• Stade du 4-Août homologué : le Burkina Faso signe son retour dans le concert du football africain
  • Coupe du monde des clubs : Fluminense terrasse l’Inter Milan et écrit une nouvelle page de son histoire
  • Togo : Amnesty International dénonce une répression sanglante et appelle à une enquête indépendante
  • Togo : Censure numérique et libertés en péril – l’accès à Internet de nouveau restreint en pleine tension sociale
  • Mali : La nouvelle Charte de la Transition consacre un virage politique décisif vers le modèle AES
  • David Mabuza : disparition d’un stratège de l’ombre, figure controversée de la vie politique sud-africaine
  • Côte d’Ivoire : Le décès tragique d’Élise Tolah bouleverse l’opinion — L’artiste Molare au cœur d’un drame national
  • Togo : Entre colère populaire et arbitrage régional, la CEDEAO face au vertige de la crise
  • Marie-Paule Adjé dit « oui » : Une étoile s’unit dans la lumière au discret conquérant de l’Afrique
  • Burkina Faso : un nouveau découpage territorial à vocation stratégique et identitaire
  • Paris-Moscou : un dialogue rétabli sous haute tension, entre fractures ukrainiennes et inquiétudes nucléaires
  • Samandeni : le Chef d’État-Major de l’Armée de Terre au contact des troupes et des populations, dans une dynamique de remobilisation patriotique
  • CLÔTURE SOLENNELLE DU STAGE DE BREVET MILITAIRE DE PARACHUTISME (BMP) : UNE NOUVELLE PROMOTION À L’EXIGENCE DE LA MISSION
  • Kylian Mbappé – PSG : le divorce judiciaire d’un mariage à haute tension
  • Mali : le Commandement des Opérations Spéciales, espoir tactique et pari stratégique contre le djihadisme
  • Nathalie Yamb, cible de l’Europe : quand l’activisme africain croise les lignes rouges géopolitiques
  • Cameroun : Paul Biya, le dernier chef de guerre
  • « Côte d’Ivoire : l’Alliance des Inéligibles, entre chimère politique et calculs d’arrière-cour »
  • CNQSOG de Bobo-Dioulasso : La 27e Promotion des Officiers de Police Judiciaire de la Gendarmerie désormais prête à servir la justice et la République
  • CÉRÉMONIE MILITAIRE À L’AMGN : LA DEUXIÈME PROMOTION DES PILOTES OFFICIERS HONORE LE CIEL BURKINABÈ 
  • Première université d’été de l’Alliance des États du Sahel : l’impératif engagement de la jeunesse pour une souveraineté réelle

    By in Actualités share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    Ziniaré, localité située à une trentaine de kilomètres de Ouagadougou, vibre du 25 au 27 septembre 2024 au rythme de la première université d’été de la Confédération Alliance des États du Sahel (AES). Organisée par le Cercle d’actions pour le développement économique et social du Burkina Faso (CADES-BF), cette rencontre rassemble plus de 250 jeunes provenant de l’espace du Liptako-Gourma, avec pour ambition d’incarner le renouveau africain dans un contexte géopolitique en mutation.

    La première université d’été de l’Alliance des Etats du Sahel
    La première université d’été de l’Alliance des Etats du Sahel

    Une jeunesse mobilisée pour la souveraineté

    Autour du thème évocateur, « L’impératif engagement de la jeunesse de l’AES pour une reconstruction réelle des Nations », cette première université d’été se veut une tribune privilégiée de réflexion et d’action. Ibrahim Bélem, président du comité d’organisation et par ailleurs Secrétaire chargé des finances et du budget du CADES-BF, a souligné l’importance de cette rencontre, qui ambitionne d’offrir aux jeunes un cadre de dialogue sur des problématiques aussi cruciales que la souveraineté, l’engagement citoyen, le patriotisme et le développement endogène.

    D’entrée de jeu, M. Bélem n’a pas manqué de saluer la clairvoyance des chefs d’État des trois nations fondatrices de l’AES – le colonel Assimi Goïta du Mali, le général de brigade Abdourahamane Tiani du Niger, et le capitaine Ibrahim Traoré du Burkina Faso. Ces leaders visionnaires ont permis, à travers la création de l’Alliance des États du Sahel, d’insuffler une dynamique nouvelle et de redonner espoir aux peuples sahéliens. L’AES incarne, selon Bélem, « l’esprit de souveraineté, de solidarité et d’autodétermination », autant de valeurs fondamentales pour la renaissance africaine.

