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    Alors que le conflit entre la Russie et l’Ukraine entre dans une phase critique, les spéculations autour du rôle que pourrait jouer Donald Trump, une fois revenu à la Maison-Blanche en janvier, alimentent les débats. Si l’ancien président américain a affirmé pouvoir mettre un terme à la guerre en seulement 24 heures, les contours de sa stratégie restent flous. Toutefois, une hypothèse audacieuse et controversée émerge : celle de la fourniture d’armes nucléaires à Kiev.

    Donald Trump
    Donald Trump

    Selon Nicholas Drummond, expert en sécurité et défense interrogé par le Daily Express, une telle décision pourrait bouleverser l’équilibre des forces dans la région et offrir à l’Ukraine une position de dissuasion capable de forcer Moscou à reconsidérer ses ambitions.

    L’hypothèse d’un transfert discret d’armes nucléaires

    Dans le contexte actuel, où la guerre semble s’enliser sans issue diplomatique immédiate, l’idée d’armer l’Ukraine avec des ogives nucléaires apparaît aussi provocante que périlleuse. Drummond évoque la possibilité d’un accord passé « en toute discrétion », qui permettrait à Volodymyr Zelensky d’afficher une posture inédite face au Kremlin.

    « Si l’Ukraine pouvait déclarer publiquement qu’elle possède des armes nucléaires, elle serait en mesure de menacer directement Moscou », explique l’expert. « Cela changerait radicalement les règles du jeu, obligeant Vladimir Poutine à adopter une position plus défensive. »

    Toutefois, cette approche s’accompagne de risques considérables. Une telle décision pourrait provoquer une escalade nucléaire, brisant les tabous établis depuis la fin de la Guerre froide.

    Trump, l’arbitre inattendu de la paix ?

    Depuis le début du conflit en février 2022, les États-Unis ont joué un rôle central dans le soutien militaire et économique à l’Ukraine. Sous l’administration Biden, ce soutien s’est traduit par des livraisons d’armes conventionnelles, mais aussi par une pression diplomatique visant à isoler Moscou sur la scène internationale.

    Le retour de Donald Trump à la présidence pourrait marquer un tournant dans la politique américaine. S’il est connu pour son pragmatisme parfois brutal, Trump a également montré, lors de son premier mandat, une capacité à surprendre ses alliés comme ses adversaires par des initiatives inattendues.

    Selon des sources proches du milliardaire, une de ses priorités serait de forger un accord de paix rapide, potentiellement en créant une zone démilitarisée entre la Russie et l’Ukraine. Cependant, un tel compromis pourrait inclure des concessions controversées, notamment l’engagement de Kiev à ne pas rejoindre l’OTAN pendant les prochaines décennies.

    Les implications d’une stratégie nucléaire

    L’idée d’armer l’Ukraine avec des armes nucléaires soulève des enjeux éthiques, stratégiques et géopolitiques majeurs.

    1. Une dissuasion à double tranchant

    Si la possession d’armes nucléaires par Kiev pouvait effectivement renforcer sa position face à la Russie, elle risque aussi de transformer le conflit en une menace mondiale. Moscou, qui a déjà brandi la menace nucléaire à plusieurs reprises, pourrait interpréter cette démarche comme une provocation directe, justifiant une riposte anticipée.

    2. Un précédent dangereux

    Depuis la dissolution de l’Union soviétique, l’Ukraine a renoncé volontairement à son arsenal nucléaire en signant le mémorandum de Budapest de 1994, en échange de garanties de sécurité. Fournir des armes nucléaires à Kiev aujourd’hui remettrait en cause les principes de non-prolifération, ouvrant la porte à des revendications similaires de la part d’autres nations.

    3. La polarisation des alliances

    Un transfert d’armes nucléaires pourrait fracturer davantage la communauté internationale. Tandis que les alliés traditionnels des États-Unis, comme l’Union européenne, pourraient désapprouver une telle escalade, des pays comme la Chine ou l’Inde, qui maintiennent des relations ambivalentes avec Moscou, pourraient se rapprocher davantage du Kremlin.

    Vers une résolution en 2025 ?

    Malgré les incertitudes entourant la stratégie exacte que Donald Trump pourrait adopter, des signaux optimistes émanent de l’administration Zelensky. Le président ukrainien a récemment exprimé l’espoir de voir le conflit s’achever dès l’année prochaine, une perspective qui repose sur un mélange de pressions militaires accrues et de négociations diplomatiques.

    Cependant, la route vers la paix semble semée d’embûches. La résistance farouche de Moscou, combinée aux complexités internes de l’Ukraine et à l’instabilité mondiale, rend toute solution rapide difficilement envisageable.

    Un pari risqué pour l’avenir de la région

    La proposition évoquée par Nicholas Drummond soulève une question fondamentale : jusqu’où les États-Unis et leurs alliés sont-ils prêts à aller pour soutenir l’Ukraine sans déclencher une catastrophe globale ? Si la fourniture d’armes nucléaires reste, pour l’heure, une hypothèse théorique, elle illustre l’impasse stratégique à laquelle fait face la communauté internationale.

    Alors que le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche pourrait marquer un tournant décisif, l’histoire montre que les solutions rapides et radicales dans les conflits de cette envergure s’accompagnent souvent de conséquences imprévisibles. Dans un monde où chaque décision peut avoir des répercussions planétaires, la prudence devra prévaloir sur l’audace.

    La question reste donc ouverte : l’arme ultime pour résoudre le conflit est-elle une bombe, ou une diplomatie capable de désamorcer les tensions ?

    Saidicus Leberger
    Pour Radio Tankonnon

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