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  • Coopération renouvelée : le Burkina Faso et le Canada dessinent ensemble les contours d’un avenir prometteur

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    Ouagadougou, le 18 février 2025Dans une ambiance empreinte de solennité et d’optimisme, le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, a accueilli ce mardi l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Tina Guthrie, lors d’une entrevue qui s’inscrit dans la continuité d’une relation bilatérale riche de plus de soixante années d’amitié et de coopération. Ce rendez-vous diplomatique, d’une envergure stratégique indéniable, a permis de mettre en exergue les domaines prioritaires d’action et de repenser, avec une acuité renouvelée, les modalités d’un partenariat centré sur le développement durable, l’indépendance souveraine et la solidarité internationale.

    Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Tina Guthrie
    Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Tina Guthrie

    Un dialogue historique et visionnaire

    Depuis plusieurs décennies, le Burkina Faso et le Canada ont su tisser des liens étroits, fondés sur le respect mutuel, le partage d’expériences et un engagement commun en faveur du progrès social et économique. Lors de cette rencontre, les deux parties ont passé en revue l’héritage de cette coopération, tout en définissant les nouveaux axes stratégiques qui, selon eux, permettront de répondre aux défis contemporains avec efficience et pertinence.

    « Nous avons constaté que nous avons toujours des priorités en commun, surtout dans les secteurs de l’éducation, de la santé et de la gestion des crises humanitaires », a ainsi affirmé Mme Guthrie, résumant avec justesse l’essence même de l’agenda bilatéral. En effet, au cœur de cette entrevue, la diplomate canadienne a mis en avant l’engagement indéfectible de son pays en faveur du renforcement des secteurs jugés stratégiques pour l’épanouissement du Burkina Faso.

    Des fondements nouveaux pour une coopération respectueuse de la souveraineté

    Dès l’ouverture de l’audience, le Premier ministre Ouédraogo a clairement exprimé la nécessité de fonder les futures collaborations sur des bases inédites, résolument orientées vers le respect de la souveraineté nationale et l’autonomie du Burkina Faso dans le choix de ses partenaires internationaux. Cette démarche, à la fois audacieuse et pragmatique, vise à inscrire la coopération dans un cadre où le respect des valeurs endogènes et la réalisation d’actions à fort impact sur les populations occupent une place prépondérante.

    « Il est primordial que toute coopération s’effectue dans le respect de nos valeurs et de notre autonomie », a-t-il déclaré avec une fermeté empreinte de conviction. Pour lui, il s’agit de bâtir un partenariat qui ne se contente pas de répondre aux impératifs du court terme, mais qui s’inscrit dans une vision stratégique globale, en harmonie avec les aspirations et les besoins profonds de la nation burkinabè.

    Un engagement partagé pour une croissance économique et sociale inclusive
    Au-delà des enjeux politiques et diplomatiques, les discussions se sont naturellement orientées vers les domaines de l’économie, de la santé et de l’éducation. Ces secteurs, jugés essentiels pour le développement durable, constituent le socle sur lequel repose la stabilité et la prospérité de la nation. Le Canada, conscient de l’importance de soutenir des initiatives structurantes, a réaffirmé sa volonté de contribuer à la croissance économique du Burkina Faso, tout en accompagnant le renforcement de ses systèmes éducatifs et de santé.

    « Le Canada reste engagé à soutenir les secteurs stratégiques tels que la santé et l’éducation, qui constituent des piliers essentiels du développement durable », a confié Mme Guthrie. Cette affirmation résonne comme une promesse d’investissement sur le long terme, une assurance que, malgré les défis persistants, le partenariat bilatéral est une force sur laquelle le Burkina Faso pourra compter pour surmonter les obstacles et saisir les opportunités de transformation.

    Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Tina Guthrie
    Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo et l’ambassadrice du Canada au Burkina Faso, Tina Guthrie

    Face aux défis sécuritaires et humanitaires : une solidarité affirmée

    L’entretien n’a pas ignoré les préoccupations liées à la situation sécuritaire et à la crise humanitaire qui affectent certaines régions du Burkina Faso. Consciente des enjeux cruciaux que représente la stabilité intérieure, l’ambassadrice canadienne a souligné l’importance d’une coopération renforcée dans la gestion des crises, en mettant en avant l’expérience du Canada dans le domaine de la gestion humanitaire et de la réponse aux urgences.

