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  • Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne : Le Capitaine Ibrahim Traoré appelle à la loyauté et au rejet de la traîtrise

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    Le Burkina Faso a ouvert, ce mercredi 2 octobre 2024, la deuxième édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, une initiative qui, plus que jamais, reflète les aspirations d’une nation en pleine reconstruction. À cette occasion, le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, a délivré un message fort, un appel vibrant à la population burkinabè, la pressant à renouer avec les valeurs fondatrices du patriotisme, de la loyauté, et de la solidarité. Son discours, teinté d’une profonde solennité, visait avant tout à rappeler aux citoyens l’importance cruciale de la cohésion nationale dans un contexte de menaces multiformes et de défis sécuritaires persistants.

    Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso
    Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso

    « Ne soyez pas des traîtres », a martelé le chef de l’État, en une phrase à la fois simple et lourde de sens, résumant l’exigence morale qui doit, selon lui, guider chaque Burkinabè dans ses actions quotidiennes, tant sur le plan personnel que collectif. En cette période d’incertitude, où l’ennemi tente de saper l’unité nationale, le Capitaine Traoré a insisté sur le fait que seule une fidélité indéfectible à la nation permettrait de surmonter les épreuves actuelles.

    Un appel à l’unité face aux défis sécuritaires

    Le Burkina Faso, plongé depuis plusieurs années dans une guerre asymétrique contre des groupes terroristes, voit son existence même menacée par la violence et la déstabilisation. La lutte pour la souveraineté, la liberté et la sécurité constitue le cœur du combat de la Transition dirigée par le Capitaine Ibrahim Traoré depuis septembre 2022. Dans ce contexte, les Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne ont été initiées pour renforcer la prise de conscience nationale et mobiliser chaque citoyen autour de l’idéal commun de la patrie.

    Le discours du Capitaine Traoré, lors de l’ouverture de cette seconde édition, s’est ainsi articulé autour de la nécessité impérieuse de se solidariser pour protéger les acquis et redoubler d’efforts pour libérer totalement le territoire des griffes de l’insécurité. « Nous sommes dans une guerre existentielle, une guerre pour la survie même de notre État. Dans ce combat, nous devons être unis, nous devons être loyaux envers nous-mêmes et envers notre nation », a-t-il déclaré d’un ton grave mais déterminé.

    Le Président de la Transition a ainsi insisté sur l’importance de la participation citoyenne dans cette lutte, rappelant que chaque Burkinabè, dans son rôle, devait être un acteur de la résilience nationale. « Le patriotisme, ce n’est pas seulement porter une arme, c’est aussi être loyal dans ses pensées, ses paroles et ses actes. C’est rejeter la trahison sous toutes ses formes, qu’elle soit motivée par l’appât du gain, par la peur ou par l’ignorance », a-t-il souligné.

    La trahison, un danger mortel pour la nation

    L’un des thèmes majeurs du discours présidentiel fut donc la trahison, un fléau que le Capitaine Traoré a dénoncé avec fermeté, le qualifiant de « danger mortel » pour le Burkina Faso en cette période critique. En évoquant les récents évènements marqués par des actes de sabotage, des fuites d’informations sensibles, et des tentatives de déstabilisation interne, le Président a appelé à un sursaut moral. « Ne soyez pas des traîtres », a-t-il répété, invitant les citoyens à se méfier des tentatives de manipulation et de division, souvent orchestrées par des ennemis de l’intérieur ou par des intérêts étrangers, cherchant à affaiblir le pays.

    Pour le Capitaine Traoré, la trahison ne se limite pas aux actes de sabotage militaire ou politique. Elle inclut également toute forme de compromission avec des forces extérieures qui cherchent à imposer leur volonté sur le Burkina Faso, ou la propagation de discours de découragement et de défaite, qui sapent le moral collectif. « Chaque fois qu’un Burkinabè accepte de trahir, il ouvre une brèche dans le mur de résistance que nous avons péniblement construit », a averti le chef de l’État, insistant sur la nécessité de resserrer les rangs autour des idéaux de la nation.

