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  • Henri Lopes, écrivain et homme politique congolais, est mort à l’âge de 86 ans

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    Ancien Premier ministre du Congo et ex-directeur Afrique de l’Unesco, l’auteur congolais a écrit l’histoire contemporaine de son continent. Alain Mabackou a salué une plume « traversée » notamment par « une ‘ironie décapante » et « son introspection des mœurs congolaises ».

    L'écrivain et homme politique congolais Henri Lopes en 2011 (ULF ANDERSEN /ULF ANDERSEN)
    L’écrivain et homme politique congolais Henri Lopes en 2011 (ULF ANDERSEN /ULF ANDERSEN)

    Considéré comme un des écrivains talentueux ayant fait du Congo « le quartier latin de l’Afrique centrale« , l’ancien Premier ministre congolais Henri Lopes est décédé jeudi 2 novembre en France, à 86 ans, a annoncé sa famille vendredi à Brazzaville dans un communiqué. « Henri est décédé jeudi 2 novembre à l’hôpital Foch à Suresnes (près de Paris), emporté par la maladie« , précise-t-elle.

    Homme à la plume libre ayant écrit l’histoire contemporaine de l’Afrique, il a signé de nombreux ouvrages, notamment des romans : Le Pleurer-rire, considéré comme son chef-d’œuvre, Ma grand-mère bantoue et mes ancêtres les Gaulois, Sans tam-tam ou encore Il est déjà demain.

    « Un des illustres écrivains francophones »

    « Nous avions tous admiré sa plume traversée par une ironie décapante, son humour fin et son introspection des mœurs congolaises« , a écrit son compatriote sur X (anciennement Twitter), l’écrivain Alain Mabanckou en rendant hommage à « un des illustres écrivains francophones« , « (un) aîné, (un) ami et frère des Lettres !« 

    « Perte immense pour la Francophonie« , souligne sur le même réseau social Olivier Zegna Rata, ancien directeur de cabinet d’Hervé Bourges au Conseil supérieur de l’audiovisuel. «  Henri Lopes nous a quittés, diplomate lucide et élégant, écrivain illustrant le génie de notre langue, esprit généreux et intègre qui faisait honneur au Congo ! Honneur et respect à un contemporain capital ! »

    « Dire des choses qui n’ont pas été dites« 

    Henri Lopes est né en 1937 à Kinshasa (Léopoldville à l’époque, dans l’ancien Congo belge, actuelle République démocratique du Congo), d’un père portugais et d’une mère originaire des Plateaux, au centre du Congo-Brazzaville. Après ses études, à Brazzaville, Bangui, Nantes (ouest de la France) et Paris, il a enseigné l’histoire à l’Ecole normale supérieure d’Afrique centrale à Brazzaville, actuelle université Marien Ngouabi.

    Entré ensuite en politique, il a été Premier ministre du président Marien Ngouabi, sous le régime marxiste-léniniste, entre 1973 et 1975. Dans les années 1980 et 1990, il a travaillé à l’Unesco comme directeur adjoint pour l’Afrique, avant d’être nommé ambassadeur du Congo en France en 1998, poste qu’il a occupé pendant 17 ans.

    « Il y a des choses que j’ai à dire qui n’ont pas été dites« , confiait-il à RFI en expliquant comment il avait été happé par l’écriture. Il publie sa première œuvre, Tribaliques en 1971, un recueil de huit nouvelles qui obtiendra le Grand prix littéraire de l’Afrique noire.

    Écrire pour Henri Lopes a été aussi l’occasion de se pencher sur son métissage, « un déchirement » dans lequel grâce à « un travail » sur lui-même il finit par trouver « un enrichissement« . Ces dernières années, il évoquait la mort, « une question très proche » au regard de son « grand âge« . « On se demande au moment du passage, quelle tête on va faire« , concluait-il avec philosophie.

    Article rédigé parfranceinfo Culture avec AFP
    France Télévisions – Rédaction Culture

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