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  • Algérie : Sale temps pour la liberté de la presse et la démocratie !

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    Liberté de la presse Algérie

    En paraphrasant, l’Algérien Abdelouahab Fersaoui président de l’association Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ), aujourd’hui dissoute (octobre 2021) par le régime sénile d’Alger, on peut dire, sans se tromper que depuis l’avènement en Algérie du président au nom imprononçable, « c’est un sale temps pour la liberté de la presse pour ne pas dire toutes les libertés démocratiques en Algérie ».

    Un slogan pour dire que le sort réservé à la presse est un excellent indicateur de l’existence ou de l’absence d’un Etat de droit. L’Algérie par la force des choses et des arrestations de ses journalistes, pratiquement au quotidien, s’aligne sur l’effet de l’absence, cela va de soi.

    C’est que la liberté de la presse est confrontée à de nombreuses lignes rouges. Quand elles ne sont pas exercées par la présidence de la République, les partis politiques, les services de sécurité et les autorités locales ou religieuses, elles sont financières à travers le spectre de la publicité publique qu’agite le régime pour faire plier tous les récalcitrants.

    A cet égard El Watan n’en finit pas d’en subir le calvaire et l’on sait d’instinct ce que vaut l’indépendance de la ligne éditoriale quand l’indépendance financière ne suit pas. C’est l’alignement pur et simple pour une cause que l’on est censé combattre. C’est un prix de la liberté en quelque sorte. En Algérie, les médias indépendants, quand il en reste, sont sous pression du régime et mangent volontiers dans sa main.

    Ceux qui ont fait de la résistance en savent des choses pour avoir été sevrés des deniers publics et les derniers bastions en la matière, Radio M et Maghreb Emergent, ont été définitivement muselés. A ce propos, l’anecdote de leur  directeur Ihsane El-Kadi. Il a été amené menotté, du siège des deux médias, vers la fameuse caserne, samedi 24 décembre au soir,  dans le centre d’Alger, par des agents de la direction générale algérienne de la sécurité intérieure (DGSI).

    El-Kadi malgré son nom, a été condamné en appel, le dimanche, à une peine de six mois de prison ferme par la cour d’Alger qui confirmait ainsi un verdict prononcé en première instance par le tribunal de Sidi M’Hamed. Mais qu’on se rassure, ça c’était pour avant, il payait là, pour une autre affaire. Et des affaires en suspens « devant de ses juges », le bonhomme n’en manquera pas chemin faisant, avant que d’en arriver à comparaitre après son arrestation dans la nuit de vendredi à samedi. Bien entendu, aucune indication n’a été donnée officiellement quant à cette nouvelle interpellation. C’est à se perdre en conjectures !

    Par ailleurs, dans le jargon de la presse algérienne largement caporalisée, ils sont des mots bannis dès lors qu’ils sont utilisés à l’interne et non contre le fameux ennemi de l’extérieur, comme corruption, répression ou manifestations…  Cela peut valoir aux journalistes réfractaires, les pires misères de la part du pouvoir aussi, on s’abstient.

    La moindre des choses c’est qu’on collera à ces « traitres de la nation » les jolis motifs de « publication de fausses informations » ou « atteinte à l’unité nationale » moindre des motifs qui vaut ce que ça vaut, comme une longue période à savourer la paille des geôles dont l’Algérie ne manque guère.

    On ne vous dit pas, le paysage médiatique en Algérie n’a jamais été aussi ébranlé, d’autant plus, qu’il baigne dans un climat politique des plus tendus, médias réduits au silence, journalistes régulièrement emprisonnés ou poursuivis, sites internet bloqués et c’est une minimale pour le décor médiatique à l’Est de l’Eden.

    Il est comme qui dirait que, les autorités algériennes ont décidé d’en finir avec tout ce qui pouvait paraître comme une anomalie, ce média indépendant, autonome dans un paysage médiatique sous le contrôle d’une main de fer.

    Dans cette Algérie, la presse qui caresse au mieux dans le sens du poil, profite largement de la manne publicitaire et ce, sans esprit visionnaire à réinvestir ses apports financiers dans son développement d’où une crise de liberté pour demeurer dans la dépendance la plus absolue.

    L’Algérie faut-il le rappeler occupe la 134ème place de la liberté de la presse sur 180 pays selon le classement annuel de « Reporters Sans Frontières».

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