64ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso : appel à l’unité et à la résilience dans les régions de Titao et Djibo

À l’occasion des célébrations du 64ᵉ anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso, le Général Célestin Simporé, nouveau ministre en charge de la Défense, a porté, ce mercredi 11 décembre 2024, un message fort du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, à la population des régions de Titao et Djibo. Cet appel solennel à la solidarité, à l’unité et à la cohésion s’inscrit dans un contexte national marqué par des défis sécuritaires et humanitaires cruciaux.
Un message de paix et de résilience
Dans son adresse, le Général Simporé a transmis la vision du Président Ibrahim Traoré, soulignant l’urgence d’une mobilisation collective pour sauver l’essentiel : le Burkina Faso.
« Ce message s’adresse à tous les Burkinabè. Il vous invite à être solidaires, à faire table rase d’un certain passé pour sauver l’essentiel : le pays. Il vous exhorte également à éviter la vengeance dans tous vos actes », a déclaré le ministre, insistant sur la nécessité d’une réconciliation nationale fondée sur le pardon et la lucidité.
S’unir pour affronter l’adversité extérieure
Le périple du Général Simporé à Titao et Djibo a été l’occasion de rappeler l’importance de l’unité entre les communautés locales et les Forces de défense et de sécurité (FDS). « Nous vous exhortons à rester unis, à taire les querelles inutiles afin de combattre ensemble l’adversité extérieure », a-t-il affirmé.
Ce message s’adressait également aux individus ayant pris les armes contre leur propre pays, souvent induits en erreur par des ennemis de la nation. Le ministre a lancé un appel à leur retour à la raison : « Le chemin qu’ils ont emprunté est sans issue. Il n’est pas trop tard pour revenir à la raison. »
Une délégation gouvernementale unie dans la sensibilisation
Le Général Simporé n’était pas seul dans cette mission stratégique. Il était accompagné de plusieurs membres du gouvernement, dont :
- Mahamoudou Sana, ministre de la Sécurité et Commissaire divisionnaire de police,
- Dr Robert Lucien Marie Kargougou, ministre de la Santé,
- Sosthène Dingara, ministre de l’Éducation,
- Capitaine Céleste Anderson Medah, directeur de cabinet de la présidence du Faso.
Ensemble, ces responsables ont adressé des messages adaptés aux divers secteurs clés de la reconstruction nationale, chacun appelant à une mobilisation active et responsable.
Le rôle central de l’éducation dans la refondation nationale
Le ministre de l’Éducation, Sosthène Dingara, a livré une intervention particulièrement marquante, axée sur le rôle fondamental des enseignants dans la transformation sociale.
« Vous avez entre vos mains l’avenir du Burkina Faso », a-t-il déclaré, exhortant les instituteurs à inculquer aux jeunes générations les valeurs cardinales d’intégrité, de patriotisme et de vivre-ensemble.
Selon lui, le processus de changement est long et exige une éducation ciblée dès le plus jeune âge pour former des citoyens patriotes et engagés, capables de bâtir un Burkina Faso nouveau.
Reconnaissance et doléances des populations locales
Les communautés de Titao et Djibo ont exprimé leur gratitude envers la délégation gouvernementale pour les efforts déployés jusqu’à présent. Elles ont toutefois formulé des doléances, notamment en matière de sécurité, d’accès aux services sociaux de base et de soutien économique.
Face à ces préoccupations, le gouvernement a réitéré son engagement à intensifier les efforts pour améliorer les conditions de vie et garantir la sécurité des populations, tout en saluant leur résilience face à l’adversité.
Un Burkina Faso en quête d’unité et de renouveau
Ce déplacement symbolique du ministre de la Défense et de son équipe dans des régions durement éprouvées par les crises sécuritaires reflète la détermination des autorités à mobiliser toutes les composantes de la société burkinabè pour relever les défis actuels.
En appelant à l’unité, à la solidarité et au dépassement des divisions, le message transmis par le Président Ibrahim Traoré à travers le Général Simporé résonne comme un plaidoyer pour un Burkina Faso uni et résilient, capable de surmonter les épreuves et d’assurer un avenir meilleur à ses enfants.
Saidicus Leberger
Pour Radio Tankonnon