Les Éléphanteaux s’illustrent à Casablanca : La Côte d’Ivoire brille et se qualifie pour les quarts de finale
Dans une démonstration de force et de technicité, la Côte d’Ivoire a validé, ce lundi 7 avril 2025, son ticket pour les quarts de finale de manière éclatante en s’imposant 4-2 face au Mali lors du dernier match de la phase de groupes, disputé au stade Berrechid de Casablanca. À travers un jeu offensif tranchant et une cohésion remarquable, les Éléphanteaux ont su imposer leur rythme et leur intensité, créant la désillusion chez leurs adversaires malien.

Un début de match explosif
Dès les premières minutes de rencontre, la Côte d’Ivoire a affiché ses ambitions. Dès la 4e minute, une sublime combinaison entre Touali Yannis et Haïdara Alynho a permis à ce dernier d’ouvrir le score, grâce à un service d’une précision chirurgicale à l’entrée de la surface. L’attaque ivoirienne n’a pas tardé à s’exprimer pleinement, imposant dès lors un pressing haut qui asphyxiait les efforts des Maliens, incapables de développer leur jeu dans de telles conditions.
À la 18e minute, Haïdara Alynho, déjà en grande forme, doublait la mise sur penalty, transformé avec assurance après une faute commise par Soumaïla Fané sur Doumbia Vabou. La première période, dominée par la Côte d’Ivoire, se poursuivait sur une lancée irrésistible. Juste avant la pause, à la 41e minute, Alynho contribuait à allonger l’avantage en délivrant un centre millimétré qui trouvait Dieudonné Diarrassouba. Ce dernier, d’une frappe en demi-volée, déviée par la défense adverse, concluait par un but salvateur pour porter le score à 3-1 aux pauses ivoirienne.
Une seconde période rythmée par des revirements
À la reprise, le match prenait une teinte plus équilibrée. Les Ivoiriens, ayant légèrement baissé le rythme, laissaient ainsi davantage d’espaces à leurs adversaires. C’est à la 68e minute qu’un penalty fut accordé au Mali à la suite d’une faute de Diarra Mohamed sur Bomba. Même si le portier ivoirien Christ Kouassi parvenait à arrêter le tir initial de Seydou Dembélé, Bomba, positionné en alerte, récupérait le ballon pour inscrire son troisième but dans la compétition dès la 69e minute.
Alors que les Maliens multipliaient les tentatives pour revenir au score, le destin s’est scellé dans les derniers instants du match. Entré presque en fin de rencontre, le jeune Broulaye Cissé, sur son tout premier ballon, décrochait une frappe somptueuse depuis la trentaine de mètres. Le tir, parfaitement exécuté, venait nettoyer la lucarne gauche du gardien malien, scellant ainsi une victoire spectaculaire pour les Éléphanteaux.
Conséquences stratégiques et perspectives pour la suite du tournoi
Cette victoire éclatante permet à la Côte d’Ivoire de terminer première du groupe D et d’éviter ainsi un choc potentiellement déstabilisateur face au Sénégal en quarts de finale. Pendant ce temps, le Mali, se classant en deuxième position, devrait prochainement affronter le premier du groupe C, qui pourrait être la Tunisie ou le Sénégal, champion en titre, dans un duel prometteur d’intensité et de rivalité.
Parallèlement, dans l’autre confrontation du groupe, l’Angola a laminé la Centrafrique 6-1, confirmant ainsi la vitalité des équipes sur le continent. Les Éléphanteaux, par leur performance sans faille, envoient un signal fort à l’ensemble de la concurrence quant à leur ambition et leur qualité, se positionnant ainsi comme l’un des favoris à relever les défis des phases finales du tournoi.
Alors que la compétition se resserre et que les enjeux se font de plus en plus cruciaux, la Côte d’Ivoire demeure une force offensive et collective, prête à continuer son ascension et à inscrire un nouveau chapitre de son histoire dans le football continental.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon