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    L’Union d’Action Syndicale (UAS) a commémoré le 3 janvier de cette année au travers d’un forum. Les échanges ont été axés sur le thème : « L’apport du mouvement syndical dans la consolidation de la démocratie au Burkina Faso. »

    L’Unité d’action syndicale
    L’Unité d’action syndicale

    Lors de son allocution, Dominique Yaméogo, ancien Secrétaire Général de l’Union Régionale du Centre de la CGTB, a souligné que bien que les régimes constitutionnels ne résolvent pas les problèmes, ils offrent davantage de libertés que les régimes d’exception. Il a fait remarquer que de nos jours, c’est le mouvement syndical qui lutte pour maintenir un minimum de liberté syndicale, tandis que d’autres se replient. Il a souligné avec assurance que ceux qui se cachent aujourd’hui sont les mêmes qui critiqueront demain le manque d’action du mouvement syndical. Il a exprimé des regrets concernant l’ingratitude de l’activité syndicale : « Quand la situation est tendue, on demande où est le mouvement syndical. Quand tout est calme, on croise un syndicaliste dans la rue et on se moque de lui.« 

    La question sécuritaire occupe une place prépondérante parmi les préoccupations du mouvement syndical. Selon le deuxième intervenant, Norbert Ouangré, les annonces officielles évoquent des progrès dans la lutte contre le terrorisme, en relayant quotidiennement la disparition de forces malveillantes. « Ce qui dérange dans cette communication, c’est qu’alors que le code pénal révisé interdit aux médias privés de traiter des sujets sécuritaires, les médias d’État tels que l’AIB et la RTB choisissent de fermer les yeux sur les pertes que nous subissons lors des affrontements avec les terroristes. Depuis près d’un an, les autorités n’ont plus décrété de deuil national pour rendre hommage aux victimes, alors que des informations font état régulièrement de pertes importantes parmi les forces de défense et de sécurité, les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) et les civils. Il arrive même que les informations transmises aux familles soient très insuffisantes. »

    Un autre sujet abordé est la remise en question des libertés. Selon le syndicaliste Ouangré, une discrimination s’opère durant cette période de transition. « Nous nous souvenons tous de l’indignation suscitée par le projet de rassemblement commémoratif des 30 et 31 octobre 2014 par un collectif d’organisations syndicales et d’OSC. Une politique à deux vitesses s’est clairement manifestée. Alors que certains sont empêchés de manifester, ceux qui soutiennent le pouvoir bénéficient de toutes les facilités pour organiser des rassemblements et pour intimider les autres. De plus, il est à noter des atteintes à d’autres droits, notamment la liberté d’expression, menacée par des sanctions à l’encontre de ceux qui émettent des critiques sur la gestion du MPSR2. Initiées avec le président du mouvement « l’Appel de Kaya« , Boukary Ouédraogo, à la suite de ses propos sur la détérioration de la situation sécuritaire dans sa région, ces réquisitions se sont étendues à d’autres responsables d’OSC, des journalistes et des personnalités politiques. Le décret instaurant la mobilisation générale et les mises en garde servent de prétexte à ces réquisitions et parfois même à des enlèvements« , a-t-il dénoncé avec indignation.

    Saidicus Leberger

    Pour Radio Tankonnon

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