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    Ouagadougou, Burkina Faso Le mercredi 6 novembre 2024, sous la présidence du Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso et Chef de l’État, le Conseil des ministres a pris d’importantes mesures pour impulser une dynamique nouvelle aux secteurs du tourisme et de l’audiovisuel burkinabè. Ces initiatives, annoncées par le ministre Porte-parole du gouvernement, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, marquent une volonté du gouvernement de restructurer et d’harmoniser les institutions culturelles et touristiques pour renforcer leur efficacité et stimuler le développement économique de ces secteurs. Deux nouvelles agences voient ainsi le jour, dotées de missions étendues et de moyens renforcés pour accompagner le Burkina Faso vers un avenir plus prospère.

    Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, Ministre Porte-parole du Gouvernement
    Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO, Ministre Porte-parole du Gouvernement

    Une nouvelle dynamique pour le tourisme avec Faso Tourisme

    La création de l’Agence nationale de promotion du tourisme (Faso Tourisme) remplace désormais l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB). Le décret portant création de cette agence a pour ambition de revitaliser le secteur touristique du pays, en dotant la structure d’une organisation repensée et mieux adaptée aux enjeux actuels. Selon Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, la nouvelle configuration permet d’élargir le champ d’action de l’agence, d’assurer une promotion accrue du tourisme tant interne qu’externe, et de rehausser la visibilité du Burkina Faso en tant que destination touristique.

    Le décret introduit également des changements structurants, notamment la reconfiguration du conseil d’administration, qui inclut désormais les organisations professionnelles du tourisme, renforçant ainsi la représentation des acteurs de terrain dans les prises de décision. Une autre innovation de taille est la création d’un Conseil de la promotion du tourisme, un organe consultatif chargé de formuler des avis stratégiques sur la promotion de la destination Burkina Faso.

    « La création de cette nouvelle agence procède de la volonté du gouvernement de donner une nouvelle dynamique au secteur du tourisme burkinabè », a déclaré le ministre Ouédraogo. Cette réorganisation s’inscrit dans une stratégie plus large visant à accroître les flux touristiques, à valoriser les atouts naturels et culturels du pays, et à consolider la place du Burkina Faso dans le paysage touristique régional.

    Une agence unique pour le cinéma et l’audiovisuel

    Le deuxième décret adopté concerne le secteur cinématographique et audiovisuel avec la création de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel. Cette nouvelle entité résulte de la fusion de plusieurs structures préexistantes : la direction générale de l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS), la direction générale du FESPACO, le secrétariat technique du Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel, et la direction de la cinématographie et de l’audiovisuel.

    Ce regroupement, selon le ministre de la Culture, vise une meilleure cohérence et efficacité dans la gestion du secteur audiovisuel. Le Burkina Faso, souvent qualifié de « terre de cinéma » pour son engagement de longue date dans le domaine, avec notamment le FESPACO, entend par cette réforme rationaliser les efforts et améliorer la structuration des acteurs du secteur.

    Cette agence aura pour mission de soutenir le développement de la chaîne de valeurs de l’économie du cinéma et de l’audiovisuel, en intervenant dans la réglementation et le contrôle de cette filière. Elle tiendra également un registre public du cinéma et de l’audiovisuel, assurant ainsi une transparence et une structuration plus rigoureuses. À travers une billetterie nationale, l’agence facilitera la collecte et la redistribution équitable des recettes pour soutenir les projets cinématographiques.

    Le ministre Ouédraogo a par ailleurs souligné que cette fusion permettra de répondre à l’un des défis majeurs de la filière : « résoudre l’épineuse question du financement du cinéma et de l’audiovisuel ». Les dispositions transitoires mises en place permettront aux structures préexistantes, notamment le FESPACO, de continuer de fonctionner jusqu’à la prochaine édition en février prochain, garantissant ainsi une transition sans heurts.

    Statuts et opérationnalisation : une vision cohérente pour l’avenir

    Le troisième décret entérine les statuts particuliers des nouvelles agences. Ce cadre juridique permettra d’accélérer l’opérationnalisation de Faso Tourisme et de l’Agence burkinabè de la cinématographie et de l’audiovisuel, leur conférant une autonomie administrative et financière pour mener à bien leurs missions.

    Ces réformes s’inscrivent dans une politique de développement durable axée sur la valorisation du potentiel culturel et touristique du pays. Le Burkina Faso, confronté à de multiples défis sécuritaires et économiques, démontre à travers ces initiatives une détermination à explorer de nouveaux horizons de croissance économique, en plaçant la culture et le tourisme au cœur de sa stratégie.

    Vers un Burkina Faso rayonnant et attractif

    Sous la houlette du Capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement burkinabè semble engagé dans une refonte globale de son modèle de développement, en adoptant des mesures audacieuses pour promouvoir ses richesses culturelles et naturelles. La création de ces deux agences marque un tournant décisif, témoignant de l’importance accordée à ces secteurs comme moteurs de cohésion nationale, de résilience économique et d’influence internationale.

    Alors que le Burkina Faso s’apprête à accueillir la prochaine édition du FESPACO, cette impulsion nouvelle pourrait bien offrir une vitrine inédite au savoir-faire burkinabè et attirer davantage de visiteurs, d’investisseurs, et de cinéastes internationaux.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon 

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