• L’Intégrité ou la Mort lente : Plaidoyer pour une vertu en voie d’extinction
  • ÉDITORIAL — L’Or véritable ne craint pas le feu
  • Pakistan : Attentat-suicide sanglant contre un bus scolaire au Baloutchistan, l’horreur frappe à nouveau
  • Accra face au défi de la décongestion : la métropole ghanéenne lance une nouvelle offensive urbaine
  • L’exploitation sexuelle en Afrique : un fléau silencieux qui appelle une mobilisation globale
  • Crise diplomatique : Londres suspend ses négociations commerciales avec Israël et sanctionne les colonies en Cisjordanie
  • Tensions diplomatiques : Cyril Ramaphosa en visite décisive aux États-Unis face à un Donald Trump inflexible
  • Ouganda : La controverse enfle autour de la nouvelle loi autorisant les procès de civils devant les tribunaux militaires
  • Sécurité maritime : Antonio Guterres alerte sur une menace globale aux conséquences systémiques
  • Le patrimoine culturel au cœur du développement : Le ministre Aboubakar Nacanabo en immersion au Musée national
  • Les Émirats arabes unis resserrent les liens économiques avec le Burkina Faso
  • Claudy Siar : de la voix francophone à l’odyssée panafricaine de NewWorld TV
  • Dicoh Balamine nommé administrateur provisoire de la MATCA : Une reprise en main salutaire au cœur de la crise
  • Renforcement de la coopération bilatérale : Le Président Ibrahim Traoré reçoit une délégation émiratie de haut niveau
  • Tirs au siège de la MATCA : Quand l’Assemblée Générale des chauffeurs tourne au chaos armé 
  • Tabaski à Niamey : Entre ferveur du marché de Turaku et désarroi des éleveurs privée d’exportation 
  • Vers un nouvel âge de la coopération stratégique entre le Burkina Faso et la République de Türkiye
  • Le futur Lamine Yamal ? À la découverte de Fodé Diallo, prodige guinéen de La Masia
  • Nathalie Yamb déconstruit les calomnies d’« Agent Russe » et affirme son indépendance africaine
  • Ouagadougou honore Jerry Rawlings : une avenue pour sceller l’amitié burkinabè‑ghanéenne
  • La Côte d’Ivoire mise sur son pétrole

    By in Côte d’Ivoire share share share share share share share share share share share share share share share share share share
    © Université Félix Houphouët Boigny – AFP/Getty Images/S. Kambou

    Les réserves découvertes concernent du pétrole brut et du gaz naturel associé. Et elles suscitent beaucoup d’espoir chez les jeunes.

    C’est le groupe italien, ENI, qui a annoncé début septembre, la découverte d’une importante réserve de pétrole brut et de gaz naturel. Ces ressources se situent au large des côtes d’Assouindé, dans le sud-est du pays et suscitent beaucoup d’espoir.

    Mais il est encore tôt pour connaître l’étendue des retombées de cette exploitation pour le pays.

    Transfert de compétences.
    Lors d’une audience à la présidence, Claudio Descalzi, le PDG du groupe Italien ENI a évoqué la possibilité d’un transfert de compétences à des sociétés ivoiriennes.

    « On a parlé de développer de façon efficace et rapide pour pouvoir porter des retours matériels au pays. En retour, on ne va pas seulement investir en termes de pétrole, de gaz, d’énergie, mais en termes de poste de travail, et développer le contenu local des petites et moyennes entreprises. Donc regarder aussi l’exploitation minière comme une opportunité pour développer le pays, pas seulement en énergie mais dans les compétences », a déclaré le PDG du groupe Italien ENI.

    Avec cette découverte, sur le plan économique, la Côte d’Ivoire gagnera en accroissement de ses réserves prouvées de pétrole et de son patrimoine énergétique.

    Des projets de développement
    Le bénéfice financier et économique attendu contribuera à soutenir les grands projets de développement selon les Serges Parfait Dioman, expert en industrie pétrolière et énergie.

    Pour lui, l’exploitation de ces gisements offrira de nouveaux emplois aux jeunes et des opportunités aux opérateurs du secteur pétrolier et énergétique ivoiriens.

    « Des emplois nouveaux inhérents à la spécificité et la rigueur de l’industrie pétrolière verront le jour. Et un autre avantage concerne les retombées géostratégiques car celles-ci permettront de consolider le leadership sous régional de la Côte d’Ivoire et confirmer l’assurance d’une quiétude énergétique pour ses partenaires à qui elle vend déjà des produits pétroliers de qualité. Grâce à ses deux raffineries que sont la SIR (société Ivoirienne de Raffinage) et la SMB (Société Multinationale de Bitume) », a estimé l’expert.

    Le gisement de pétrole est estimé à deux milliards de barils de brut. Cela s’ajoute à 57 millions de mètres cubes de gaz naturel.

    A ce jour, le gouvernement ivoirien n’a pas dit comment il entend répartir les ressources que va engendrer l’exploitation de ces gisements.

    Auteur: Julien Adayé

    Recommended posts
    Recommended posts