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  • La nécessité d’une approche équilibrée dans la revitalisation urbaine : L’impact des décisions gouvernementales sur les moyens de subsistance locaux

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    Au cœur d’Abidjan, une décision gouvernementale récente a suscité à la fois louanges et préoccupations. Sous l’égide du ministre gouverneur Cissé Bacongo, des mesures drastiques ont été prises pour éradiquer les charrues de transport, communément appelées « Wotro », dans le dessein de rendre la ville d’Abidjan plus propre et attrayant. Cette initiative, bien qu’admirable dans son objectif de revitaliser l’environnement local, soulève néanmoins des interrogations légitimes quant à ses implications socio-économiques.

    Les charrues de transport, communément appelées Wotro
    Les charrues de transport, communément appelées Wotro

    La charrue de transport, véhicule emblématique des rues d’Abidjan, ne se contente pas de relier les points A et B. Elle représente un mode de subsistance pour de nombreuses familles, qui dépendent de ces moyens rudimentaires pour leur survie quotidienne. La décision de les éliminer met ainsi en péril les moyens de subsistance de ces détenteurs, laissant une question cruciale en suspens : quel avenir pour ces travailleurs privés de leur instrument de travail ?

    Il est impératif que le gouvernement propose des alternatives viables pour soutenir ces détenteurs de charrues de transport. Des mesures telles que la formation professionnelle, l’assistance financière pour la transition vers d’autres formes d’emploi, ou encore la création de coopératives de transport, pourraient offrir des solutions durables à ceux affectés par cette décision.

    La formation professionnelle constitue un pilier essentiel dans cette démarche de transition. En dotant les détenteurs de compétences adaptées aux besoins du marché, elle leur offre l’opportunité de réorienter leurs activités vers des secteurs porteurs, tout en renforçant leur employabilité. Parallèlement, l’assistance financière permettrait d’atténuer les difficultés économiques rencontrées lors de cette période de transition, assurant ainsi une stabilité financière nécessaire à la reconversion professionnelle.

    La création de coopératives de transport représente également une piste prometteuse. En favorisant la mutualisation des ressources et des savoir-faire, ces structures offrent aux détenteurs de charrues une alternative solidaire et pérenne. Par le biais de ces coopératives, ils pourraient non seulement continuer à exercer leur métier, mais également bénéficier d’une meilleure organisation et de conditions de travail plus avantageuses.

    Il est essentiel que les autorités prennent en compte les répercussions sociales et économiques de telles actions. Dans un contexte de développement urbain, il est primordial de veiller à ce que les communautés locales ne soient pas laissées pour compte. La préservation des moyens de subsistance traditionnels, tout en favorisant l’émergence de nouvelles opportunités, est un impératif moral et économique.

    En conclusion, la décision de détruire les charrues de transport à Abidjan, bien que motivée par des objectifs louables, doit être accompagnée d’une réflexion approfondie sur ses implications socio-économiques. En proposant des alternatives viables et en plaçant le bien-être des communautés au cœur des politiques publiques, le gouvernement peut contribuer efficacement à un développement urbain durable et inclusif.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon

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