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    Ouagadougou, Burkina FasoCe lundi 4 novembre, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, ministre burkinabè des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a accueilli S.E. Mme Joan Marie Lockard, ambassadrice des États-Unis au Burkina Faso, pour une rencontre placée sous le signe du dialogue et de la compréhension mutuelle. Cette rencontre avait pour objectif de renforcer les liens diplomatiques entre les deux pays et de définir de nouveaux axes de coopération, en phase avec les priorités de développement et de sécurité du Burkina Faso.

    S.E Mme Joan Marie Lockard, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina et SEM Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur
    S.E Mme Joan Marie Lockard, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina et SEM Karamoko Jean Marie Traoré, ministre des Affaires étrangères de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur

    Une démarche d’écoute et de compréhension mutuelle

    Cette visite officielle s’inscrit dans une démarche d’écoute initiée par la diplomatie américaine, visant à mieux saisir la réalité burkinabè et à affiner la perception de Washington sur la situation actuelle au Burkina Faso. Dans un contexte de transition politique aux États-Unis, avec l’élection présidentielle imminente, Mme Lockard a tenu à affirmer que son engagement s’inscrit dans une volonté de continuité et de renforcement de la coopération entre les deux pays.

    « Nous souhaitons travailler en partenariat avec les autorités burkinabè, en prenant en compte leurs aspirations et en ajustant nos approches pour répondre aux besoins réels du Burkina Faso », a déclaré Mme Lockard lors de la réunion, soulignant ainsi l’importance de perspectives de collaboration basées sur une compréhension approfondie des dynamiques locales.

    Une coopération à l’écoute des réalités burkinabè

    Au cours des échanges, SEM Karamoko Jean Marie Traoré a insisté sur l’importance pour les partenaires internationaux de s’appuyer sur des informations directes, obtenues auprès des autorités locales, plutôt que sur des analyses externes souvent déconnectées de la réalité. Il a exprimé le souhait que les États-Unis et les autres partenaires adoptent une approche de coopération orientée vers la source directe d’information et qu’ils évitent les programmes préconçus, qui pourraient ne pas correspondre aux priorités exprimées par le Burkina Faso.

    « Les attentes de notre gouvernement sont claires : il est essentiel de privilégier les échanges directs et de tenir compte des réalités du terrain. Nos partenaires doivent comprendre que le combat contre l’insécurité et les crises sociales ne peut réussir qu’à travers une vision partagée », a affirmé le ministre burkinabè. Il a également exhorté les partenaires à concentrer leurs appuis sur les causes profondes de l’insécurité, plutôt que sur les conséquences, notamment en répondant aux besoins structurels en matière de développement social et économique.

    Focus sur la situation sécuritaire et humanitaire

    Mme Lockard a manifesté un vif intérêt pour les aspects sécuritaires et humanitaires, domaines cruciaux pour le Burkina Faso. En réponse, SEM Traoré a partagé des informations détaillées sur les défis actuels auxquels fait face le pays, en particulier en matière de sécurité et de conditions de vie pour les populations déplacées. Il a mis en avant les efforts continus des forces combattantes burkinabè dans leur lutte pour la stabilité, tout en rappelant que ces actions demeurent souvent méconnues sur la scène internationale en raison d’un manque de relais médiatique adéquat.

    Dans un contexte où le Burkina Faso fait face à des attaques régulières et à une situation humanitaire complexe, le ministre a tenu à souligner l’importance des avancées réalisées, malgré les difficultés. Il a notamment évoqué les efforts des autorités pour améliorer les services de santé, renforcer l’éducation et garantir la sécurité alimentaire, autant de défis auxquels le Burkina Faso doit répondre pour assurer la résilience de ses communautés vulnérables.

    « Nos actions se multiplient pour répondre aux attentes de notre population, malgré les nombreux obstacles. Cependant, ces acquis sont rarement relayés par certains canaux d’information, ce qui tend à déformer la réalité de nos efforts », a déploré SEM Traoré, insistant sur la nécessité pour les médias internationaux de présenter une vision équilibrée des avancées du Burkina Faso.

    Un engagement commun pour un dialogue permanent
    À l’issue de cette rencontre, les deux parties ont convenu de maintenir une communication constante, un aspect primordial pour le bon déroulement de la coopération bilatérale. Cette entente vise à prévenir les incompréhensions et à renforcer la transparence, de manière à faire avancer les projets de développement communs. SEM Traoré et Mme Lockard se sont engagés à établir des canaux de communication fluides et réactifs, permettant aux États-Unis et au Burkina Faso d’adapter leurs stratégies aux besoins réels du pays.

    Ce dialogue réaffirmé entre les deux nations marque une étape importante dans le partenariat burkinabè-américain, qui repose sur des valeurs communes d’engagement pour la paix, la sécurité et le développement. L’ambassadrice américaine a salué la volonté des autorités burkinabè de privilégier une coopération basée sur l’écoute mutuelle et le respect des priorités locales. « Nous partageons avec le Burkina Faso l’objectif de bâtir un avenir sécurisé et prospère pour tous les Burkinabè, et c’est avec ce même esprit de coopération que nous entendons œuvrer ensemble », a conclu Mme Lockard.

    Des perspectives prometteuses pour une coopération renforcée

    Ce renforcement des relations entre Ouagadougou et Washington intervient dans un contexte où le Burkina Faso se tourne vers une diplomatie axée sur la recherche de partenariats équilibrés et pragmatiques. En se basant sur les retours d’expérience des autorités burkinabè, les États-Unis disposent désormais de clés de compréhension supplémentaires pour orienter leurs soutiens de manière optimale.

    Les deux nations, unies par des valeurs de coopération et de solidarité, se préparent ainsi à relever les défis communs de demain, en veillant à ce que chaque partenariat soit fondé sur des objectifs clairs et partagés. Par cet engagement réciproque, le Burkina Faso et les États-Unis témoignent d’une volonté renouvelée de travailler main dans la main pour construire une vision commune de stabilité et de prospérité.

    Saidicus Leberger
    Pour Radio Tankonnon

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