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    Abbé Prospère Kiema

    La Fondation Jean Paul II pour le Sahel a célébré ce vendredi 22 octobre 2021, le 41e anniversaire de l’appel de Jean-Paul II pour le Sahel. Un appel à la générosité envers le Sahel qui a été relancé en raison des problèmes cruciaux auxquels ce peuple est confronté.

    Le 10 mai 1982, depuis la Haute-Volta où il séjournait le Pape Jean-Paul II, lançait cet appel solennel : « Je me fais d’ici la voix de ceux qui n’ont pas de voix, la voix des innocents, qui sont morts parce que l’eau et le pain leur manquaient, la voix des pères et des mères qui ont vu leur enfants mourir sans comprendre, ou qui verront toujours leurs enfants mourir sans comprendre, ou qui verront toujours dans leurs enfants les séquelles de la faim qu’ils ont endurée, la voix des générations à venir, qui ne doivent plus vivre avec cette menace terrible pesant sur leur vie. ». C’est ce qu’on a appelé l’appel de Jean Paul II pour le Sahel qui visait à provoquer l’humanisme du monde et de susciter la générosité des âmes sensibles, où si vous préférez, à avoir de la pitié, envers le peuple du Sahel qui regroupe le Burkina, le Cap vert, la Gambie, la Guinée Bissau, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad.

    L’écho de cet appel pontifical a retenti dans des contrées lointaines et de bonnes volontés ont laissé parler leur cœur. Une fondation dénommée Jean Paul II pour le Sahel a été mise en place pour la réalisation de projets divers pour les populations. C’est ainsi que plus de 32 milliards FCFA collectés a permis de financer plus de 5000 initiatives locales afin d’apporter des solutions palliatives aux problèmes entre autres d’eau, d’agriculture, d’élevage, de santé et d’énergie.

    Malgré tout, 41 ans après, l’appel reste d’actualité, et même plus urgent. C’est ce qui est en effet ressorti de la célébration de cet anniversaire ce 22 octobre à Ouagadougou. Le terrorisme et le covid 19 étant des facteurs aggravants de la situation.

    « Seigneur, notre Sahel a plus que besoin de toi », a appelé au secours, l’Abbé Prospère Kiema.

    « Les ressources financières sont de plus en plus rares alors que des projets de développement à même de contribuer à l’accomplissement intégral de l’Homme du Sahel, existent et attendent d’être mis en œuvre », a clairement indiqué le président du Conseil d’administration de la fondation Jean Paul II pour le Sahel, Monseigneur Lucas Kalfa Sanou.

    A cet effet, une mobilisation des fils et filles de Dieu a été sollicitée. « Que toute personne se sentant sensible à la souffrance des autres, à la difficile condition de vie d’une multitude au Sahel et désireuse d’être partie d’une solution qui soulage et réconforte, qu’une telle personne approche le Secrétariat général de la Fondation et laisse s’exprimer de son cœur », a lancé le Préfet du Dicastère pour le Service du développement humain intégral, Cardinal Peter Turkson.

    Ces appels ne sont certainement pas tombés dans l’oreille d’un sourd à en croire la forte mobilisation à la cérémonie, avec en premier rang, le président du Faso, Roch Kaboré, son Premier ministre, Joseph Dabiré, le président de l’Assemblée nationale, Bala Sakandé et bien d’autres personnalités.

    « J’ai assisté ce 22 octobre 2021, à la commémoration du 41e anniversaire de l’Appel de Ouagadougou en faveur du Sahel.

    Cet appel du Pape Jean Paul II résonne encore aujourd’hui dans un contexte où les crises sécuritaire, sanitaire et climatique mettent à mal la paix sociale dans notre espace sahélien. Je salue l’action de la Fondation Jean Paul II pour le Sahel pour son engagement résolu au bénéfice de millions de sahéliennes et sahéliens.

    J’adresse mes vifs remerciements au Pape François, qui a saisi l’opportunité de la célébration de cet anniversaire pour renouveler cet engagement à agir sans attendre, pour la paix et la stabilité au Sahel. », a aussitôt après la manifestation publié le président du Faso sur sa page Facebook.

    Halima K

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