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    Banfora, perle des Cascades, a vibré au rythme de la culture, de la fête et de la cohésion sociale à l’occasion de la toute première édition du Festival International des Cascades (FESTICAS), officiellement lancé le jeudi 10 avril 2025 sous la présidence du Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Pingdwendé Gilbert Ouédraogo. Cette grande première, placée sous le thème évocateur « Promouvoir la destination Burkina Faso », s’est tenue jusqu’au 13 avril dans une ambiance mêlant traditions vivantes, rencontres fraternelles et exaltation patrimoniale.

    Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Pingdwendé Gilbert
    Le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, M. Pingdwendé Gilbert

    Une synergie d’acteurs pour magnifier le vivre-ensemble

    La cérémonie d’ouverture, sobre et solennelle, s’est déroulée dans la Cité du paysan noir en présence des autorités régionales, des forces vives de la nation et de nombreux ressortissants venus des quatre coins du pays. Tous ont répondu à l’appel du FESTICAS, manifestation nouvelle mais déjà empreinte de nobles ambitions : valoriser les sites emblématiques de la région, révéler la richesse culturelle locale et renforcer l’unité nationale par la célébration de ce qui nous rassemble.

    « Ce festival n’est pas une simple fête populaire, mais un acte citoyen, un outil de développement et un levier pour la paix », a affirmé avec conviction le promoteur Mamadou Koné, plus connu sous le nom de Yougos Koné. Avec une émotion palpable, ce fils du terroir a lancé un appel vibrant à l’union et à la responsabilité : « Nous avons le devoir, par nos idées, nos engagements et nos passions, d’accompagner nos autorités pour faire rayonner le patrimoine culturel et touristique du Burkina Faso. »

    Banfora, vitrine d’un Burkina en quête d’excellence culturelle

    Le FESTICAS s’impose d’emblée comme un événement structurant dans la stratégie de relance touristique du pays. Les célèbres Cascades de Karfiguéla, les Dômes de Fabédougou, la faune généreuse du parc de la Comoé, la gastronomie locale, les danses traditionnelles, les contes et les récits ont été autant de trésors mis en lumière durant ces quatre jours d’intense communion artistique et identitaire.

    Le Ministre Ouédraogo, dans son discours d’ouverture, n’a pas manqué de saluer la ferveur populaire et l’engagement des organisateurs. « La culture est un socle pour la résilience et une voie royale vers le développement durable. Le FESTICAS est la preuve que notre jeunesse, nos artistes, nos communautés savent encore rêver et bâtir ensemble. Il revient à chacun de contribuer à l’essor de cette initiative afin qu’elle s’enracine durablement dans le paysage culturel national et au-delà. »

    Une édition fondatrice, un avenir prometteur

    Concerts, expositions, panels, visites guidées, animations folkloriques et dégustations gastronomiques ont rythmé un programme dense, pensé pour séduire autant le grand public que les spécialistes du tourisme et de la culture. L’accent a été mis sur la transmission, la valorisation des savoir-faire locaux et l’éveil des consciences quant au potentiel insoupçonné de la région des Cascades.

    Au-delà des festivités, le FESTICAS s’affirme déjà comme un creuset de réflexion et d’action en faveur d’une redéfinition du tourisme burkinabè : un tourisme centré sur l’humain, enraciné dans l’histoire, au service du développement et du rayonnement du pays.

    En conclusion

    Le Burkina Faso vient d’inscrire une nouvelle date dans son calendrier culturel. Le FESTICAS, par son envergure, son authenticité et son ambition, incarne cette volonté partagée de bâtir une nation fière de ses racines et ouverte au monde. À Banfora, l’Afrique s’est racontée à voix haute, dans un langage de beauté, d’unité et d’espoir. Et les échos de cette première édition, puissants comme les cascades de Karfiguéla, promettent déjà un avenir lumineux pour ce jeune festival qui a su toucher les cœurs autant que les consciences.

    Par Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon 

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