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  • Croissance économique subsaharienne : Défis persistants et perspectives fragiles selon la Banque Mondiale

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    L’économie de la région subsaharienne a enregistré une croissance de 2,9% en 2023, en repli par rapport à son taux de croissance précédent qui était de 3,7% en 2022, d’après un rapport publié mardi 09 janvier 2024 par la Banque mondiale.

    Banque Mondiale
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    Selon les Perspectives économiques mondiales (PEM) de cet organisme financier international, la croissance des principales économies de la région, à savoir le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Angola, a ralenti pour se stabiliser à une moyenne de 1,8% l’année dernière, ce qui a entravé la croissance globale de cette zone géographique.

    Le rapport indique que les reprises post-pandémie ont été impactées par une demande extérieure atone ainsi que par une politique intérieure plus stricte afin de faire face à une inflation persistante.

    La Banque mondiale a expliqué que la croissance économique a été entravée en 2023 par des conflits intenses et prolongés, notamment au Soudan, et par des épisodes récents de violences au Tchad et au Niger, contribuant à une hausse des incidents violents dans la région.

    Selon les PEM, la chute des prix des métaux a eu un impact négatif sur la croissance de plusieurs économies exportatrices de ces matières premières, telles que le Botswana, la République démocratique du Congo, le Liberia, la Sierra Leone et la Zambie.

    La Banque mondiale prévoit une accélération de la croissance économique en Afrique subsaharienne, atteignant 3,8% en 2024 et 4,1% en 2025, grâce à un assouplissement des pressions inflationnistes et à une détente des conditions financières.

    Toutefois, le document tempère ces perspectives optimistes en soulignant que malgré cette croissance attendue, les augmentations des revenus par habitant ne seront probablement pas suffisantes pour permettre aux économies de la région de réaliser des avancées significatives dans la réduction de l’extrême pauvreté.

    La Banque mondiale avertit également que ces projections pourraient être affectées par une augmentation de l’instabilité régionale ou mondiale, telle qu’une possible escalade du conflit au Moyen-Orient. Cela pourrait se traduire par une hausse des prix mondiaux de l’énergie et des denrées alimentaires, un ralentissement économique mondial plus marqué que prévu, ou une intensification des événements météorologiques extrêmes.

    RADIO TANKONNON

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