Un message universel d’espoir et de résilience : Le Président du Faso en dialogue avec les cinéastes internationaux à FESPACO 2025
Dans la vibrante atmosphère de Ouagadougou, à l’occasion de la 29ᵉ édition du Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO), une rencontre d’une rare intensité symbolique s’est opérée entre le Chef de l’État burkinabè, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, et une délégation de cinéastes venus des quatre coins du globe. Sous l’égide d’un engagement profond pour la promotion de l’image et du cinéma, cet échange s’inscrit dans une dynamique de souveraineté culturelle et de renaissance artistique, illustrant avec force le rôle déterminant du septième art dans la construction d’un monde meilleur.

Un contexte chargé d’histoire et d’ambition
Depuis 1969, FESPACO s’est affirmé comme l’un des rendez-vous incontournables du cinéma africain, forgeant une identité collective forte et fédératrice. Cette biennale, véritable vitrine de la créativité et du talent, accueille chaque édition des acteurs et actrices du 7ᵉ art, ainsi que des professionnels du secteur, venus enrichir le débat culturel par leurs idées novatrices et leur passion communicative. La 29ᵉ édition ne fait pas exception, et le climat qui y règne reflète la volonté indéfectible d’un peuple déterminé à inscrire son héritage cinématographique dans une perspective de développement et de renouveau.
Au cœur de cet événement, le Chef de l’État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, incarne l’autorité bienveillante d’un gouvernement résolument attaché aux valeurs de paix, de cohésion sociale et d’harmonie. Sa rencontre matinale avec la délégation, conduite par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, fut l’occasion de délivrer un message puissant à l’ensemble des cinéastes présents : leur engagement sur la scène internationale est un véritable levier de reconnaissance pour le Burkina Faso et pour l’Afrique tout entière.

Le discours du Capitaine Ibrahim TRAORÉ : Un appel à l’unité et à la création
« Votre présence au FESPACO est un message que vous envoyez au monde », a affirmé le Capitaine TRAORÉ avec une solennité empreinte de fierté nationale. Ces mots, porteurs d’une signification profonde, traduisent la certitude que le cinéma ne se limite pas à un divertissement passager, mais représente une arme culturelle capable de façonner les mentalités et de susciter un changement durable.
En s’adressant à la délégation, le Chef de l’État a su mettre en exergue l’importance stratégique de l’image, non seulement comme vecteur de narration, mais aussi comme instrument éducatif. Il a exhorté les cinéastes à investir leur art dans la transmission des valeurs essentielles, à savoir la paix, la cohésion sociale et l’harmonie entre les peuples. Pour lui, le cinéma est un moyen privilégié de lutter contre la diffusion de modèles imposés et de promouvoir une vision authentique et émancipatrice du monde. « Nous ne pouvons pas continuer à consommer ce qu’on veut nous imposer », a-t-il lancé, appelant ainsi à une prise de conscience collective sur le pouvoir des images.

Les échos de la délégation : Un engagement pour une souveraineté culturelle
La rencontre fut également l’occasion pour la délégation, composée d’acteurs du septième art venus de tous les continents, de faire part de leur reconnaissance envers le peuple burkinabè. Le réalisateur malien Cheick Oumar SISSOKO, porte-parole de la délégation, a exprimé, au nom de ses pairs, des remerciements chaleureux au Chef de l’État, au gouvernement et à l’ensemble du peuple du Burkina Faso. Selon lui, l’organisation régulière du FESPACO depuis plus de cinq décennies témoigne de la lucidité d’un pays qui a su comprendre que l’image et le cinéma sont des instruments déterminants pour aider le peuple à appréhender le monde et à prendre en main son destin.
Avec une verve résolue, M. SISSOKO a également affirmé que le cinéma africain se positionne en première ligne dans la lutte pour la souveraineté culturelle. « Nous sommes vos soldats derrière la caméra », a-t-il déclaré, dénonçant implicitement l’hégémonie médiatique qui tend à uniformiser les regards et à imposer des diktats extérieurs. Ce cri du cœur résonne comme une invitation à la résistance créative, un appel à mobiliser les talents et à s’unir pour faire triompher une identité artistique libre et indépendante.

