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  • Le Burkina Faso réfute les assertions de la CEDEAO concernant la situation sécuritaire : Une réplique ferme et nuancée

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    Le gouvernement burkinabè a manifesté sa surprise et son désarroi face à ce qu’il considère comme une interprétation partiale et peu éclairée de l’évolution de la situation sécuritaire au Burkina Faso de la part de la CEDEAO.

    Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement
    Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement

    Selon les autorités burkinabè, la CEDEAO semble être revêtue de loupes limitant sa perception de la réalité des faits concernant la lutte contre le terrorisme au sein du Burkina Faso.

    Cette réplique fait suite à un communiqué datant du 30 décembre 2023 dans lequel la commission de la CEDEAO a exprimé à nouveau ses inquiétudes face à ce qu’elle qualifie de détérioration de la situation sécuritaire dans le pays.

    Dans un communiqué émis le 2 janvier 2024, le gouvernement burkinabè a souligné les avancées des forces engagées sur le théâtre des opérations pour reconquérir le territoire national, précisant qu’elles poursuivent sans relâche les groupes de terroristes acculés.

    La CEDEAO a également dénoncé les réquisitions de citoyens opérées dans le pays, exhortant par la même occasion les autorités burkinabè à libérer immédiatement les personnes concernées.

    Le gouvernement burkinabè a exprimé son désappointement face à une telle appréciation, la qualifiant d’injustifiée, inconséquente et inopportune.

    Les autorités de la Transition ont rappelé à la CEDEAO que le Burkina Faso, dans le cadre de sa stratégie de lutte contre le terrorisme, a mis en place un dispositif juridique pour la mobilisation générale et l’alerte afin de faciliter la sécurisation du territoire.

    Le communiqué a regretté le silence de l’organisation régionale sur les enjeux cruciaux liés à la lutte antiterroriste au sein de leur espace. Il a également souligné l’apparente inaction de la CEDEAO malgré les massacres et les assassinats perpétrés contre des citoyens de la CEDEAO par des extrémistes assoiffés de sang.

    Le gouvernement a également noté que la CEDEAO adopte la même attitude complaisante envers les pays qui protègent, ravitaillent et facilitent les mouvements des groupes terroristes.

    Les autorités burkinabè ont affirmé leur volonté de ne pas se laisser distraire par des communications telles que celle de la commission de la CEDEAO, qu’elles considèrent comme émanant d’une vision déformée et partiale de la situation réelle de la lutte contre le terrorisme.

    Tout en rappelant à la commission de la CEDEAO l’importance de faire preuve de discernement dans l’accomplissement de ses missions, le gouvernement du Burkina Faso a saisi cette opportunité pour exprimer des doutes persistants quant à la volonté continue de la commission à rétablir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire national.

    Saidicus Leberger

    RADIO TANKONNON

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