• Commémoration d’Amadou Gon Coulibaly : la nation ivoirienne rend hommage à un homme d’État d’exception
  • San Pedro endeuillée : la maire Cissé Nakaridja appelle à la paix et à la justice après le décès tragique d’un jeune
  • Déjeuner à la Maison-Blanche : un échange entre Donald Trump et Joseph Boakai suscite la controverse
  • Affaire Mamadou Hawa Gassama : entre justice ivoirienne et tensions diplomatiques persistantes
  • Donald Trump assistera à la finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA : entre sport, diplomatie et stratégie d’influence
  • Aéroport international Félix Houphouët-Boigny : une plateforme résolument tournée vers la sous-région et le continent africain
  • Stade du 4-Août homologué : le Burkina Faso signe son retour dans le concert du football africain
  • Coupe du monde des clubs : Fluminense terrasse l’Inter Milan et écrit une nouvelle page de son histoire
  • Togo : Amnesty International dénonce une répression sanglante et appelle à une enquête indépendante
  • Togo : Censure numérique et libertés en péril – l’accès à Internet de nouveau restreint en pleine tension sociale
  • Mali : La nouvelle Charte de la Transition consacre un virage politique décisif vers le modèle AES
  • David Mabuza : disparition d’un stratège de l’ombre, figure controversée de la vie politique sud-africaine
  • Côte d’Ivoire : Le décès tragique d’Élise Tolah bouleverse l’opinion — L’artiste Molare au cœur d’un drame national
  • Togo : Entre colère populaire et arbitrage régional, la CEDEAO face au vertige de la crise
  • Marie-Paule Adjé dit « oui » : Une étoile s’unit dans la lumière au discret conquérant de l’Afrique
  • Burkina Faso : un nouveau découpage territorial à vocation stratégique et identitaire
  • Paris-Moscou : un dialogue rétabli sous haute tension, entre fractures ukrainiennes et inquiétudes nucléaires
  • Samandeni : le Chef d’État-Major de l’Armée de Terre au contact des troupes et des populations, dans une dynamique de remobilisation patriotique
  • CLÔTURE SOLENNELLE DU STAGE DE BREVET MILITAIRE DE PARACHUTISME (BMP) : UNE NOUVELLE PROMOTION À L’EXIGENCE DE LA MISSION
  • Kylian Mbappé – PSG : le divorce judiciaire d’un mariage à haute tension
  • 29e FESPACO : “Maman Africa” lève le rideau sur la grandeur du cinéma africain

    By in Culture share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Ce mardi 3 décembre 2024, Ouagadougou, capitale emblématique du cinéma africain, a vibré au rythme de l’annonce tant attendue du visuel officiel de la 29e édition du Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou (FESPACO). Cet événement de portée continentale, prévu du 22 février au 1er mars 2025, s’annonce riche en innovations et porteur d’un message d’espoir, de résilience et de créativité.

    Siège du FESPACO
    Siège du FESPACO

    “Maman Africa”, symbole de fierté et d’unité culturelle

    Créé par Gidéon Vink, le visuel de cette 29e édition, intitulé “Maman Africa”, déploie toute la puissance symbolique d’un continent uni dans sa diversité. Cette œuvre artistique saisissante représente le visage d’une femme africaine au regard fier et déterminé. Son image est ornée de motifs en tissus traditionnels, échos des multiples identités culturelles africaines.

    « Le tissu, c’est comme le cinéma, la danse ou le théâtre. Il représente la richesse et la diversité culturelle de l’Afrique. Chaque couleur et chaque motif nous transporte dans les différentes régions du continent, où chaque pays possède ses spécificités culturelles », a déclaré Gidéon Vink.

    Cette femme, suggère l’artiste, est à la fois le miroir et l’âme du cinéma : un art du visible et de l’invisible, où chaque choix artistique révèle l’imagination et la suggestion. Elle incarne ainsi le cœur battant d’un continent qui fait du cinéma non seulement un miroir de ses réalités mais aussi une toile où l’imaginaire se déploie en grand.

    Un festival sous le signe de l’innovation et de la résilience

    Cette édition 2025 du FESPACO, organisée dans un contexte marqué par des défis sécuritaires et économiques, témoigne de la détermination du Burkina Faso à maintenir haut le flambeau de la culture cinématographique africaine. Moussa Alex Sawadogo, Délégué général du festival, a exprimé sa confiance en la réussite de l’événement, soulignant que 70 % des préparatifs étaient déjà achevés.

    « Le Burkina Faso reste debout malgré l’adversité. Nous allons faire venir le reste du monde ici pour montrer que notre pays continue de se battre, non seulement pour sa survie mais aussi pour la préservation et la promotion de sa culture cinématographique », a affirmé M. Sawadogo, avec une fierté palpable.

    Les innovations prévues pour cette édition promettent de renforcer l’attrait du FESPACO :

    • Le prix Thomas Sankara, en hommage au père de la révolution burkinabè, récompensera une œuvre cinématographique portant un message fort de justice sociale et de panafricanisme.
    • Le prix du public, destiné à renforcer l’implication des festivaliers dans le processus de sélection.
    • Une exposition permanente au siège du FESPACO, qui mettra en lumière les moments forts de l’histoire du cinéma africain.

    Un rendez-vous continental et mondial

    Avec plus de 1 400 films inscrits et une centaine de médias accrédités, cette 29e édition s’annonce comme l’une des plus marquantes de l’histoire de la biennale. Ces chiffres témoignent de la vitalité et de l’attractivité du FESPACO, devenu au fil des décennies un carrefour incontournable du cinéma africain et de la diaspora.

    Le Tchad, pays invité d’honneur de cette édition, occupera une place particulière dans les festivités, avec des projections, conférences et rencontres qui mettront en lumière sa contribution au 7e art africain. Ce choix symbolise également la solidarité entre nations africaines et l’importance d’une collaboration culturelle renforcée.

    Un appel à la solidarité internationale

    Conscient des défis que le Burkina Faso traverse, Moussa Alex Sawadogo a lancé un vibrant appel aux partenaires internationaux pour soutenir cette édition et démontrer leur solidarité envers le FESPACO.

    « Nous témoignons notre gratitude à tous nos partenaires et amis du monde entier qui continuent de croire en nous et de soutenir notre biennale. Ensemble, nous ferons de cette édition une réussite éclatante », a-t-il ajouté.

    Le FESPACO : un levier pour l’avenir du cinéma africain

    Depuis sa création en 1969, le FESPACO s’est imposé comme une tribune majeure pour les cinéastes africains, offrant une visibilité inégalée aux productions du continent. Au-delà de son rôle artistique, le festival agit comme un catalyseur économique et social, attirant des professionnels, amateurs et passionnés de cinéma du monde entier.

    En 2025, cette vision est plus que jamais d’actualité. Le festival mettra l’accent sur des thématiques clés telles que la promotion des jeunes talents, la diversité culturelle et la construction d’un réseau panafricain de production et de distribution cinématographiques.

    Un élan vers l’avenir

    Alors que le Burkina Faso s’apprête à accueillir le monde entier pour célébrer le cinéma africain, le message de cette 29e édition est clair : la culture est une arme de résilience, un vecteur d’unité et un pont entre les nations.

    Avec “Maman Africa” comme emblème, le FESPACO 2025 promet d’être un hymne vibrant à l’espoir et à la créativité d’un continent en perpétuelle évolution. Plus qu’un événement, cette biennale incarne un cri du cœur pour un cinéma africain fort, résilient et résolument tourné vers l’avenir.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon 

    Recommended posts
    Recommended posts