    « Nous sommes résolument déterminés à rester aux côtés du Burkina Faso, afin d’accompagner le pays dans la gestion de ces défis majeurs, que ce soit sur le plan sécuritaire ou humanitaire », a-t-elle déclaré. Ce positionnement reflète non seulement une sensibilité accrue aux réalités du terrain, mais également une volonté de partager des expertises qui, dans un contexte de globalisation des crises, peuvent s’avérer décisives pour restaurer la confiance et la résilience des populations.

    Un partenariat aux retombées multiples et durables

    L’entretien a ainsi permis de dessiner les contours d’un partenariat qui va bien au-delà des simples échanges diplomatiques. Il s’agit de concevoir ensemble des projets à haute valeur ajoutée, capables de générer des retombées positives tant sur le plan économique que social. La mise en œuvre du Plan d’action pour la stabilisation et le développement du Burkina Faso, évoqué à maintes reprises lors des échanges, s’inscrit comme le cadre de référence de cette collaboration, où chaque initiative est pensée pour maximiser son impact sur le bien-être des citoyens.

    Les secteurs de l’éducation et de la santé, en particulier, ont été identifiés comme des leviers essentiels de transformation. En effet, dans un monde en perpétuelle mutation, l’accès à une éducation de qualité et à des soins de santé adéquats demeure la clé de voûte d’une société résiliente et innovante. En ce sens, l’appui du Canada, tant en termes de financement que de transfert de compétences, apparaît comme une aubaine pour les aspirations du Burkina Faso.

    L’impact des valeurs endogènes dans le renouveau des partenariats

    L’un des aspects les plus marquants de cet échange réside dans la volonté affichée par le gouvernement burkinabè d’inscrire ses relations internationales dans le respect de ses valeurs culturelles et historiques. Dans une ère où les alliances stratégiques se font souvent au détriment des spécificités nationales, le Premier ministre a tenu à rappeler que toute coopération doit être en phase avec l’identité et les traditions du Burkina Faso.

    Cette exigence de respect des valeurs endogènes n’est pas simplement une posture symbolique, mais bien un impératif pour garantir que les actions entreprises répondent aux besoins réels des populations et s’inscrivent dans une logique de développement harmonieux et durable. Ainsi, en favorisant une approche partenariale équilibrée, le Burkina Faso entend affirmer sa place sur la scène internationale, tout en préservant son intégrité et son autonomie.

    Des perspectives d’avenir ancrées dans la collaboration et l’innovation

    En conclusion de cette rencontre d’exception, les échanges entre le Premier ministre Ouédraogo et l’ambassadrice Guthrie se sont révélés être une véritable opportunité pour redéfinir les contours de la coopération bilatérale. La réaffirmation d’un engagement commun dans des domaines aussi variés que l’éducation, la santé, la gestion des crises et la croissance économique ouvre la voie à une ère nouvelle, placée sous le signe de l’innovation, de la résilience et de la solidarité internationale.

    Ce dialogue constructif témoigne de la maturité des relations entre le Burkina Faso et le Canada, et augure de retombées multiples pour le développement de la nation ouest-africaine. Les perspectives évoquées lors de cette audience s’inscrivent dans une dynamique ambitieuse et résolument tournée vers l’avenir, où la coopération devient le levier indispensable pour relever les défis contemporains et bâtir ensemble un monde plus juste et équitable.

    En somme, cette entrevue historique représente bien plus qu’un simple échange diplomatique : elle incarne la volonté partagée de deux nations de transformer les défis en opportunités et de faire de la coopération un pilier fondamental de leur stratégie de développement. À l’heure où les enjeux globaux se multiplient et où l’incertitude gagne parfois du terrain, le Burkina Faso et le Canada montrent l’exemple d’un partenariat éclairé, alliant rigueur, respect des identités et ambition de progrès commun.

    Ce dialogue exemplaire entre deux nations, fondé sur des valeurs communes et une vision partagée du développement, s’inscrit dans la lignée des grandes réussites diplomatiques du XXIe siècle. La détermination affichée par le Burkina Faso à conserver sa souveraineté, tout en s’ouvrant aux partenariats internationaux porteurs d’avenir, illustre la voie à suivre pour les pays en quête de stabilité, d’innovation et d’émancipation. Le chemin est encore long, mais les fondations posées aujourd’hui laissent présager un avenir radieux pour une coopération bilatérale qui, résolument, se veut être le moteur du progrès social et économique.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon 

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