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  • Quand Youssou N’Dour a maille à partir avec des partisans d’Ousmane Sonko

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    Le chanteur sénégalais Youssou N’Dour, à Madrid, le 20 juillet 2022. © PIERRE-PHILIPPE MARCOU/AFP
    Le chanteur sénégalais Youssou N’Dour, à Madrid, le 20 juillet 2022. © PIERRE-PHILIPPE MARCOU/AFP

    Une dizaine de personnes ont été placées en garde à vue, mercredi 20 septembre, après avoir perturbé un concert de la star du mbalax à Paris. Elles réclamaient la libération du leader du Pastef, emprisonné au Sénégal.

    Vingt-quatre heures de garde à vue pour avoir perturbé le spectacle de Youssou N’Dour : voilà le sort qu’ont connu une dizaine de militants, interpellés mercredi à leur sortie du théâtre du Châtelet.

    C’est dans cette salle parisienne que la star du mbalax produit jusqu’à samedi son conte musical, Birima. La pièce, qui relate l’histoire du souverain qui régna sur l’ancien royaume du Cayor de 1855 à 1859, intègre des musiciens du mythique Super étoile, le groupe de Youssou N’Dour, mais aussi des comédiens et des danseurs.

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    Des militants pro-Ousmane Sonko ont toutefois volé la vedette aux artistes, le soir de la première, interrompant le spectacle au cri de « Libérez Sonko ! » ou « Youssou N’Dour, complice ! ».

    Dans plusieurs vidéos filmées par les spectateurs, on distingue le chanteur qui, contraint de faire une pause dans son spectacle, tend son micro vers eux. « Il y a des gens ici qui veulent parler, lance-t-il. Vous voulez qu’on amplifie votre message ? Vous avez deux minutes ! Ensuite, la Cour pourra continuer. Merci beaucoup pour le respect du spectacle et des spectateurs. »

    « Sonkoriser » Youssou N’Dour

    Ancien ministre de la Culture de Macky Sall dont il est par la suite resté le conseiller, engagé dans les campagnes électorales de la majorité présidentielle, Youssou N’Dour a récemment pris ses distances avec la coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) afin de préparer, dit-il, sa candidature à la présidentielle de février 2024.

    Les partisans d’Ousmane Sonko réclament quant à eux la libération du leader du Pastef, condamné pour diffamation et corruption de la jeunesse et incarcéré depuis la fin du mois de juillet. L’opposant était jusqu’à récemment en grève de la faim pour protester contre « l’acharnement judiciaire » dont il estime faire l’objet – il risque en tout cas d’être empêché d’être candidat à la présidentielle.

    Vidéo associée: Youssou N’Dour en concert à Paris : l’artiste sénégalais signe son tout premier conte musical (Dailymotion)

    Selon une spectatrice citée par le quotidien français Le Parisien, les cris des militants auraient continué jusqu’à la fin du spectacle mercredi soir. « Des bagarres ont éclaté au niveau du parterre, entre les partisans de Sonko et ceux qui n’étaient pas d’accord avec eux », a-t-elle raconté. Des vigiles auraient également fait sortir certains spectateurs de la salle au cours du concert.

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    « Tous nos jeunes sont à l’intérieur pour ‘sonkoriser’ Youssou N’Dour », a déclaré une militante, postée devant le théâtre du Châtelet. « On ne va pas le laisser en paix ! », a-t-elle ajouté, demandant à ce que les personnes arrêtées au Sénégal en marge de manifestations soient libérées.

    Pas de poursuites

    Au total, une dizaine de personnes ont été interpellées. Maintenues en garde à vue pendant 24 heures, elles ont été relâchées. « Le procureur a jugé qu’il n’y avait pas d’infraction et que la garde à vue n’avait pas lieu d’être, dans la mesure où elles ne sont pas poursuivies », indique le député de Pastef France, Alioune Sall. « Je ne sais pas si ces personnes sont encartées, précise-t-il, mais leur action n’est en aucun cas la réponse à un mot d’ordre du parti ou à une revendication de notre part. »

    « Au cours de ces procédures, les manifestants pacifiques ont été interrogés sur leur soutien à l’opposition sénégalaise et leurs téléphones ont été fouillés », a déclaré l’un des avocats d’Ousmane Sonko, le Français Juan Branco. Selon nos informations, deux autres personnes ont été arrêtées jeudi soir pour des faits similaires. Elles étaient entendues ce vendredi par les autorités.

    Article de Marième Soumaré
    Jeune Afrique

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