Le Burkina Faso entre dans une nouvelle ère avec la Révolution Progressiste Populaire
Ouagadougou, 1er avril 2025 – En ce premier jour du mois, le Chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, a officiellement proclamé l’avènement de la Révolution progressiste populaire (RPP) lors de la cérémonie solennelle de montée des couleurs nationales au Palais de Koulouba. Dans un discours vibrant et résolument engagé, le Président a appelé chaque Burkinabè à s’investir corps et âme pour le rayonnement de la Nation.

Un héritage révolutionnaire revisité
Faisant écho à la Révolution démocratique et populaire de 1983, proclamée jadis par le Capitaine Thomas Sankara, le capitaine Traoré a tracé la voie d’une renaissance nationale axée sur la reconquête totale, le maintien de l’intégrité territoriale et la souveraineté du Burkina Faso. Son discours, empreint d’un langage solennel et d’un patriotisme inébranlable, réaffirme que la transformation du pays passe par l’unité et l’engagement collectif de ses citoyens, qu’il désigne affectueusement en les appelant « Camarades ».
L’appel à la mobilisation et à la vigilance
Le Président n’a ménagé ni son verbe ni ses exhortations. Il a rappelé que la Révolution progressiste populaire exige des sacrifices pour la patrie et la mise en œuvre d’un cadre strict alliant ordre et discipline pour la réussite des réformes sociales, économiques, politiques et idéologiques. Avertissant les ennemis internes et externes, il a dénoncé sans ambages ceux qui, en se nourrissant de nostalgie des tragiques événements de 1987, tenteraient de perturber la nouvelle dynamique nationale. « Nous les attendons de pied ferme, leurs mercenaires et leurs actions… nous serons impitoyables ! », a-t-il déclaré, affirmant que la désinformation, la subversion et toute forme de trahison ne sauraient trouver de place dans ce projet de transformation.
Au-delà de la démocratie : la révolution comme point de départ
Dans une prise de position forte, le capitaine Traoré a précisé que le Burkina Faso n’était pas engagé dans une quête démocratique conventionnelle, mais bien dans une révolution progressiste populaire.
Selon lui, la démocratie constitue, à terme, un aboutissement plutôt qu’un point de départ pour le développement national. Il a ainsi affirmé que les excès de liberté d’action et d’expression, susceptibles de faire basculer le pays dans le désordre, devaient céder la place à un engagement résolu en faveur de l’ordre et de la discipline.
Pour lui, le succès des réformes, qui incluent la modernisation des infrastructures, le renforcement des services de santé, l’amélioration du système éducatif, la construction de routes et le développement industriel, repose sur une mobilisation totale et structurée des forces vives du pays.
Un projet ambitieux et collectif
Le Président a conclu en invitant chaque citoyen à s’approprier pleinement l’idéologie de la RPP et à participer activement à sa mise en œuvre. Cette révolution, bien plus qu’un simple slogan, se veut le catalyseur d’un renouveau national, garant de la sécurité et du développement durable du Burkina Faso. En appelant à l’unité et à la détermination, le capitaine Ibrahim Traoré dessine les contours d’une ère nouvelle, où l’impitoyable rejet des tentatives de déstabilisation se conjugue avec une vision ambitieuse pour l’avenir du pays.
Ainsi, à travers ce discours solennel et porteur d’espoir, le Chef de l’État incite les Burkinabè à s’unir derrière un projet collectif de transformation, symbole d’un patriotisme renouvelé et d’une détermination sans faille à bâtir un Burkina Faso souverain et prospère.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon