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    Pyongyang, 6 avril 2025 C’est sous un ciel printanier que la 31e édition du Marathon international de Pyongyang s’est élancée ce dimanche dans les artères majestueuses de la capitale nord-coréenne, marquant avec éclat le retour d’un événement emblématique, suspendu depuis 2019 en raison de la pandémie de Covid-19.

    Le marathon de Pyongyang
    Le marathon de Pyongyang

    Organisée traditionnellement en avril, cette compétition internationale, qui sillonne les boulevards bordés d’immeubles monumentaux et de banderoles aux slogans patriotiques, symbolise l’ouverture ponctuelle de la Corée du Nord au reste du monde, le temps d’une journée placée sous le signe du sport et de la discipline.

    Un engouement renouvelé, une participation élargie

    Depuis son ouverture aux athlètes professionnels étrangers en 2000, puis aux amateurs du monde entier en 2014, le Marathon de Pyongyang est devenu l’une des rares fenêtres culturelles et humaines entre la République populaire démocratique de Corée et la communauté internationale. Cette année, des centaines de coureurs venus de divers continents ont franchi la ligne de départ, mêlés à une imposante délégation d’athlètes nationaux, sous l’œil vigilant d’une organisation millimétrée.

    Victoire nationale sur un parcours hautement symbolique

    Comme pour rappeler la suprématie du pays hôte sur ses terres, les lauriers de la victoire sont revenus à deux athlètes nord-coréens. Chez les hommes, Pak Gum Dong s’est illustré en franchissant la ligne d’arrivée en 2 heures, 12 minutes et 11 secondes, tandis que chez les femmes, Jon Su Gyong a triomphé avec un temps remarquable de 2 heures, 25 minutes et 50 secondes.

    Ces performances, saluées par les spectateurs massés le long du parcours, résonnent comme un double hommage : à l’endurance physique, bien sûr, mais aussi à la résilience d’un pays qui cherche à tourner la page d’un isolement prolongé.

    Un événement sous haute surveillance mais empreint d’émulation

    Si l’accès à la compétition reste strictement encadré, notamment pour les visiteurs étrangers, l’enthousiasme des coureurs, la rigueur de l’organisation et la ferveur du public ont contribué à faire de cette édition un succès incontestable. De nombreux participants ont souligné la beauté singulière du parcours, traversant des sites emblématiques tels que le Stade du 1er Mai, le Grand Théâtre de Pyongyang, ou encore les larges avenues ponctuées de monuments historiques.

    Un signal d’ouverture prudent mais affirmé

    À travers le prisme du sport, le régime nord-coréen semble vouloir envoyer un signal mesuré mais réel de réouverture, au moment où les tensions géopolitiques restent vives dans la région. Le retour du marathon s’inscrit ainsi dans une stratégie d’image maîtrisée, valorisant les traditions sportives du pays tout en ménageant une brèche — étroite mais visible — dans le mur du repli.

    La réapparition du Marathon de Pyongyang dans le calendrier sportif mondial témoigne ainsi d’un subtil jeu d’équilibre entre affirmation nationale, diplomatie sportive et volonté de normalisation progressive. En 42,195 kilomètres, c’est bien plus qu’une course qui a eu lieu : c’est un message de résilience, d’endurance et, peut-être, d’espoir.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon 

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