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  • Chef de la diplomatie soudanaise: l’armée ne participera pas au processus de formation d’un gouvernement civil

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    ARMEE-SOUDAN

    Des informations ont fait état de la suspension du dialogue national parrainé par le mécanisme tripartite pour résoudre la crise politique au Soudan, après que l’armée a annoncé son retrait du dialogue national

    Le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali al-Sadiq, a déclaré mercredi que l’armée ne s’engagerait dans aucun processus de négociation pour former un gouvernement civil dans le pays.

    C’est ce qui ressort de sa rencontre dans la capitale, Khartoum, avec des diplomates étrangers et des représentants d’organisations régionales et internationales, selon un communiqué du ministère soudanais des Affaires étrangères.

    « Les décisions du président du Conseil souverain de transition (Abdel Fattah al-Burhan) indiquent clairement l’intention de l’armée de se retirer de la scène politique, notamment de la médiation tripartite parrainée par les Nations Unies, l’Union africaine et l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) », précise le communiqué.

    Lundi, Al-Burhan a annoncé dans un discours télévisé que l’institution militaire ne participerait pas au dialogue national sous les auspices du mécanisme tripartite, lancé le 8 juin, dans le but de sortir le pays de la crise politique. Des informations ont fait état de la suspension du dialogue national parrainé par le mécanisme tripartite pour résoudre la crise politique au Soudan, après que l’armée a annoncé son retrait du dialogue national.

    Et le responsable soudanais d’ajouter que « l’armée ne s’engagera dans aucun processus de négociation concernant la désignation du Premier ministre civil ou la formation d’un gouvernement de compétences civiles« .

    Il a, en ce sens, souligné que « le processus politique sera purement civil, conformément aux exigences des forces politiques« .

    « Le gouvernement proposé sera chargé de formuler et de mettre en œuvre la politique étrangère du Soudan, de rétablir l’ordre et la stabilité dans le pays, de remédier aux difficultés liées à la cherté de la vie et d’organiser des élections« , a-t-il conclu.

    Le Soudan est en proie à une crise politique aiguë depuis le 25 octobre, après que le général Abdel Fattah al-Burhan a annoncé la dissolution des Conseils de souveraineté et des ministres (les autorités de transition), s’est engagé à former un gouvernement de compétences indépendantes, et décrété l’état d’urgence.

    Al-Burhan, a également révoqué des gouverneurs, placé en détention les dirigeants civils et annoncé la suspension de certaines mesures de la charte constitutionnelle relative à la gestion de la phase de transition, au milieu de protestations continues contre ces mesures, considérées comme « un coup d’État militaire ».

    Face aux accusations d’avoir perpétré un « coup d’État militaire », Al-Burhan a tenté de justifier ses décisions en affirmant que « l’incitation au chaos et à la violence par les forces politiques, nous a poussés à faire ce qui est nécessaire pour préserver le Soudan».

    Avant les mesures du 25 octobre, le Soudan amorçait, depuis le 21 août 2019, une période de transition de 53 mois qui s’achèvera par la tenue d’élections début 2024. Durant la transition, le pouvoir est partagé entre l’armée, les forces civiles et les mouvements armés qui ont signé un accord de paix avec le gouvernement le 3 octobre 2020.

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