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    Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a rencontré, ce lundi matin, le personnel de la Présidence du Faso ainsi que des services rattachés pour échanger sur le fonctionnement de l’institution et l’orientation de la Transition pour cette année 2024.

    Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat
    Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Chef de l’Etat

    « S’il y a des gens qui doivent véhiculer l’idéologie que nous défendons, c’est bien vous qui travaillez au niveau central. Durant ces 15 mois, vous avez pu observer beaucoup de chose avec moi dans l’administration ; vous avez aussi pu observer l’évolution de la situation sécuritaire. En ce début d’année, il est nécessaire de se donner un nouveau départ pour l’institution et le pays entier », a indiqué le Chef de l’Etat au personnel à cette rencontre.

    Selon le Président TRAORE, les efforts de la Transition seront axés cette année sur la lutte contre la corruption et la lenteur administrative qui plombent parfois les actions du gouvernement. « La lutte contre le terrorisme avance, mais il faut reconnaitre qu’il y a certains volets sur lesquels les choses n’ont pas avancé ; c’est la corruption, la lenteur administrative. Il faut le reconnaitre, les choses n’ont pas bougé à ce niveau parce que nous nous sommes donnés un temps pour sensibiliser et parler aux gens pour qu’ils comprennent, aussi bien au niveau de l’armée qu’au niveau civil », a soutenu le Chef de l’Etat.

    Pour lui, la machine de la lutte contre la corruption a démarré pour cette année 2024 et la fermeté sera de rigueur sur les cas avérés de corruption et de laxisme dans l’administration publique. « Chacun doit faire la mission pour laquelle il a été recruté. Malheureusement, ce n’est souvent pas le cas et quand on veut licencier, les gens sortent les textes de partout. Vous ne pouvez pas prendre les textes des autres et venir appliquer à notre contexte », a ajouté le Capitaine Ibrahim TRAORE qui s’est dit remonté contre certaines pratiques dans l’administration publique.

    Il a dénoncé la propension à recruter systématiquement des cabinets pour des travaux relevant de la compétence et des obligations des cadres de l’administration publique. Selon le Chef de l’Etat, la plupart des cabinets recrutés ont généralement des connexions avec des acteurs de l’administration qui par des voies détournées, offrent leurs compétences en contrepartie d’une rémunération indue. « C’est du vol, c’est de la triche et on va mettre fin à ces pratiques », s’est-il indigné.

    Le Président de la Transition a appelé à activer les conseils de discipline dans les différentes structures de l’administration pour que des sanctions soient prises à l’encontre des agents indélicats même si cela devrait aller jusqu’au licenciement. Aussi, a-t-il annoncé de grands chantiers dans le domaine de l’agriculture avec l’offensive agropastorale et halieutique dans la perspective de l’atteinte de la sécurité alimentaire. Les efforts de la Transition s’inscrivent, selon lui, dans la promotion du développement endogène et la lutte pour la cause des plus démunis dans la société burkinabè.

    Présidence.

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