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  • Norbert Zongo : 25 ans après, la quête de justice persiste – Un cri musical pour briser le silence sur son assassinat

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    25 ans de trop
    25 ans de trop

    Dans les annales du Burkina Faso, le nom de Norbert Zongo résonne toujours comme celui d’un héros incontesté du journalisme, un phare éclairant les méandres de la société. Sa vie entière fut dédiée à la défense des opprimés et à la poursuite infatigable de la vérité. Son engagement sans faille demeure une source inépuisable d’inspiration pour tous ceux qui bataillent pour la liberté d’expression et la juste application de la loi. Son sacrifice suprême, survenu le 13 décembre 1998, continue de hanter les consciences, car il a eu l’audace de s’élever contre l’injustice et la corruption.

    Après un quart de siècle d’une impunité qui persiste, la figure de Norbert Zongo demeure au cœur d’une quête tenace pour la vérité et la justice. Son assassinat injustifié a cristallisé une volonté collective de voir émerger la lumière sur les circonstances de sa mort. Pour raviver cette flamme, plusieurs artistes africains ont uni leurs voix à travers une chanson poignante, intitulée « 25 ans de trop« . Tiken Jah Fakoly, Didier Awadi, Smockey, Nourat, Basic Soul, Fleur, les séparables ont ainsi porté haut et fort ce message de réclamation de justice, exhortant à clore cette période de non-droit qui perdure depuis un quart de siècle.

    La production de cette chanson engagée a été orchestrée par l’Association Semfilms sous la houlette de Diallo Abdoulaye dit Menes, le producteur et inspirateur. Tandis que les arrangements musicaux ont été confiés à Smockey Bambara du studio Abazon et Elyeser Oudba de Hope Music. Ce morceau devient ainsi le porte-étendard d’une lutte persistante pour l’établissement de la vérité et l’aboutissement à une justice tant attendue.

    Norbert Zongo, par son engagement et son sacrifice, demeure une figure emblématique, symbole intemporel de la résistance contre l’arbitraire et l’injustice. Son legs, amplifié par cette chanson porteuse d’espoir, demeure vivant dans l’aspiration universelle à une société plus juste et équitable.

    À travers cette ode musicale, les voix se sont élevées, résonnant bien au-delà des frontières du Burkina Faso, pour rappeler que vingt-cinq années d’oubli sont vingt-cinq années de trop. La quête de vérité et de justice pour Norbert Zongo demeure une nécessité impérieuse pour honorer sa mémoire et ériger un pilier indéfectible pour les générations à venir.

    Saidicus Leberger
    Pour Radio Tankonnon

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