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    Rue de Ouagadougou. © RFI/Laura-Angela Bagnetto

    Au Burkina Faso, le ministre de la Réconciliation nationale, Yero Boly, donne des précisions sur le processus de dialogue avec les jeunes Burkinabè enrôlés dans des groupes armés. Des comités locaux de dialogue, composés de religieux et de chefs coutumiers, sont déjà à pied d’œuvre. Le ministre indique que le gouvernement ne négocie pas avec des groupes terroristes, mais soutient ces comités de dialogue.

    Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani

    Selon le ministre de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale, il s’agit d’un dialogue avec les jeunes Burkinabè et non d’une négociation avec les groupes armés. L’idée de ce dialogue émane d’ailleurs de ces jeunes combattants souhaitant déposer les armes, souligne Yero Boly.

    « C’est un dialogue entre des jeunes qui veulent revenir et qui ont demandé à voir leurs leaders locaux. Je pense que le souci, c’est de parler à des gens qu’ils considèrent comme crédibles, capables de prendre des engagements et de les respecter. La raison, c’est qu’on est dans l’impasse. Le chemin dans lequel ils se sont engagés est un chemin sans avenir. C’est le constat fait par ces jeunes-là. »

    Une coordination regroupant plusieurs ministères sera mise en place pour superviser l’opération. Mais déjà dans certaines localités, comme à Djibo, dans la province du Soum, des rencontres sont déjà en cours, entre des jeunes et des responsables religieux. À la fin du processus, tous ceux qui déposeront les armes bénéficieront d’un accompagnement pour leur réinsertion sociale.

    « Pour le moment, en dehors des possibilités de réinsertion sociale de ceux qui reviendront, nous n’avons pas d’estimation. Ce ne sera pas monétaire. Nous n’avons pas d’argent à donner. Nous pouvons encourager dans l’agriculture et nous pouvons aider dans l’élevage, mais pas en argent. »

    Selon le ministre de la Cohésion sociale et de la Réconciliation nationale, les comités locaux feront le travail de dialogue avec des enfants du Burkina qui veulent revenir au village. Et les autres composantes sécuritaires continueront leur travail sur le terrain.

    SOURCE: RFI

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