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    L’ONG espagnole Caminando Fronteras a divulgué des données alarmantes pour l’année 2023, révélant que pas moins de 6 618 migrants ont perdu la vie ou sont portés disparus en tentant d’atteindre l’Espagne. Cette statistique, enregistrant une augmentation de 177 % par rapport à l’année précédente, représente le bilan le plus dévastateur jamais enregistré par cette organisation depuis ses débuts dans le recensement de ces incidents tragiques.

    Helena Maleno  coordinatrice au sein de Caminando Fronteras
    Helena Maleno coordinatrice au sein de Caminando Fronteras

    Selon Helena Maleno, qui assume le rôle de coordinatrice au sein de Caminando Fronteras, cette hausse dramatique s’accompagne d’une critique acerbe envers « le manque criant de moyens » alloués aux équipes de sauvetage en mer. La moyenne macabre de 18 décès ou disparitions par jour témoigne de manière poignante des dangers auxquels sont confrontés les migrants aspirant à une vie meilleure.

    Pour contextualiser cette tragédie, les données précédemment publiées par l’ONG indiquaient 11 200 migrants décédés ou disparus entre 2018 et 2022, soit une moyenne de six par jour. Cette augmentation alarmante survient alors que le nombre de migrants ayant atteint clandestinement l’Espagne a presque doublé en 2023, totalisant 56 852 personnes, principalement à cause d’une affluence sans précédent vers l’archipel des Canaries, selon les statistiques officielles du gouvernement espagnol.

    L’analyse approfondie de Caminando Fronteras souligne que la majorité des disparitions (soit un total de 6 007) ont eu lieu le long de l’itinéraire migratoire extrêmement périlleux reliant les côtes du Nord-Ouest de l’Afrique à l’archipel espagnol des Canaries, dans l’océan Atlantique. Ces migrants entreprennent une traversée sur plusieurs centaines de kilomètres, souvent à bord d’embarcations de fortune surchargées, mettant ainsi leur vie en péril.

    Les données révèlent que la plupart des migrants disparus en tentant d’atteindre l’Espagne sont originaires des côtes du Sénégal (3 176). Caminando Fronteras a également répertorié 611 femmes et 384 enfants parmi les victimes.

    Bien que l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) ait enregistré 914 disparus vers les Canaries et 333 entre le Maroc ou l’Algérie et l’Espagne l’année dernière, elle souligne que ces chiffres sont probablement une sous-estimation considérable de la réalité. Les difficultés à documenter ces naufrages, ainsi que le fait que la plupart des corps ne sont pas retrouvés, contribuent à rendre la situation encore plus sombre.

    RADIO TANKONNON 

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