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  • Tidjane Thiam tranche et dénonce une procédure judiciaire dévoyée

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    Abidjan, 31 mars 2025 En direct sur TV5 Monde, le président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam, s’est exprimé avec une franchise exemplaire au sujet d’une affaire judiciaire qui divise la scène politique ivoirienne. Selon lui, Valérie Yapo, ex-déléguée communale d’Akoupé, aurait modifié ses requêtes pour obtenir sa destitution, en dépit d’une levée de sanction accordée dans un esprit d’apaisement. « On nous informe qu’elle a modifié ses demandes. Ce qui, selon les avocats, ne serait pas conforme à la loi. Elle a désormais formulé une nouvelle série de requêtes visant notamment à me destituer de mes fonctions et nommer un administrateur provisoire », a-t-il affirmé.

    Le président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam
    Le président du Pdci-Rda, Tidjane Thiam

    Une manœuvre juridique contestable

    Le dirigeant, successeur de Henri Konan Bédié, a dénoncé la persistance d’une procédure qu’il juge caduque. En effet, malgré la décision de lever la sanction – une mesure destinée à permettre à Valérie Yapo d’intégrer le bureau politique et d’assister à la réunion – celle-ci aurait néanmoins saisi la justice ivoirienne. « Notre surprise reste cependant relative, car on nous demande de poursuivre cette procédure le 2 avril. Pour nous, celle-ci était déjà caduque, puisque son objectif initial était de permettre à cette personne d’assister à la réunion. Et cela a été fait », a-t-il déclaré, déplorant ainsi une utilisation de la justice qu’il juge politique.

    Une vision d’une démocratie apaisée

    Au-delà de cette polémique judiciaire, Tidjane Thiam a abordé d’autres sujets brûlants de l’actualité politique ivoirienne. Interrogé sur l’absence de figures telles que Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et Charles Blé Goudé sur la liste électorale, il a prôné un dépassement des conflits passés pour instaurer une véritable démocratie. « Pour qu’une démocratie fonctionne, il faut arriver à dépasser un certain nombre de conflits qui ont posé un problème dans notre pays. Et, quels que soient les sentiments des uns et des autres, je pense qu’un geste d’apaisement et de générosité qui permettrait à chacun d’être candidat et de régler tout ce passif une fois pour toutes, serait une bonne chose », a-t-il expliqué.

    L’alternance pacifique : une nécessité pour la Côte d’Ivoire

    Le président du Pdci-Rda a également évoqué la création de la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire (Cap Côte d’Ivoire), un groupement rassemblant 25 partis politiques. Insistant sur le caractère non contraignant de cette coalition, il a précisé qu’aucune candidature commune n’était envisagée pour le moment. « On n’en a pas parlé. On a dit que ce n’est pas une organisation politique. C’est une coalition pour réunir les conditions d’une élection équitable, transparente, etc. Donc, chaque parti garde son identité, son idéologie. Et on a choisi le mot « coalition » exprès, pour une alternance pacifique. Car je crois que la Côte d’Ivoire a désespérément besoin d’alternance », a-t-il conclu.

    Alors que la juge des référés doit se prononcer sur les demandes de Valérie Yapo ce 2 avril, le discours de Tidjane Thiam laisse entrevoir une volonté de recentrer le débat sur la construction d’une démocratie unie et apaisée, loin des dissensions qui minent le paysage politique ivoirien.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon

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