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  • Burkina Faso: Report de la 20e édition de la SNC, les acteurs de la culture doivent encore attendre

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    La cérémonie d`ouverture de la 18e édition de la Semaine nationale de la culture

    Le gouvernement burkinabè a annoncé, le 24 novembre 2022, dans un communiqué, le report de la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) prévue se tenir du 26 novembre au 03 décembre 2022 à Bobo-Dioulasso. Des défis qui sont liés notamment au contexte sécuritaire, à la nécessité d’une remise en état des infrastructures et aux contraintes budgétaires ont été évoqués pour justifier ce nouveau report.

    Les festivaliers, artistes, écrivains ou hommes de la culture doivent encore patienter. Après plusieurs reports à cause de la maladie à coronavirus, la 20e édition de la Semaine nationale de la culture (SNC), l’une des plus grandes manifestations culturelles au Burkina Faso, vient à nouveau d’être reportée à une date ultérieure pour raison de « défis majeurs d’organisation ».

    La 20e était placée sur le thème : « Diversité culturelle, ferment de l’unité nationale » et environ 2000 festivaliers étaient dans la deuxième ville du Burkina Faso.

    La SNC propose au public des activités littéraires, des conférences, une foire artisanale et commerciale, un marché des arts, un village des communautés et de la galerie de la gastronomie africaine, une exposition d’ œuvres d’arts plastiques et un espace pour les enfants.

    Depuis 1983 sous la révolution de Thomas Sankara, la SNC est devenue un carrefour artistique et littéraire pour le pays. Elle décerne le Grand Prix national des Arts et des Lettres (GPNAL). Le règlement intérieur du GPNAL stipule que « Les œuvres présentées dans le cadre de ce concours doivent être inédites ».

    Ainsi les écrivains qui ont déjà soumis leurs œuvres en compétitions doivent s’abstenir d’éditer leur. Ce qui n’est pas sans conséquences sur les productions littéraires au Burkina Faso.

    La plupart des premières œuvres des auteurs ont été publiées par l’administration culturelle chargée de gérer le GPNAL. Elles l’ont été dans des ouvrages collectifs imprimés sur place par le Professeur Salaka Sanou enseignant chercheur, spécialiste de littérature burkinabè, ancien Secrétaire permanent de la SNC.

    La SNC a servi de tremplin à un bon nombre d’écrivains burkinabè et a révélé des œuvres et des auteurs comme Bernadette Dao avec sa première œuvre au GPNAL 1984 intitulée, Parturition (poésie), le fou (théâtre) de Jean-Pierre Guingané et Rougbêinga (roman) de Norbert Zongo, troisième au GPNAL de 1988.

    Cet événement participe énormément à la revalorisation du patrimoine culturel national, au rapprochement et au brassage harmonieux des différentes formes d’expressions culturelles du Burkina Faso et au renforcement de la coopération culturelle internationale.

    Devenue biennale à sa deuxième édition, la SNC s’est déroulée pour la première fois à Ouagadougou du 20 au 30 décembre 1983. Puis, de façon tournante à Gaoua 1984 (2e édition), en 1986 à Bobo-Dioulasso (3e édition), en 1988 à Koudougou (4e édition) avant de se sédentariser à Bobo-Dioulasso depuis la 5e édition en 1990.

    Depuis 2018, la biennale de la culture peine à s’organiser. En 2020, la COVID-19 avait eu raison de l’organisation occasionnant son annulation. Ce nouveau report plonge le monde culturel et artistique dans une longue patience inquiétante eu égard le contexte sécuritaire et politique instable.

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