crise multiforme – conflits armés, tensions politiques, défi de la réconciliation – l’annonce du retour de Joseph Kabila et les perquisitions ciblées mettent en lumière la polarisation profonde du paysage politique. Entre espoirs de dialogue apaisé et réminiscences de rivalités d’antan, la trajectoire de l’ancien homme fort de Kinshasa reste épiée, à la fois par les services de l’État et par une opinion nationale partagée.

    Le 26 avril marquera-t-il une étape dans l’apaisement ou relancera-t-il les tensions ? Au cœur de cette énigme, la question demeure : quel rôle Joseph Kabila entend-il véritablement jouer dans la recomposition politique et sécuritaire de son pays ?

    Par Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon 

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