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  • Ibrahim Traoré inaugure une usine de transformation de tomates à Bobo-Dioulasso : un jalon décisif pour l’économie burkinabè

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    Ce samedi 30 novembre 2024, le président du Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, se rendra à Bobo-Dioulasso, capitale économique et cœur agroalimentaire du pays, pour inaugurer une nouvelle usine dédiée à la transformation de tomates. Ce projet emblématique, porté par une vision ambitieuse de valorisation des ressources locales, marque un tournant dans la quête d’autosuffisance alimentaire et de dynamisation du secteur industriel burkinabè.

    Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé, ce jeudi 28 novembre 2024, à Bobo-Dioulasso
    Le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE est arrivé, le jeudi 28 novembre 2024, à Bobo-Dioulasso

    Une initiative stratégique pour le développement économique

    Conçue pour répondre aux défis croissants du secteur agroalimentaire, cette infrastructure industrielle s’inscrit dans le cadre des grands projets stratégiques du gouvernement burkinabè. Avec un coût de réalisation estimé à 7,5 milliards de francs CFA, cette usine est un témoignage éloquent de l’engagement du pays à promouvoir une économie résiliente et inclusive.

    L’originalité du projet réside dans son mode de financement. Une large part des fonds provient de l’actionnariat populaire, une initiative promue par l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC). Cette méthode participative a permis de mobiliser les citoyens burkinabè, renforçant leur implication dans le développement économique du pays tout en créant un sentiment d’appartenance collectif à cet outil industriel.

    Des bénéfices multiples pour le Burkina Faso

    L’usine, qui a vu ses travaux de construction débuter en septembre 2023, a pour vocation principale la transformation de la production nationale de tomates en divers produits finis, tels que les concentrés, les sauces prêtes à l’emploi et autres dérivés.

    Cette initiative présente plusieurs avantages majeurs :

    • Valorisation des ressources locales : Les tomates produites par les agriculteurs locaux pourront désormais être traitées sur place, réduisant ainsi les pertes post-récolte.
    • Réduction des importations : Le Burkina Faso, actuellement dépendant des importations pour répondre à la demande en produits à base de tomates, pourra diminuer sa facture alimentaire extérieure.
    • Création d’emplois : L’usine générera des centaines d’emplois directs et indirects, offrant ainsi des opportunités aux jeunes et aux populations rurales.
    • Sécurité alimentaire renforcée : En transformant la production locale, le pays s’assure un approvisionnement stable et fiable en produits alimentaires essentiels.
    • Amélioration des revenus des agriculteurs : Avec un marché garanti pour leur production, les agriculteurs verront leurs revenus augmenter, contribuant à améliorer leur niveau de vie.

    Un partenariat entre gouvernement et citoyens

    L’approche participative ayant conduit à la création de cette usine est une première au Burkina Faso. Sous l’impulsion de l’APEC, des milliers de Burkinabè ont investi dans ce projet, illustrant une synergie exemplaire entre l’État, le secteur privé et les citoyens.

    S’exprimant sur l’importance de ce modèle, Oumar Traoré, directeur général de l’APEC, a déclaré :

    « Ce projet symbolise ce que nous pouvons accomplir lorsque nous unissons nos forces. L’actionnariat populaire offre une nouvelle dynamique de financement où chaque citoyen devient acteur du développement économique. »

    De son côté, le président Ibrahim Traoré a souligné lors de précédents entretiens que cette usine n’était pas seulement une infrastructure économique, mais aussi un symbole de la souveraineté nationale.

    Un atout pour Bobo-Dioulasso, capitale économique

    Bobo-Dioulasso, déjà reconnue pour son rôle central dans l’économie nationale, se voit ainsi dotée d’un outil supplémentaire pour renforcer son dynamisme. La ville, située dans une région agricole clé, bénéficie d’un écosystème propice à l’agro-industrie.

    En accueillant cette usine, Bobo-Dioulasso confirme son rôle stratégique dans la transformation des produits agricoles et dans la chaîne de valeur ajoutée. Les autorités locales, sous la direction du maire, ont salué cette initiative, affirmant qu’elle « constitue un levier de développement sans précédent pour la région ».

    Communiqué de l'ouverture de l'usine de tomate de Bobo-Dioulasso
    Communiqué de l’ouverture de l’usine de tomate de Bobo-Dioulasso

    Vers une industrialisation durable

    L’usine de transformation de tomates s’inscrit dans une vision plus large d’industrialisation durable. Selon le ministère de l’Industrie, ce projet s’accompagne d’une série de mesures visant à garantir la durabilité et la compétitivité de l’usine :

    • Formation des travailleurs locaux pour maîtriser les technologies de transformation.
    • Utilisation d’énergies renouvelables pour réduire l’empreinte écologique de l’usine.
    • Collaboration avec des partenaires internationaux pour exporter les produits finis vers les marchés régionaux et internationaux.

    Un modèle pour d’autres filières agricoles

    Ce projet pourrait servir de modèle pour d’autres filières agricoles. Le Burkina Faso, riche en ressources agricoles comme le maïs, le mil, le sorgho et les fruits tropicaux, pourrait répliquer ce modèle pour diversifier son industrie agroalimentaire.

    Le ministre de l’Agriculture, Moussa Ouattara, a déclaré :

    « Nous voyons cette usine comme le point de départ d’une révolution industrielle agricole. L’objectif est d’étendre ce modèle à d’autres produits, afin de maximiser la valeur ajoutée au niveau local. »

    Une inauguration symbolique et porteuse d’espoir

    L’inauguration de cette usine, en présence du président Ibrahim Traoré, sera un moment fort pour le Burkina Faso. Elle illustre la capacité du pays à se mobiliser autour d’un projet commun et à surmonter les défis économiques et sociaux.

    Pour les populations locales, cette usine représente bien plus qu’une infrastructure : elle incarne l’espoir d’un avenir meilleur, marqué par une souveraineté économique accrue, une sécurité alimentaire renforcée et des opportunités pour tous.

    Alors que le président Traoré coupe le ruban symbolique ce samedi 30 novembre, ce sera un moment de fierté nationale, mais aussi un appel à continuer sur la voie d’un développement durable, inclusif et résolument tourné vers l’avenir.

    Saidicus Leberger
    Pour Radio Tankonnon 

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