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  • Ordonnance de la cour constitutionnelle de valider la liste des «démocrates»: les grands juges «sauvent» un peu la démocratie béninoise

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    JUSTICE

    C’est une victoire juridique que vient d’engranger le parti d’opposition. Vingt-quatre heures après avoir vu sa liste invalidée par la Commission électorale nationale autonome (CENA), la Cour constitutionnelle béninoise a autorisé le parti «Les démocrates» à remplacer les quatre candidats de sa liste qui n’étaient pas en règle avec l’administration fiscale. La formation d’opposition avait saisi la Cour, mercredi, à la suite de cette première décision de l’administration électorale chargée d’organiser les élections législatives du 8 janvier 2023. Le parti proche de l’ex-président Yayi Boni conserve ainsi une chance de participer à ces élections.

    L’ordonnance prise par la haute juridiction, sonne comme un pied de nez à l’institution en charge des élections au Bénin et par ricochet au président Patrice Talon qui est soupçonné de s’y appuyer pour exclure des concurrents et adversaires politiques. Et depuis son accession au pouvoir, ce ne sont pas les exemples qui manquent. Ils foisonnent plutôt. Qui peut dire que la réclusion à 20 ans de Reckya Madougou, la cheffe des «Démocrates» n’exhale pas un parfum politique? Qui osera contester que la démocratie à la sauce Talon soit trop épicée d’entraves : ostracisassions des opposants, élections exclusives…La CRIEF est-elle un instrument de justice ou un bras armé politique du pouvoir pour casser ses opposants.

    En faisant fi de ces histoires d’attestations fiscales et de toute la paperasserie, alibi pour clouer au pilori encore l’opposition, en décidant d’ordonner que la CENA réintègre la liste des «Démocrates», les Grands juges «sauvent» un peu la démocratie béninoise, qui auscultée sous toutes les coutures, a pris un sérieux coup depuis 2016. Entre le glaive de la justice qui plane comme un épée de Damoclès sur la tête des adversaires du camp Talon et des intrigues politiques en passant par les cabales montées de toute pièce, le pays de Mathieu Kérékou jadis cité en exemple en Afrique occidentale comme un modèle, a désormais très mal à sa «démocratie». Cette décision vient redonner une lueur d’espoir et indique que rien n’est perdu définitivement et qu’en dépit des manœuvres sordides, il reste des hommes et femmes de valeur dans des institutions pour redresser les choses. A présent que les «Démocrates» ont été rétablis dans leur droit, ils ont l’obligation de sortir le grand jeu le 8 janvier en montrant sa capacité à rallier nombre de Béninois à leur cause et à leur projet politique.

    Davy Richard SEKONE
    Aujourd`hui au Faso

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