    Un engagement à deux niveaux

    Les discussions au cours de cette université d’été se concentrent sur un message clé : l’engagement impératif de la jeunesse. Comme l’a brillamment résumé Ibrahim Bélem, cette exigence de participation se situe à deux niveaux. D’une part, il s’agit d’un appel lancé aux chefs d’État : « Ils ne peuvent pas avancer sans la jeunesse ». D’autre part, c’est une interpellation directe à cette jeunesse : c’est le moment de s’engager, de s’affirmer en tant que vecteurs de paix et de développement. Bélem a insisté sur la nécessité pour les jeunes de « se départir de ce qui ne participe pas au développement » et de jouer pleinement leur rôle dans la transformation socio-économique de leurs nations respectives.

    Les participants ont été appelés à prendre part activement aux différentes communications portant sur des thématiques majeures, telles que l’intégration de la jeunesse dans la gouvernance, les modèles de développement économique, et la nécessaire implication des jeunes dans la gestion des affaires publiques au sein de l’AES.

    Le soutien des autorités au service de la jeunesse

    L’ouverture officielle de cette université d’été a été marquée par la présence de plusieurs figures de proue des gouvernements de la région. Le ministre nigérien de la Jeunesse, le colonel-major Abdourahamane Amadou, accompagné de ses homologues burkinabè et malien, a salué cette initiative en soulignant le rôle primordial que la jeunesse doit jouer dans la reconstruction des États de l’AES. « Nous sommes là pour accompagner cette jeunesse de l’AES pour son implication totale dans la reconstruction de nos nations », a-t-il déclaré avec force.

    Le colonel-major Amadou a également rappelé l’importance démographique de la jeunesse dans l’espace AES, qui représente plus de 59 % de la population. « Vous devez vous engager avec les plus hautes autorités. Nos pays ont besoin de se délivrer, et toutes les grandes réformes en cours ont besoin d’être soutenues et accompagnées », a-t-il affirmé avec conviction.

    Vers une feuille de route pour une souveraineté réelle

    Pour sa part, Roland Somda, ministre burkinabè en charge de la jeunesse, a prononcé un discours au nom du président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, parrain de la cérémonie. Il a souligné la pertinence et l’actualité du thème retenu pour cette université d’été, qui s’inscrit en droite ligne avec les combats menés par les États du Sahel pour l’autodétermination et la lutte contre le terrorisme.

    M. Somda a exprimé sa confiance dans la capacité de cette jeunesse sahélienne à apporter des solutions concrètes aux nombreux défis auxquels sont confrontés leurs pays. « Ces trois jours de réflexion vont permettre de promouvoir les idéaux de souveraineté au sein de la jeunesse de toute l’Afrique et d’inciter à un sursaut patriotique », a-t-il déclaré, en appelant à un soutien indéfectible aux autorités dans la dynamique de reconstruction en cours.

    À l’issue de ces trois jours de travaux, une feuille de route sera élaborée et soumise aux autorités des trois pays fondateurs de l’AES. Ce document définira les actions concrètes à entreprendre pour la continuité de la lutte en faveur d’une souveraineté réelle et durable des États sahéliens, en mettant la jeunesse au cœur de cette dynamique.

    Un rendez-vous historique pour l’avenir du Sahel

    L’université d’été de l’AES à Ziniaré s’impose déjà comme un événement phare pour l’avenir du Sahel, en rassemblant des jeunes porteurs d’espoir et de renouveau pour la région. Face aux défis sécuritaires, économiques et politiques, ces jeunes entendent s’affirmer comme des acteurs de premier plan dans la construction d’un avenir souverain et prospère pour leurs pays.

    Dans un contexte international marqué par des crises multiples, l’AES, par le biais de sa jeunesse, ambitionne de redessiner l’avenir de ses États membres en favorisant l’autonomie, la solidarité régionale et l’engagement citoyen. Un message clair et vibrant pour toute l’Afrique, qui témoigne de la volonté de la jeunesse sahélienne de prendre en main son destin.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon 

    Recommended posts
    Recommended posts