• La Marche des Peuples : Une espérance vers Gaza
  • Faso Mèbo – Une dynamique populaire en marche – Ali KONATÉ, entrepreneur engagé, fait don de 100 tonnes de ciment pour l’aménagement urbain à Bobo-Dioulasso
  • Éric Didia, dit Roro : Une voix inoubliable s’éteint
  • Serge Bethsaleel : Une ascension triomphale au cœur du gospel burkinabè une consécration méritée
  • L’Alliance des États du Sahel : Entre résilience et pressions extérieures
  • Gaza : Une humanité en péril, un appel à la justice
  • Didi B face à Booba : Duel d’ego, maturité artistique et professionnalisme sous la tempête
  • Ouganda : l’éducation catholique en mutation, entre excellence et exclusion sociale
  • Togo : la société civile et l’opposition réclament la libération des détenus politiques après la répression des manifestations à Lomé
  • Fès accueille un choc fraternel à guichets fermés : Les Lions de l’Atlas prêts à affronter les Écureuils du Bénin pour une rencontre de haute intensité
  • RAHIMO FC écrit une nouvelle page d’histoire : Doublé historique en 2025 après un sacre haletant en Coupe du Faso
  • Sya s’est levée pour son Baobab : Hommage triomphal à El Hadj Baba Dayo, 40 ans d’engagement célébrés dans la ferveur et la gratitude
  • Burkina Faso – Sya rend hommage à l’un de ses piliers économiques : El Hadj Baba Dayo, 40 ans de loyauté, de bravoure et de dévouement
  • Khaby Lame interpellé par la police américaine de l’immigration : une brève arrestation, une longue onde de choc
  • Scène de honte au Global Digital Forum : quand le Mali se ridiculise sur la scène internationale
  • BBDA : une gestion des droits d’auteur sous haute tension
  • Trump–Musk : de l’union MAGA au chaos politique, économique et judiciaire
  • Mali : le départ de Wagner et l’arrivée de l’Africa Corps, un changement de façade dans la stratégie russe au Sahel
  • Sahara occidental : le Ghana rebat les cartes diplomatiques et rallie le plan marocain d’autonomie
  • Liban, la revanche du soleil : quand le tourisme du Golfe devient l’espoir d’une économie brisée
  • Mali : au moins 64 morts dans une double attaque terroriste

    By in Afrique share share share share share share share share share share share share share share share share share share
    Des habitants marchent dans les rues de Gao, dans le nord du Mali, le 4 décembre 2021. - Copyright © africanews THOMAS COEX/AFP or licensors
    Des habitants marchent dans les rues de Gao, dans le nord du Mali, le 4 décembre 2021. – Copyright © africanews THOMAS COEX/AFP or licensors

    Deux attaques menées par des insurgés liés à Al-Qaïda dans le nord du Mali ont tué 49 civils et 15 soldats du gouvernement, a déclaré la junte militaire du pays.

    Un bateau de passagers près de la ville de Tombouctou sur le fleuve Niger et une position militaire malienne à Bamba, plus en aval dans la région de Gao, ont été visés, selon un communiqué de la junte militaire lu à la télévision d’État. Les attaques ont été revendiquées par le JNIM, une coalition de groupes armés alignés sur Al-Qaïda.

    Le gouvernement malien a tué une cinquantaine d’assaillants en répondant aux attaques, selon le communiqué. Il a également déclaré trois jours de deuil national à partir de vendredi pour honorer les civils et les soldats tués dans les attaques.

    Les groupes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique ont presque doublé le territoire qu’ils contrôlent au Mali en moins d’un an, ont déclaré les Nations unies dans un rapport le mois dernier, car ils profitent de la faiblesse du gouvernement et des groupes armés qui ont signé un accord de paix en 2015.

    Le blocage de la mise en œuvre de l’accord de paix et les attaques soutenues contre les communautés ont offert au groupe IS et aux affiliés d’Al-Qaïda une chance de « rejouer le scénario de 2012« , ont-ils déclaré.

    C’est l’année où un coup d’État militaire a eu lieu dans ce pays d’Afrique de l’Ouest et où les rebelles du nord ont formé un État islamique deux mois plus tard. Les rebelles extrémistes ont été chassés du pouvoir dans le nord avec l’aide d’une opération militaire menée par la France, mais ils ont quitté le nord aride pour le centre du Mali, plus peuplé, en 2015 et restent actifs.

    En août 2020, le président du Mali a été renversé par un coup d’État auquel a participé un colonel de l’armée, qui a mené un second coup d’État et a prêté serment en tant que président en juin 2021. Il a développé des liens avec l’armée russe et le groupe mercenaire russe Wagner, dont le chef, Yevgeny Prigozhin, a été tué dans un accident d’avion en Russie le 23 août.

    Tombouctou est bloquée par des groupes armés depuis la fin du mois d’août, date à laquelle l’armée malienne a déployé des renforts dans la région. Les insurgés empêchent l’approvisionnement de la ville désertique en produits de base.

    Plus de 30 000 habitants ont fui la ville et une région voisine, selon un rapport publié en août par l’agence humanitaire des Nations unies.

    Ces attaques meurtrières surviennent alors que les Nations unies s’apprêtent à retirer du Mali leur mission de maintien de la paix MINUSMA, forte de 17 000 hommes, à la demande du gouvernement. Le retrait devrait être achevé d’ici la fin de l’année.

    L’ONU a déployé des soldats de la paix en 2013 et la MINUSMA est devenue la mission de l’ONU la plus dangereuse au monde, avec plus de 300 membres du personnel tués.

    L’insécurité croissante au Mali a aggravé l’instabilité dans la région du Sahel en Afrique de l’Ouest. Le Mali a connu deux coups d’État depuis 2020, au cours desquels l’armée s’est engagée à mettre fin à la violence djihadiste.

    Tags:
    Recommended posts
    Recommended posts