Ce qui aurait pu demeurer une simple fête s’est transformé en une journée d’enseignement civique inédite pour soixante-quinze jeunes, dont neuf jeunes filles, interpellés pour des infractions flagrantes aux règles de la circulation. L’incident, survenu le jour de la célébration du Ramadan, a soulevé autant d’inquiétudes que d’espoirs quant à la nécessité de responsabiliser la jeunesse.

Une conduite périlleuse

Les contrevenants, en quête de sensations fortes, s’étaient livrés à des acrobaties spectaculaires sur la voie publique, brûlant allègrement les feux tricolores et roulant à contresens, mettant ainsi en danger leur vie et celle des autres usagers. Une démonstration d’insouciance qui n’a pas échappé aux forces de l’ordre.

Une sanction éducative

Plutôt que de se limiter à une réprimande classique, les autorités ont opté pour une approche exemplaire et constructive. Les jeunes ont été conduits sur un chantier de travaux d’intérêt général, où ils ont participé activement au nivellement d’un tronçon de 500 mètres destiné à être pavé. Cette initiative visait à faire d’eux non seulement des citoyens avertis, mais également des contributeurs à la communauté.

Sensibilisation et promesses d’avenir

En parallèle, une session de sensibilisation a été organisée, mettant l’accent sur des valeurs fondamentales telles que l’ordre, la discipline et le respect des règles de la vie en société. Les participants, visiblement touchés, ont présenté leurs excuses et promis de faire preuve de comportements exemplaires à l’avenir.

Une leçon au-delà des pavés

Cet épisode souligne l’importance d’une réponse éducative face aux dérives de la jeunesse. Il montre aussi que, loin d’être réfractaires aux règles, ces jeunes peuvent, avec une approche adaptée, devenir les ambassadeurs des valeurs civiques.

Les autorités espèrent que cette démarche marquera un tournant dans leur perception des responsabilités citoyennes. Une chose est sûre : cette fête du Ramadan restera gravée dans les mémoires comme une opportunité de transformation personnelle et collective.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon