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  • La libération conditionnelle d’Oscar Pistorius : Une controverse persistante autour du drame de Reeva Steenkamp

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    Oscar Pistorius, l’ancien athlète paralympique sud-africain, a été libéré de prison ce vendredi 05 janvier 2024 sous le régime de la liberté conditionnelle, onze ans après le tragique meurtre de sa compagne Reeva Steenkamp.

    Oscar Pistorius lors de son premier procès en 2014.  (Herman Verwey-Gallo Images-Presse Sports)
    Oscar Pistorius lors de son premier procès en 2014. (Herman Verwey-Gallo Images-Presse Sports)

    L’administration a confirmé son intégration dans le système correctionnel communautaire et son retour à domicile, indiquant qu’il avait quitté la prison d’Atteridgeville, située dans la banlieue de Pretoria. Âgé de 37 ans et amputé des deux jambes, Pistorius a purgé plus de la moitié de sa peine.

    La famille de la regrettée Reeva Steenkamp exprime sa peine et son désarroi face à cette libération. Dans une déclaration préalable à la sortie de Pistorius, la mère de la victime, June Steenkamp, a souligné le chagrin persistant de la famille, soulignant que pour eux, la douleur perdurait indéfiniment. Elle a exprimé des doutes quant à la justice rendue à Reeva et à la réhabilitation effective d’Oscar, soulignant l’irréparable perte qu’ils ont endurée.

    La famille Steenkamp n’a pas formellement opposé la libération conditionnelle de l’ex-athlète paralympique. Cependant, June Steenkamp maintient sa méfiance envers la version des faits d’Oscar, doutant de sa réelle réhabilitation durant sa détention.

    La libération de Pistorius est assortie de diverses restrictions, notamment l’interdiction formelle pour le sextuple champion paralympique de s’exprimer dans les médias. Le drame remonte à la nuit du 13 au 14 février 2013 lorsque Pistorius a tiré à quatre reprises à travers la porte de la salle de bain de sa résidence hautement sécurisée de Pretoria, tuant Reeva Steenkamp, alors âgée de 29 ans.

    Sa défense a toujours reposé sur sa conviction d’avoir tiré en croyant à la présence d’un cambrioleur. Cette version a été maintenue tout au long de la saga judiciaire qui a duré quatre années. Lors de son premier procès en 2014, il avait été condamné à cinq ans de prison pour homicide involontaire.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon

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