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    Avec le départ du Mali, le G5 Sahel n’est plus. © AFP-Sebastien Rieussec

    Bamako avait annoncé le 15 mai son retrait du G5 Sahel, après avoir constaté que la présidence tournante de l’organisation, qui lui revenait en principe, ne lui était dans les faits pas accordée.

    Le G5 est une coalition à la fois politique et militaire qui rassemble, outre le Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Mauritanie et le Tchad, et dont l’un des principaux objectifs est la lutte contre le terrorisme. Le Tchad s’était pourtant efforcé de sauver le G5, demandant au Mali de revenir sur sa décision et s’activant pour trouver une issue à la crise. Mais les autorités maliennes n’ont pas changé de position : elles viennent même de donner des instructions pour un désengagement des soldats maliens affectés à la force conjointe du G5 dans les tout prochains jours.

    C’est le chef d’état-major des armées du Mali qui en a donné l’ordre mardi 14 juin. Dans un document classé confidentiel, qui a opportunément fuité, le général Oumar Diarra met fin à l’engagement des soldats maliens affectés au poste de commandement du G5 à Bamako, au fuseau ouest à Nema en Mauritanie, et au fuseau centre à Niamey au Niger. Au total, près de 1 400 hommes, sur les 5 000 que compte la force conjointe du G5.

    Des dispositions ont par ailleurs été prises pour le rapatriement des militaires maliens en poste dans les pays voisins. Quant à ceux basés à Bamako, ils seront réaffectés dans leurs services d’origine dès le 1er juillet, dans deux semaines.

    Il y a un mois, le Mali avait claqué la porte du G5, excédé de ne pas avoir pu prendre la présidence tournante de l’organisation en février, comme prévu. En cause, l’opposition du Niger, en raison du contexte politique malien : transition depuis le coup d’État militaire d’août 2020 et négociations toujours en cours avec la Cédéao pour un retour à l’ordre constitutionnel. Argument jugé inadmissible par Bamako, qui accusait au passage la France d’être à la manœuvre. 

    Le Tchad avait bien dépêché en urgence un émissaire à Bamako, pour tenter de convaincre le président malien de transition, le colonel Assimi Goïta, de revenir sur sa décision. Des consultations avaient également été lancées avec les autres membres du G5 pour tenter de répondre aux préoccupations maliennes et de sauver l’organisation. 

    En vain : le Mali persiste et signe donc l’avis de décès du G5. 

    RFI

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