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    Le tribunal chargé de juger le sinistre événement survenu en Guinée en 2009, marqué par un massacre d’une ampleur tragique, a pris une décision cruciale lors de sa session de mercredi. Sous les auspices d’un correspondant de l’Agence France-Presse (AFP), il a été rapporté que ledit tribunal a reporté à la période du jugement la détermination éventuelle de requalifier les actes perpétrés comme des crimes contre l’humanité.

    Procès du massacre du 28 septembre 2009
    Procès du massacre du 28 septembre 2009

    Dans un communiqué émanant du magistrat Ibrahima Sory II Tounkara, président de cette juridiction, il a été formellement énoncé que la question de requalification soulevée par le ministère public serait décidée lors de la rendue du jugement, marquant ainsi une importante étape dans cette procédure judiciaire. Le juge a ordonné la poursuite des débats et a fixé la prochaine audience au 25 mars, au cours de laquelle les confrontations débuteront.

    Ce procès, d’une portée historique, trouve son origine dans les événements tragiques du 28 septembre 2009, où des forces armées et de sécurité guinéennes, incluant des membres de la garde présidentielle, des soldats, des policiers, et des miliciens, ont fait montre d’une violence inouïe lors de la répression d’un rassemblement de l’opposition à Conakry et dans ses environs. Les témoignages poignants dépeignent un tableau de terreur, avec des actes barbares allant des meurtres brutaux à des viols collectifs, des sévices atroces et des pillages indiscriminés.

    Les statistiques disponibles, bien que déjà alarmantes, suggèrent que le bilan réel des victimes pourrait être encore plus lourd. Un rapport émanant d’une commission d’enquête internationale mandatée par les Nations Unies a attesté d’au moins 156 morts et des centaines de blessés. De manière encore plus atroce, au moins 109 femmes ont été victimes de violences sexuelles d’une cruauté sans nom. Ces actes de barbarie se sont perpétrés sur plusieurs jours, infligeant un traumatisme indélébile à la nation guinéenne.

    Cet épisode demeure l’un des chapitres les plus sombres de l’histoire politique de la Guinée, un pays dont le parcours est marqué par des défis et des épreuves multiples. Face à la gravité des accusations portées contre les accusés, parmi lesquels l’ancien dictateur Moussa Dadis Camara et dix autres hauts responsables militaires et gouvernementaux, la demande pressante de certaines organisations non-gouvernementales telles que Human Rights Watch pour une requalification des faits en crimes contre l’humanité trouve un écho profond dans l’opinion publique internationale.

    La commission d’enquête des Nations Unies a elle-même conclu que les événements de septembre 2009 répondaient aux critères des crimes contre l’humanité, jetant ainsi une lumière crue sur la nécessité impérieuse de rendre justice aux victimes et de veiller à ce que de tels horreurs ne se reproduisent plus jamais.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon

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