Le Tchad, pays invité d’honneur du FESPACO 2025 : Une présence historique et un symbole de fraternité africaine
Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), rendez-vous incontournable du septième art africain, marque cette année une édition historique avec la mise à l’honneur du Tchad. Pays d’Afrique centrale au passé cinématographique riche et prometteur, le Tchad se distingue par une participation d’une ampleur sans précédent, témoignant de l’importance qu’il accorde à la valorisation du cinéma africain et de ses talents.

Le cinéma tchadien, un art en pleine éclosion
Longtemps resté discret sur la scène internationale, le cinéma tchadien se révèle aujourd’hui comme un espace d’expression puissant, porteur de récits authentiques et engagés. Des figures emblématiques comme Mahamat-Saleh Haroun, lauréat de plusieurs distinctions prestigieuses, ont pavé la voie pour une nouvelle génération de cinéastes déterminés à conter les réalités de leur société à travers la lentille de la caméra.
Les films présentés par la délégation tchadienne cette année reflètent une diversité de thématiques riches et profondes : identité, mémoire, conflits, mais aussi espoir et résilience. Ce foisonnement créatif prouve que le Tchad n’est plus un simple spectateur du cinéma africain, mais bel et bien un acteur majeur de sa transformation.

Le cinéma tchadien, un art en pleine éclosion
Longtemps resté discret sur la scène internationale, le cinéma tchadien se révèle aujourd’hui comme un espace d’expression puissant, porteur de récits authentiques et engagés. Des figures emblématiques comme Mahamat-Saleh Haroun, lauréat de plusieurs distinctions prestigieuses, ont pavé la voie pour une nouvelle génération de cinéastes déterminés à conter les réalités de leur société à travers la lentille de la caméra.
Les films présentés par la délégation tchadienne cette année reflètent une diversité de thématiques riches et profondes : identité, mémoire, conflits, mais aussi espoir et résilience. Ce foisonnement créatif prouve que le Tchad n’est plus un simple spectateur du cinéma africain, mais bel et bien un acteur majeur de sa transformation.

Une amitié indéfectible entre le Burkina Faso et le Tchad
Le choix du Tchad comme pays invité d’honneur prend une résonance particulière au regard des relations historiques qui lient N’Djamena et Ouagadougou. En tant que seul pays d’Afrique centrale à posséder une ambassade résidant dans la capitale burkinabè, le Tchad affirme son ancrage et sa proximité avec le Burkina Faso, aussi bien sur le plan diplomatique que culturel.
L’expression populaire burkinabè « Ni wahoungo, haw dansé », qui signifie « Quand quelqu’un t’honore, tu dois danser », illustre parfaitement l’accueil enthousiaste réservé au Tchad. Le Burkina Faso voit en cette invitation un geste de fraternité sincère, une reconnaissance mutuelle entre deux peuples unis par des valeurs communes : la résilience, la solidarité et la quête de souveraineté.

Le FESPACO, vitrine d’une Afrique en marche vers son indépendance culturelle
Depuis sa création en 1969, le FESPACO a toujours été bien plus qu’un simple festival de cinéma. Il incarne une plateforme de revendication culturelle et politique, un espace où l’Afrique affirme sa voix et son identité face aux influences extérieures. Cette 29e édition, marquée par une forte présence du Tchad, résonne comme une affirmation de la capacité des nations africaines à s’approprier leur destin.
Sous l’impulsion de dirigeants engagés comme le Capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso et le Maréchal Mahamat Idriss Déby Itno du Tchad, l’Afrique affirme de plus en plus sa volonté d’indépendance et de résilience face aux défis contemporains. Ces deux nations, bien que confrontées à des enjeux sécuritaires et politiques majeurs, partagent une même détermination à bâtir un avenir plus souverain et prospère.

Vers un avenir où l’art devient un outil de souveraineté
Le FESPACO 2025 s’impose ainsi comme une édition charnière, où le cinéma devient une arme douce pour réécrire l’histoire des peuples africains. L’exaltation de la culture et la mise en valeur des talents du continent constituent un pas de plus vers une véritable autonomie culturelle.
En hissant haut les couleurs de son cinéma, le Tchad prouve que l’art, au-delà du divertissement, est un vecteur puissant de transformation sociale et politique. Et pour le Burkina Faso, qui s’est engagé dans un combat pour la dignité et la résilience, cette collaboration avec le Tchad renforce encore davantage la dynamique panafricaine vers une Afrique débarrassée des complexes d’antan.
Vive le FESPACO, vive le cinéma africain, vive l’union des peuples en quête de souveraineté et de dignité !
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon