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  • Manifestations à Ouagadougou : Protestations contre les accusations de HRW et l’ingérence étrangère

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    Ce Vendredi 03 Mai 2024, des centaines de manifestants se sont rassemblés devant l’ambassade des États-Unis à Ouagadougou pour exprimer leur colère et leur indignation contre les réactions de Washington suite aux allégations de Human Rights Watch (HRW) accusant l’armée burkinabè d’exactions contre des civils. Sous les regards vigilants des forces de sécurité, les manifestants, principalement des commerçants et travailleurs du secteur privé, ont brandi des drapeaux russe et burkinabè tout en criant des slogans anti-impérialistes et dénonçant l’ingérence étrangère dans les affaires intérieures du Burkina Faso.

    Une foule mécontente manifeste devant l’Ambassade des États-Unis à Ouagadougou
    Une foule mécontente manifeste devant l’Ambassade des États-Unis à Ouagadougou

    Les tensions ont été exacerbées par la récente déclaration des gouvernements américain et britannique exprimant leur « grave préoccupation » suite au rapport de HRW, accusant l’armée burkinabè d’exécutions sommaires de civils, dont des enfants. Cette réaction a suscité une vague d’indignation au sein de la population burkinabè, qui voit dans ces accusations une atteinte à l’honneur et à la réputation de leurs forces armées engagées dans la lutte contre les groupes armés jihadistes.

    Mahamadou Ouédraogo, porte-parole de la Fédération « Burkind Faangf meenga (libération) des panafricanistes« , a souligné le caractère infondé des accusations portées contre les forces armées burkinabè et a appelé à la cessation de ces attaques déstabilisatrices. La manifestation s’est conclue dans l’après-midi, laissant transparaître un sentiment de détermination et de solidarité parmi les manifestants.

    Le gouvernement burkinabè, dirigé par des militaires issus d’un coup d’État, a vivement réagi au rapport de HRW, rejetant fermement les accusations portées à son encontre. Cette réaction a été suivie de mesures restrictives à l’encontre de médias étrangers ayant relayé le rapport incriminant, témoignant ainsi de la volonté des autorités de défendre l’intégrité et la crédibilité de leurs institutions.

    La convocation du chargé d’affaires de l’ambassade des États-Unis par les autorités burkinabè, visant à exprimer leur désapprobation quant aux réactions précipitées des États-Unis et du Royaume-Uni, souligne l’importance accordée à la préservation de la souveraineté nationale et à la protection de l’image du Burkina Faso sur la scène internationale.

    Dans un contexte marqué par la persistance des violences jihadistes depuis 2015, le Burkina Faso fait face à des défis sécuritaires majeurs. Les manifestants ont rappelé l’urgence de soutenir les efforts du gouvernement dans la lutte contre le terrorisme, tout en appelant à un dialogue constructif et à une coopération internationale basée sur le respect mutuel et la compréhension des réalités locales.

    Saidicus leberger

    Pour Radio Tankonnon 

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