FESPACO : Une terre d’excellence et de promesse pour le cinéma africain
Le Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou s’est, au fil des années, affirmé comme une plateforme incontournable pour la promotion des œuvres cinématographiques africaines. La tenue de ce rassemblement culturel d’envergure internationale à Ouagadougou illustre la capacité du Burkina Faso à se positionner en tant que creuset d’idées et de réflexions sur l’avenir du continent.
Le rôle de FESPACO ne se limite pas à la simple présentation de films. Il constitue également un espace d’échanges et de débats, où les professionnels du cinéma, les artistes et le public peuvent confronter leurs visions du monde et partager leurs expériences. C’est dans ce contexte que le discours du Capitaine TRAORÉ prend toute sa dimension, en offrant aux cinéastes une tribune pour exprimer leurs aspirations et contribuer à la redéfinition des codes culturels africains.
L’héritage culturel et la mission d’éducation par l’image
Le Chef de l’État a profité de cette rencontre pour réaffirmer son attachement indéfectible à la culture et à l’image, soulignant que ces éléments sont essentiels pour la construction d’un monde meilleur. En encourageant les cinéastes à créer des contenus éducatifs, il rappelle que le cinéma doit également jouer un rôle pédagogique, en transmettant aux jeunes générations les valeurs intrinsèques qui fondent une société harmonieuse et solidaire.
Cet engagement se traduit par une invitation à transcender la simple esthétique pour atteindre une dimension plus profonde, celle d’un art au service de l’émancipation et de la transformation sociale. Le message est clair : le cinéma africain, fort de son histoire et de sa diversité, doit devenir un instrument de conscientisation et de changement, capable de défier les stéréotypes et de construire un avenir empreint de justice et d’équité.

Une cérémonie chargée d’émotions et de promesses d’avenir
La rencontre matinale entre le Capitaine TRAORÉ et la délégation de cinéastes a été saluée par l’ensemble des participants comme un moment fort et mémorable. Les échanges passionnés et les déclarations empreintes d’une grande sincérité ont contribué à renforcer le sentiment d’appartenance et à raviver l’espoir d’un cinéma africain souverain et innovant.
À l’issue de cet entretien, le porte-parole de la délégation a confirmé que la tenue régulière du FESPACO et l’accueil chaleureux réservé aux professionnels du cinéma témoignent de la pérennité du Burkina Faso en tant que terre de promotion du septième art en Afrique. Cette affirmation, portée par la voix de ceux qui façonnent l’avenir du cinéma, résonne comme une promesse de renouveau et de continuité pour une industrie en pleine mutation.

Conclusion : Vers un avenir éclairé par l’image et la créativité
Le message envoyé par le Capitaine Ibrahim TRAORÉ aux cinéastes du monde entier transcende les simples frontières géographiques et s’inscrit dans une perspective universelle. Par sa présence au FESPACO, ces artistes affirment haut et fort que le cinéma est bien plus qu’un divertissement : il est le reflet d’une identité, le vecteur d’une transformation sociale et l’expression d’une résilience inébranlable.
En conjuguant l’héritage culturel du Burkina Faso avec une vision résolument tournée vers l’avenir, le Chef de l’État invite chacun à participer activement à la construction d’un monde meilleur, où la créativité et l’authenticité sont les pierres angulaires d’une révolution pacifique. Ainsi, FESPACO 2025 ne se contente pas de célébrer le septième art, il devient le creuset d’un dialogue vital entre le passé, le présent et l’avenir, où chaque image, chaque film, est porteur d’un message d’espoir et d’un appel à la souveraineté culturelle.
Au terme de cette rencontre historique, une certitude s’impose : le Burkina Faso, en tant que terre de cinéma et de culture, continue de rayonner sur la scène internationale, invitant tous les cinéastes à se joindre à lui dans une quête collective pour une humanité éclairée par l’art et la liberté d’expression.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon