Bamako, cœur battant de l’innovation sahelienne : Le dimanche 29 décembre 2024, la capitale malienne a été le théâtre d’un événement stratégique majeur pour la Confédération des États du Sahel (AES). Sous l’égide du ministre de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, s’est tenue la cérémonie de clôture de l’atelier des experts en communication et technologies de l’information et de la communication (TIC). Ce conclave, qui s’est déroulé du 27 au 29 décembre, a marqué une avancée décisive dans la quête d’une identité médiatique forte et autonome pour l’AES.

Un enjeu stratégique au cœur du Sahel

Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires, politiques et médiatiques sans précédent, l’AES, composée du Mali, du Burkina Faso et du Niger, a entrepris de repenser sa stratégie de communication. Cet atelier, véritable laboratoire d’idées, a permis de poser les jalons d’une souveraineté médiatique renforcée, à travers l’élaboration et la validation de plusieurs outils innovants. Parmi les réalisations phares figurent des chartes graphiques modernes et symboliques, un portail numérique interactif, une Web TV dédiée et les bases d’une chaîne télévisée et d’une radio régionale.

La lutte contre la désinformation : un impératif pour l’AES

Ces initiatives s’inscrivent dans une volonté claire de contrer les campagnes de désinformation qui visent à fragiliser la cohésion des États membres. « Ces outils permettront de rassurer nos populations, de sensibiliser la communauté internationale et de révéler les contrevérités médiatiques visant à déstabiliser notre Confédération », a déclaré Alhamdou Ag Ilyène lors de son allocution. Ce dernier a également salué le rôle crucial des experts, qualifiant leur travail de « socle indispensable pour la souveraineté médiatique du Sahel ».

Le leadership visionnaire des chefs d’État de l’AES

L’engagement de l’AES dans cette révolution médiatique s’aligne avec les directives stratégiques du Général d’Armée Assimi Goïta, président de la Confédération. Ce dernier a fait de la communication un pilier de sa vision pour un Sahel souverain et prospère. Sous sa houlette, des réformes audacieuses ont vu le jour, renforçant non seulement les capacités institutionnelles mais également la perception de l’AES sur la scène internationale.

Des soutiens affirmés et une synergie renforcée

Lors de l’atelier, le ministre burkinabè, Pingdwendé Gilbert Ouédraogo, a souligné l’importance de la cohésion entre les États membres. « Sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso reste déterminé à appuyer toutes les initiatives visant à renforcer l’image et l’unité de notre Confédération », a-t-il affirmé avec conviction. De son côté, le ministre nigérien, Sidi Mohamed Raliou, a insisté sur la nécessité d’une communication cohérente et efficace, en rappelant que « ces outils témoignent de la volonté inébranlable des trois nations à bâtir un avenir commun, solide et prospère ».

Une identité visuelle porteuse d’espoir

Parmi les projets les plus attendus figure la présentation officielle du logotype et de la charte graphique de l’AES. Ces symboles, fruits d’un processus rigoureux, incarneront l’unité et la vision commune des trois nations. Ils seront dévoilés lors d’un prochain sommet des chefs d’État, témoignant ainsi de l’importance accordée à la représentation visuelle dans la stratégie de communication.

Une étape clé pour l’avenir du Sahel

La validation des outils de communication marque une avancée significative pour l’AES. En se dotant de moyens modernes et performants, la Confédération réaffirme son ambition de devenir un modèle d’intégration régionale et de résilience face aux défis globaux. Cet atelier représente ainsi bien plus qu’un simple événement technique : il symbolise l’émergence d’une vision collective, portée par une détermination sans faille.

Dans un monde où la bataille de l’information est cruciale, l’AES démontre sa capacité à innover et à s’adapter. À travers ces initiatives, le Mali, le Burkina Faso et le Niger s’affirment comme des acteurs déterminés à écrire leur propre narrative, à promouvoir leurs valeurs communes et à bâtir un espace véritablement souverain et prospère.

Saidicus Leberger

Pour Radio Tankonnon