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  • La Guinée absente de la CAN 2025 : Une désillusion historique pour le football guinéen

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    C’est désormais officiel : la Guinée ne participera pas à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025, marquant une absence historique pour cette nation de football, dont l’histoire reste indissociable des grands rendez-vous continentaux. La nouvelle, tombée après l’élimination des Syli National lors des qualifications, provoque une onde de choc dans le pays, habitué à voir son équipe compétitive au niveau continental.

    La Guinée absente de la CAN 2025
    La Guinée absente de la CAN 2025

    Un échec sportif lourd de conséquences

    La Guinée, pays au passé footballistique riche, n’avait plus manqué une phase finale de CAN depuis 2017. Cette absence pour l’édition 2025, prévue au Maroc, suscite à la fois consternation et indignation parmi les supporters et les observateurs du football africain.

    Le dernier match décisif des qualifications, contre la Tanzanie, a scellé le sort des Guinéens. Malgré leur besoin d’un simple match nul pour valider leur ticket, les hommes de l’entraîneur Kaba Diawara se sont inclinés 1-0 à Dar es Salaam, sur une tête plongeante de Simon Msuva. Ce revers a permis aux Taifa Stars tanzaniens de ravir la deuxième place du groupe H, derrière le Congo, condamnant ainsi les Guinéens à rester sur la touche.

    « C’est une désillusion immense. Nous avons manqué d’efficacité et de rigueur dans les moments-clés. Nous devons réfléchir profondément à nos failles », a déclaré Kaba Diawara à l’issue de la rencontre, visiblement abattu.

    Les signes avant-coureurs d’une débâcle

    La campagne de qualification des Syli National a été marquée par des performances irrégulières, mêlant éclats sporadiques et faiblesses structurelles. Malgré des victoires convaincantes face à des adversaires moins bien classés, l’équipe n’a pas su s’imposer contre les concurrents directs comme le Congo ou la Tanzanie.

    Les problèmes de discipline tactique, le manque d’une attaque prolifique, et des erreurs défensives récurrentes ont coûté cher à une équipe pourtant riche en talents. Des joueurs comme Naby Keïta, autrefois étincelant sous le maillot national, n’ont pas su porter l’équipe lors des moments décisifs.

    Par ailleurs, la Guinée a souffert d’un environnement institutionnel tumultueux, marqué par des tensions internes à la Fédération guinéenne de football et des critiques virulentes contre le sélectionneur. Ces éléments ont contribué à fragiliser un collectif qui semblait déjà en perte de vitesse depuis plusieurs années.

    Un choc pour une nation passionnée de football

    En Guinée, le football est bien plus qu’un sport : c’est une véritable passion nationale, une source de fierté et d’unité dans un pays souvent marqué par des défis sociaux et politiques. L’absence des Syli National à la CAN 2025 constitue donc un coup dur pour des millions de supporters, qui espéraient voir leur équipe briller sur la scène africaine.

    Dans les rues de Conakry, l’annonce de l’élimination a suscité des réactions d’incompréhension et de colère. « Comment peut-on rater une telle opportunité avec les talents que nous avons ? C’est inadmissible », s’indigne Mamadou, un commerçant de la capitale.

    Les réseaux sociaux, eux, regorgent de commentaires acerbes pointant du doigt les dirigeants sportifs, accusés de mauvaise gestion et d’un manque de vision à long terme.

    Une compétition riche en enjeux, mais sans la Guinée

    La CAN 2025, qui se déroulera du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc, rassemblera les 24 meilleures équipes du continent. Parmi elles, des géants comme le Sénégal, l’Algérie, et l’Égypte, mais également des surprises comme le Botswana, qualifié pour la deuxième fois seulement de son histoire, ou encore la Tanzanie, qui signe son grand retour.

    L’absence de la Guinée, une habituée de la compétition, se fera sentir, d’autant plus qu’elle était récemment considérée comme une équipe montante en Afrique.

    Quelles perspectives pour le football guinéen ?

    Cet échec pourrait marquer un tournant pour le football guinéen, à condition que des réformes profondes soient entreprises. Les appels à une restructuration complète de la Fédération guinéenne de football se multiplient. De nombreux analystes plaident pour une meilleure organisation des compétitions nationales, une formation accrue des jeunes talents, et une stratégie de développement axée sur la professionnalisation des infrastructures sportives.

    Par ailleurs, le choix du sélectionneur national est remis en question. Kaba Diawara, malgré ses efforts pour insuffler une nouvelle dynamique à l’équipe, pourrait ne pas survivre à cette débâcle. Plusieurs noms circulent déjà pour lui succéder, notamment des entraîneurs étrangers ayant fait leurs preuves sur le continent.

    Une lueur d’espoir pour l’avenir ?

    Malgré cet échec cuisant, les Syli National disposent encore d’une riche pépinière de talents qui pourraient permettre à la Guinée de rebondir rapidement. Les catégories de jeunes, notamment les U20, ont montré des performances prometteuses sur la scène africaine, offrant une base solide pour l’avenir.

    Pour les supporters guinéens, la prochaine grande échéance sera la qualification pour la Coupe du monde 2026. Après cette désillusion continentale, l’équipe nationale n’a plus le droit à l’erreur.

    Saidicus Leberger
    Pour Radio Tankonnon

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