• L’Intégrité ou la Mort lente : Plaidoyer pour une vertu en voie d’extinction
  • ÉDITORIAL — L’Or véritable ne craint pas le feu
  • Pakistan : Attentat-suicide sanglant contre un bus scolaire au Baloutchistan, l’horreur frappe à nouveau
  • Accra face au défi de la décongestion : la métropole ghanéenne lance une nouvelle offensive urbaine
  • L’exploitation sexuelle en Afrique : un fléau silencieux qui appelle une mobilisation globale
  • Crise diplomatique : Londres suspend ses négociations commerciales avec Israël et sanctionne les colonies en Cisjordanie
  • Tensions diplomatiques : Cyril Ramaphosa en visite décisive aux États-Unis face à un Donald Trump inflexible
  • Ouganda : La controverse enfle autour de la nouvelle loi autorisant les procès de civils devant les tribunaux militaires
  • Sécurité maritime : Antonio Guterres alerte sur une menace globale aux conséquences systémiques
  • Le patrimoine culturel au cœur du développement : Le ministre Aboubakar Nacanabo en immersion au Musée national
  • Les Émirats arabes unis resserrent les liens économiques avec le Burkina Faso
  • Claudy Siar : de la voix francophone à l’odyssée panafricaine de NewWorld TV
  • Dicoh Balamine nommé administrateur provisoire de la MATCA : Une reprise en main salutaire au cœur de la crise
  • Renforcement de la coopération bilatérale : Le Président Ibrahim Traoré reçoit une délégation émiratie de haut niveau
  • Tirs au siège de la MATCA : Quand l’Assemblée Générale des chauffeurs tourne au chaos armé 
  • Tabaski à Niamey : Entre ferveur du marché de Turaku et désarroi des éleveurs privée d’exportation 
  • Vers un nouvel âge de la coopération stratégique entre le Burkina Faso et la République de Türkiye
  • Le futur Lamine Yamal ? À la découverte de Fodé Diallo, prodige guinéen de La Masia
  • Nathalie Yamb déconstruit les calomnies d’« Agent Russe » et affirme son indépendance africaine
  • Ouagadougou honore Jerry Rawlings : une avenue pour sceller l’amitié burkinabè‑ghanéenne
  • Burkina : L’anglais et le français deviennent des langues de travail, les langues nationales officielles

    By in Actualités share share share share share share share share share share share share share share share share share share

    L’Assemblée nationale de transition (ALT) a adopté samedi, une révision constitutionnelle consacrant l’anglais et le français comme langues de travail au Burkina Faso et l’officialisation des langues nationales.

    Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée Législative de Transition
    Ousmane Bougouma, président de l’Assemblée Législative de Transition

    Les députés ont adopté le projet de loi modificatif de la constitution, consacrant l’anglais et le français comme des langues de travail, a-t-on lire dans un document parvenu samedi à l’AIB.

    Le français perd ainsi son statut de langue officielle au profit des langues nationales.

    L’anglais fait également son entrée comme langue de travail dans l’administration burkinabè.
    « L’officialisation des langues nationales est une aspiration profonde du peuple et le gouvernement, pour se résumer, est convaincu qu’un peuple ne peut se développer dans la langue d’autrui », note le document.

    Selon la même source, cette officialisation permet au moins d’assurer une plus grande implication des populations dans la vie publique.

    Une langue de travail peut être entendue comme une langue admise comme moyen de communication dans une administration (publique ou privée).

    Il précise que l’officialisation est la décision de l’autorité compétente de faire d’une langue un outil de communication dans les secteurs de l’éducation, la justice et l’administration publique ; c’est une question d’orientation politique.

    La même source ajoute également que la langue nationale est un instrument de communication, un ensemble de signes articulés propres à une communauté donnée et fixée sur le territoire national. Une langue est différente d’un dialecte. « Elle est la somme des traits que des dialectes ont en partage », conclu le document.

    La Constitution révisée a été adoptée ce samedi par le parlement et consacre notamment des changements dans la magistrature, une réforme des institutions et une promotion des langues nationales.

    Agence d’information du Burkina

    Recommended posts
    Recommended posts