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  • Burkina Faso : Vers une autonomie alimentaire et une célébration de la culture africaine

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    Le Burkina Faso, un pays riche en potentialités agricoles, est confronté à un défi majeur en matière de sécurité alimentaire. La dépendance aux importations de farine de blé représente un enjeu crucial pour le gouvernement, qui aspire à renforcer l’autonomie alimentaire du pays. Dans ce cadre, l’émergence de nouvelles unités de transformation, comme la minoterie récemment inaugurée à Gampéla, témoigne des ambitions du gouvernement de réduire cette dépendance.

    Inauguration d'une minoterie basée à Gampéla dans la commune de Saaba
    Inauguration d’une minoterie basée à Gampéla dans la commune de Saaba

    Le 20 février dernier, le président Ibrahim Traoré a procédé à l’inauguration du Moulin Double Star (M2S), une minoterie située dans la commune de Saaba, au centre du pays. Ce projet, qui a mobilisé un investissement total de 15 milliards de francs CFA (environ 24 millions de dollars), est l’œuvre du groupe Zidnaba Industrie. Cette nouvelle installation est dotée d’une capacité de production de 220 tonnes de farine et 80 tonnes de son de blé par jour. Cette initiative marque une étape significative dans le parcours du Burkina Faso vers l’autosuffisance alimentaire et le développement d’une industrie locale compétitive.

    Les responsables de l’entreprise ont souligné que cette minoterie ne se limite pas seulement à la production de farine, mais qu’elle pourrait également entraîner la création d’emplois et le développement de la filière blé dans la région. En favorisant la transformation locale, le Burkina Faso pourrait ainsi diminuer sa vulnérabilité face aux fluctuations des marchés internationaux et renforcer la résilience de son économie.

    Le même jour, alors que le pays se prépare à accueillir des festivités culturelles majeures, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a accordé une audience aux ministres de la Culture du Mali, du Sénégal, du Togo et au Secrétaire général du ministre chargé de la Culture du Niger. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), un événement qui célèbre la richesse cinématographique et culturelle du continent africain.

    Les personnalités présentes ont profité de cette occasion pour présenter leurs civilités aux plus hautes autorités du Burkina Faso. Le ministre malien de l’Artisanat, de la Culture et de l’Industrie hôtelière, Mamou Daffé, a exprimé sa profonde gratitude envers le gouvernement burkinabè pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité légendaire dont a bénéficié sa délégation. « Nous sommes ici pour saluer les autorités du Burkina Faso, et nous remercions l’ensemble du Gouvernement et le peuple burkinabè pour toutes les commodités offertes », a-t-il déclaré.

    Mamou Daffé a également salué l’organisation réussie du FESPACO, tout en soulignant la nécessité de renforcer la fraternité panafricaine. « Le Premier ministre a partagé avec nous l’importance de la culture comme socle de notre coopération », a-t-il précisé. En effet, cet événement se veut un creuset d’échanges culturels, où la créativité et l’art sont célébrés comme des vecteurs d’unité et de développement.

    La ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture du Sénégal, Khady Diène, a abondé dans le même sens en affirmant que « c’est à travers l’art et la culture que nous pouvons véritablement accompagner nos différentes autorités à asseoir une politique de développement durable ». Elle a mis en avant les progrès réalisés par le cinéma africain tout en reconnaissant qu’il reste encore beaucoup à faire. « Notre jeunesse doit avoir comme boussole nos différentes cultures. Nous avons partagé la même histoire, et il est essentiel de la perpétuer pour les générations actuelles et futures », a-t-elle soutenu.

    Du côté du Togo, la ministre de la Communication, des Médias et de la Culture, Yawa Ahofa Kouigan, a souligné la convergence des opinions parmi les délégations présentes sur l’importance de la culture, qui transcende les frontières. « Dans les temps qui sont les nôtres, il est de plus en plus évident que c’est sur le socle culturel que nous pouvons bâtir l’épanouissement, la prise de conscience et le progrès de notre continent », a-t-elle affirmé avec conviction.

    Ces échanges illustrent la nécessité d’établir des partenariats solides entre les nations africaines, afin de promouvoir un véritable développement culturel et économique. La culture, en tant que vecteur d’identité et de cohésion sociale, joue un rôle fondamental dans la construction d’une Afrique unie et résiliente.

    Le FESPACO représente ainsi une plateforme idéale pour célébrer non seulement le cinéma, mais également l’ensemble des expressions culturelles qui font la richesse de l’Afrique. En rassemblant des acteurs de divers horizons, cet événement favorise des discussions enrichissantes et des collaborations futures, contribuant ainsi à la mise en avant des talents africains sur la scène internationale.

    En somme, l’inauguration du Moulin Double Star et les événements liés au FESPACO s’inscrivent dans une dynamique positive pour le Burkina Faso. Ces initiatives témoignent de la volonté du pays de s’engager résolument vers l’autosuffisance alimentaire tout en célébrant la diversité culturelle qui le caractérise. En mettant l’accent sur le développement local et la coopération régionale, le Burkina Faso aspire à devenir un modèle de résilience et de prospérité sur le continent africain.

    Saidicus Leberger
    Pour Radio Tankonnon 

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