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  • 27eme FESPACO:L’hommage du Sénégal au cinéaste Ababacar Samb Makharam

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    Le Sénégal, pays invité d’honneur du 27e FESPACO, rend un vibrant hommage à l’un des illustres cinéastes et pionniers du cinéma sénégalais et africain, Ababacar Samb Makharam à travers des projections de films, des expositions et des panels, du 18 au 21 octobre 2021 à la mairie de Ouagadougou.

    Des cinéastes ont, par leur engagement, contribué à donner une âme au cinéma africain et à tracer les sillons de son développement. Cependant, certains d’entre eux ne sont pas assez mis en lumière ou sont même en train de tomber dans les oubliettes de l’histoire de la cinématographie africaine. Ababacar Samb Makharam est de ceux-là. Le Sénégal, pays invité d’honneur du 27e FESPACO, veut donc rectifier le tir en rendant un hommage mérité à ce cinéaste panafricain, qui a été l’un des pionniers du 7e art du continent noir. Il a été le premier secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) de 1972 à 1976. Méconnu du grand public, sa participation à l’émancipation d’un « panafricanisme créatif » est pourtant bien reconnue par ses pairs cinéastes des indépendances africaines.

    L’homme, son parcours, sa filmographie, son combat panafricain, ses années FEPACI, la problématique de l’héritage de son œuvre cinématographique feront donc l’objet d’expositions, de projections, de panels (palabres) à la mairie de Ouagadougou, du 18 au 21 octobre 2021.Pour les organisateurs de cet hommage, le chemin tracé par Ababacar Samb Makharam, de par son engagement et sa vision créatrice, est un terrain fertile au désir du cinéma de la nouvelle génération. Et l’exposition dénommée « Tanku Kanam, sur les traces d’Ababacar Samb Makharam », présentée par le Sénégal, en partenariat avec la ville de Ouagadougou, le Fonds de promotion de l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) sous le parrainage de la FEPACI, se veut une tribune qui « invite à marcher sur les traces d’Ababacar Samb Makharam, de découvrir l’homme et son œuvre, pour résolument marcher avec la jeune génération de cinéastes, d’un pas déterminé vers l’avenir ».

    Ses œuvres, comme « L’Ubriaco », « Et la Neige n’était plus », « Kodou », « Jom », comptent parmi les plus importantes du cinéma sénégalais et africain. Mieux, « ses films sont devenus des références esthétiques et thématiques pour cette jeune garde » de cinéastes africains.

    Dans ses productions filmiques, par le prisme et le drame de sa caméra, « Samb part à la découverte de lui-même », « met à nu la psychologie de tout son peuple », « pas son esprit ou sa mémoire collective, mais les affects et agencements qui le constituent comme unité ».

    Selon le cinéaste sénégalais, Abdoul Aziz Cissé, Ababacar Samb Makharam, a, de par un engagement militant, contribué au rayonnement du cinéma africain, du FESPACO. « Malheureusement, il est peu connu de la jeune génération d’Africains. Il était temps que nous revisitions ces œuvres, que le Sénégal, mais aussi toute l’Afrique, lui rende hommage », a souligné M. Cissé. Ces quatre jours sur ses traces seront également rythmés par des diffusions en continu de capsules vidéo de témoignages de plusieurs générations de cinéastes ayant, soit connu et travaillé avec Samb, soit ayant été inspirés par son œuvre.

    Joseph HARO

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