    Un éloge des valeurs cardinales du patriotisme

    Dans son discours, Ibrahim Traoré a également célébré les valeurs cardinales que sont la loyauté, l’intégrité et le patriotisme, valeurs qu’il considère comme les pierres angulaires de la refondation du Burkina Faso. « Nous avons hérité d’une terre riche d’histoires et de luttes héroïques. Chaque génération a le devoir de préserver cet héritage, non seulement par la force des armes, mais aussi par la droiture des cœurs et des esprits », a-t-il déclaré.

    Il a exhorté chaque citoyen à incarner ces valeurs dans ses actions quotidiennes, qu’il s’agisse d’un agent de l’État, d’un entrepreneur, d’un agriculteur, d’un étudiant ou d’un simple travailleur. La loyauté envers le Burkina Faso, a-t-il martelé, doit être inconditionnelle. Elle signifie résister à toute tentation de corruption, rejeter l’individualisme au profit de l’intérêt collectif, et toujours penser à l’avenir des générations futures.

    Le chef de l’État a, par ailleurs, salué les efforts des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ainsi que des citoyens engagés dans des initiatives locales visant à renforcer la cohésion sociale et à relancer l’économie dans les zones affectées par l’insécurité. Il a loué leur abnégation, leur courage et leur fidélité à la nation, faisant d’eux des modèles à suivre pour tous les Burkinabè.

    Les Journées nationales : un moment de mobilisation populaire

    Les Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne se veulent un moment de communion nationale, un espace où chaque Burkinabè peut prendre conscience de l’importance de son rôle dans le processus de reconstruction de la nation. Lancées en 2023, ces journées ont pour but de rassembler autour des idéaux de patriotisme et d’inciter à une action collective face aux défis économiques, sécuritaires et sociaux.

    Pour cette deuxième édition, plusieurs activités sont prévues à travers tout le pays : des conférences, des forums citoyens, des ateliers de formation pour les jeunes, ainsi que des campagnes de sensibilisation axées sur le civisme et la lutte contre les comportements nuisibles au développement de la nation. Ces initiatives visent à renforcer le tissu social et à promouvoir une plus grande participation de la population dans les affaires publiques. « Il est de notre devoir, à tous, de contribuer au renouveau du Burkina Faso », a déclaré le Président, invitant chacun à jouer un rôle actif dans cette dynamique.

    Perspectives d’avenir : une refondation basée sur l’intégrité

    Dans la conclusion de son allocution, le Capitaine Ibrahim Traoré a tracé les grandes lignes de sa vision pour l’avenir du Burkina Faso. Une refondation, a-t-il rappelé, ne peut se faire que sur des bases solides : la fidélité à l’État, l’intégrité, et un engagement sans faille au service du bien commun. « Il ne suffit pas de vouloir le changement, il faut être prêt à se sacrifier pour lui », a-t-il affirmé, rappelant les sacrifices déjà consentis par de nombreux citoyens dans cette lutte pour la libération du territoire et la restauration de la souveraineté nationale.

    Le Président de la Transition a appelé à une mobilisation sans précédent pour faire face aux défis économiques qui s’annoncent, insistant sur l’importance de l’innovation et de la créativité des jeunes Burkinabè dans la quête d’une autosuffisance durable. Il a également exhorté les autorités locales, les chefs traditionnels et religieux à renforcer leur rôle de gardiens de la cohésion sociale, soulignant que le développement ne pouvait se réaliser que dans un climat de paix et de stabilité.

    Ainsi, avec cette nouvelle édition des Journées nationales d’engagement patriotique et de participation citoyenne, Ibrahim Traoré a une nouvelle fois affirmé sa volonté de faire du Burkina Faso un modèle de solidarité panafricaine, où chaque citoyen, par sa loyauté et son intégrité, contribue à bâtir une nation plus forte, plus résiliente et plus unie.

    Saidicus Leberger
    Pour Radio Tankonnon 

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