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  • Hauts-Bassins : la montée des couleurs nationales, un symbole de cohésion et de patriotisme

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    La Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a été, ce jeudi 5 décembre 2024, le théâtre d’un moment empreint de solennité et de symbolisme avec la traditionnelle cérémonie mensuelle de montée des couleurs nationales de la région des Hauts-Bassins. Sous un ciel clair, les acteurs administratifs, militaires, coutumiers et religieux de la région ont répondu à l’appel patriotique pour réaffirmer leur engagement envers les valeurs républicaines du Burkina Faso.

    La montée des couleurs nationales à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso
    La montée des couleurs nationales à la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso

    Un moment solennel pour honorer le drapeau national

    Dans un parfait alignement devant le mât arborant le drapeau tricolore du Burkina Faso, les autorités présentes ont entonné à l’unisson l’hymne national, “Le Ditanyè”, symbole de la lutte pour la liberté et la souveraineté. Ce rituel, organisé chaque mois dans une institution ou un site stratégique de la région, revêt une importance particulière, tant pour le renforcement du sentiment d’appartenance nationale que pour la cohésion sociale dans un contexte marqué par de nombreux défis sécuritaires et sociaux.

    La cérémonie s’est déroulée en présence de Mariama Konaté, gouverneure de la région des Hauts-Bassins, des membres de la délégation spéciale de la commune de Bobo-Dioulasso, des représentants des forces de défense et de sécurité (FDS), ainsi que des autorités coutumières et religieuses, témoins de cet acte symbolique de patriotisme collectif.

    La justice mise à l’honneur : un rappel des droits fondamentaux

    L’organisation de cette montée des couleurs par la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso a offert une plateforme unique pour rappeler le rôle fondamental de la justice dans la consolidation de l’État de droit. Le Procureur général près la Cour d’appel de Bobo-Dioulasso, Adama Kafando, s’est dit honoré que son institution ait été choisie pour abriter cet événement, soulignant l’importance de mobiliser l’ensemble des acteurs autour des symboles républicains.

    Le substitut du Procureur général, Didier Zoma, a profité de l’occasion pour faire un rappel édifiant sur les principes fondamentaux qui régissent l’accès à la justice au Burkina Faso. Dans une intervention claire et pédagogique, il a mis en lumière l’article 4 de la Constitution du 2 juin 1991, qui consacre l’accès à la justice comme un droit inaliénable de tout citoyen.

    « L’accès à la justice est un droit fondamental qui a pour vocation de réguler les interactions entre les individus dans la société. Tout le monde, sans distinction, doit pouvoir en bénéficier », a déclaré Didier Zoma.

    Face aux préjugés parfois persistants, le substitut du Procureur général a tenu à déconstruire certaines idées reçues, notamment celle selon laquelle la justice serait un service onéreux et inaccessible. “La justice est gratuite et ne tient pas compte de la situation financière des individus”, a-t-il martelé, insistant sur la vocation inclusive et égalitaire de l’institution judiciaire burkinabè.

    Un appel aux valeurs de paix et de solidarité

    Prenant la parole à son tour, la gouverneure des Hauts-Bassins, Mariama Konaté, a exprimé sa gratitude envers la Cour d’appel pour avoir accepté d’organiser cette montée des couleurs nationales. S’adressant aux autorités, aux forces de défense et de sécurité, ainsi qu’aux différents invités, elle les a exhortés à incarner et à promouvoir les valeurs de paix, de solidarité et de patriotisme dans leurs communautés respectives.

    Dans un contexte où les défis liés à la sécurité et à la cohésion sociale restent prégnants, la gouverneure a appelé à un effort collectif pour consolider le tissu social et garantir une coexistence harmonieuse entre les différentes composantes de la société.

    Lancement des Journées régionales du vivre ensemble

    La cérémonie de ce 5 décembre a également marqué le lancement officiel de la première édition des Journées régionales du vivre ensemble, un événement inédit qui se déroule du 5 au 7 décembre dans la région des Hauts-Bassins. Cet ambitieux projet vise à promouvoir les valeurs de tolérance, de dialogue et de fraternité, des piliers essentiels pour une paix durable.

    Selon Mariama Konaté, ces journées se veulent un cadre d’échange et de réflexion autour des moyens de renforcer la cohésion sociale et d’atténuer les tensions communautaires dans un contexte où l’unité nationale est mise à rude épreuve.

    « J’invite tous les acteurs présents à s’investir pleinement pour que ces journées soient un succès et qu’elles contribuent à bâtir une paix solide et durable dans notre région et au-delà », a-t-elle déclaré avec conviction.

    Un engagement renouvelé pour le Burkina Faso

    La montée des couleurs nationales, ponctuée par des discours empreints de gravité et de détermination, a réaffirmé l’importance des valeurs républicaines et patriotiques dans la région des Hauts-Bassins. En rappelant les fondements de la justice et en lançant les Journées du vivre ensemble, cette cérémonie a transcendé son caractère symbolique pour devenir un moment de mobilisation collective en faveur de la paix, de la solidarité et de l’État de droit.

    Dans une époque marquée par des bouleversements sociopolitiques, ce type d’événement témoigne de la résilience des institutions et du désir commun de construire une nation unie, fidèle à ses idéaux de liberté, de justice et de fraternité. Les Hauts-Bassins, à travers cet acte, montrent une fois de plus leur attachement aux valeurs fondamentales qui définissent le Burkina Faso, terre de dignité et d’hospitalité.

    RADIO TANKONNON 

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